Le libertinage

Le Libertinage La revendication du plaisir. 1) Le libertin: un séducteur Le mot « libertin » vient du latin « libertinus » qui signifie à la fois « affranchie » et « esclave libéré ». Le mot « libertin » a plusieurs significations : il qualifie un libre penseur dédaignant toutes autorités religieuses et rejetant toutes contraintes morales. On parle aussi de libertin pour désigner quelqu’un qui mène une vie dissolue mais raffinée.

Dom Juan est le plus célèbre pag des libertins, c’est un soumettrent à sa vol De nos jours, dire d u’, , signifie qu’il est un sé Dom Juan de Molière ir les autres se « Dom Juan » omme le démontre la scène 1 de Pacte où Sganarelle le décrit sous les traits d’un libertin. le libertin séduit avec une grande assurance et confiance en lui, il est orgueilleux et cela est sûrement dû au fait qu’il se sait be homme. Il rassemble alors tous ces atouts pour conquérir le plus possible, on peut alors mettre en parallèle les stratégies du libertin pour séduire et conquérir, avec les stratégies guerrières.

Nous allons justement le développer a travers l’explication que je vais vous faire des stratégies de la séduction en comparaison vec L’art de la guerre Je vais vous définir la stratégie de Dom Juan pour séduire ses pouvons le voir dans l’acte II scène 2 : « Ah! La belle personne, et que ses yeux sont pénétrants! Ah! N’ayez point de honte d’entendre dire vos vérités. Sganarelle, qu’en dis-tu? Peut-on rien voir de plus agréable? Tournez-vous un peu, s’il vous plaît. Ah! Que cette taille est jolie! Haussez un peu la tête, de grâce. Ah!

Que ce visage est mignion! Ouvrez vos yeux entièrement. Ah! Qu’ils sont beaux! Que je voie un peu vos dents, je vous prie. Ah! Qu’elles sont amoureuses, et ces lèvres appétissantes! Pour moi, je suis ravi, et je n’ai jamais vu une SI charmante personne Dom Juan sait comme tous les libertins, que la flatterie exerce un pouvoir de séduction auquel il est difficile de résister et c’est l l’une de ses principales armes pour arriver à ses fins. En effet il n’hésite pas à multiplier les adjectifs élogieux tels que « belle, mignon, agréable, jolie… our attendrir sa proie. Le libertin utilise l’art de la guerre au service de la séduction amoureuse : il agit comme un militaire au combat qui, par ses ruses et ses manœuvres, cherche à vaincre toute résistance chez ses conquêtes. Prenons l’exemple de Valmont dans Les Liaisons dangereuses de Laclos ou il a mit dans la conquête des femmes tout ce qu’un aristocrate digne de ce nom doit mettre au service de la guerre. On peut effectivement comparé l’art de la séduction et de la conquête aux stratégies guerrière.

Et ce jeu de la séduction engendre aussi des rivalités comme à la guerre. Comme dans Les liaisons dangereuses où se manifeste une rivalité, entre le Vicomte de Valmont et 2 dans Les liaisons dangereuses où se manifeste une rivalité, entre le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil, pour qui les onquêtes sont devenus un jeu qu’ils veulent tous deux gagner. 3) Evoquons maintenant La quête du plaisir : C’est une débauche sans règles qui engendre très vite le dégoût et l’ennui.

Pour empêcher l’apparition de ces deux sentiments, le libertin est sans cesse en quête de plaisirs, par le jeu de la séduction. Le « Donjuanisme » est cet art du libertin, qui consiste à jouer le jeu du plaisir et de la séduction, tant qu’il y a plaisir, conquérir la proie du désir, puis l’abandonner dès qu’il y a ennui ou lassitude. Tout au long de l’étude de Dom Juan de Molière, nous avons pus onstater que celui-ci joue le jeu de la séduction ; tant que le plaisir émoustille il est Vif, s’il faiblit, il se tourne aussitôt vers une nouvelle conquête.

Vivre en séducteur, c’est renouveler constamment le plaisir en vivant la vie comme un jeu et en ne lui accordant pas de sérieux. Le sérieux serait alors synonyme d’ennui et gâcherai le plaisir. Le plus important pour un libertin c’est d’être à tout moment un homme d’action, un séducteur en quête d’une proie. Sil n’avait pas d’action, il ny aurait pas de divertissement, alors surgirait le sentiment horrible de l’ennui. Tout le libertinage consiste rofiter des plaisirs. Si ce n’est pas le cas, si le libertin se retrouve sans conquêtes… l endure un enfer. Mais le meilleur stimulant est évidemment la passion amoureuse. Toutes les femmes sont pour Dom Juan, tout comme pour le Vico 3 est évidemment la passion amoureuse. Toutes les femmes sont pour Dom Juan, tout comme pour le Vicomte de Valmont, des objets de plaisir. Le libertin est avide de tous les plaisirs, qu’il soit de l’ordre du sensuel, du jeu ou du luxueux… pourvu qu’il lui confère du plaisir, une sensation de bonheur. Dans cette seconde partie je vals vous expliquer le rejet de la foi hrétienne pour le libertin. ) Je vais vous parler de la contestation des croyances provenant de la religion: Au XVIIème siècle la religion est très importante dans la vie des peuples, pourtant les auteurs libertins à travers leurs oeuvres vont remettre en cause la chrétienté, comme dans Dom Juan où la contestation des croyances religieuses est très présente. Tout d’abord nous savons que dans la religion chrétienne le mariage occupe une place importante. On se marie devant Dieu pour la vie, or Dom Juan se moque de cette pratique religieuse. Nous pouvons voir qu’il la remet en cause dans la scène 2 de ‘acte . Quoi tu veux que l’on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu’on renonce au monde pour lui, et qu’on n’ait plus d’yeux pour personne?  » il ajoute ensuite : « Mais lorsqu’on est maître une fois, il n’y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter; tout le beau de la passion est fini… « . Ceci confirme l’idée que Dom Juan veut garder une liberté absolue et considère le mariage comme une contrainte. A contrario Sganarelle le valet est le contraire de Dom Juan, c’est un croyant qui ne renie pas Dieu. Nous pouvons le voir dans l’acte III scène 1 où Sganarelle tente 4

Nous pouvons le voir dans l’acte Ill scène 1 où Sganarelle tente de convertir Dom Juan en lui prouvant que Dieu existe mais celui-ci s’en moque. Au XVIIème siècle le fait de ne pas croire en Dieu est un crime. 2) Evoquons a présent l’approbation de l’athéisme par les penseurs libertins: Les libertins sont nombreux à approuver l’athéisme au XVIIème siècle. le Marquis de Sade ou Molière furent des libertins athée, mais certains furent aussi des agnostiques, c’est à dire qu’ils ne croyaient pas en Dieu mais croyaient en une force supérieure.

D’ailleurs dans Dom Juan, Molière fait du personnage principale, n athéiste. Nous pouvons le constater dans la scène 1 de l’acte Sganarelle  » Qu’est ce que vous croyez? Dom Juan  » Ce que je crois? ‘ Sganarelle « Oui » Dom Juan  » Je crois que deux et deux sont quatre et que quatre et quatre sont huit  » Sganarelle  » La belle croyance et les beaux articles de foi que voilà ! Votre religion à ce que je vois est donc l’arithmétique ? ‘ En conclusion Dom Juan ne croit que ce qui peut être expliqué par la raison. ) Tout ceci a amené à la censure de certaines oeuvres: Dom Juan et Les Liaisons dangereuses font parties de ces oeuvres censurés. En effet, au XVIIème siècle quand ces oeuvres ont édités elles font aussitôt scandale. Dom Juan est joué par la trou e de Molière le 15 février 1665. Après la première représe ndale est tel que sur la S prêtres, Molière doit supprimer des passages de son oeuvre notamment l’acte Ill scène 2 où un pauvre demande l’aumône et Dom Juan blasphème en refusant de lui donner.

Molière doit aussi changer des mots, c’est à dire utiliser les mots « ciel » et ‘temple » au lieu de « Dieu » et « religion ». CEglise n’appréciât pas les affronts de Molière contre la religion. Peu après, le 20 février 1665, la comédie n’est plus jouée. Il n’y eu aucune interdiction officielle mais Molière fut sans doute obligé de retirer sa comédie de la vie du spectacle. Cest plus tard, après la mort de Molière qu’en 1 682 que Dom Juan fut imprimé dans son intégralité. Par la suite, l’œuvre « Les Liaisons dangereuses » fut aussi censurées.

En effet, après sa parution en 1 782 le livre fit scandale du fait qu’il mettait en scène une liberté de penser et d’agir qui se caractérise le plus souvent par une dépravation morale. Les vices des personnages Valmont et Merteuil choquent les lecteurs, il y a là un relâchement des moeurs, et un libertinage aristocratique. Ce livre fait débat et le 22janvier 1824 la cour royale de paris ordonna « la destruction de cet écrit dangereux pour outrage aux bonnes moeurs ». Des années plus tard encore bon nombre déditeurs et libraires furent condamnés pour avoir publier cette oeuvre. eaucoup d’autres auteurs libertins ont été censurés notamment Sade avec « La philosophie dans le boudoir » où une libertine, Madame de Saint-Anne initie une jeune fille de quinze ans à la sexualité. Ou encore avec le livre Cent vingt jour à Sodome de ce même auteur. Ces deux oeuvres li sexualité. Ou encore avec le livre Cent vingt Jour à Sodome de ce ême auteur. Ces deux oeuvres libertines sont censurés car elles ne parlent que de débauche érotique, de violence et de cruauté. Par ces censures, les autorités pensent éviter que les lecteurs prennent parti pour les idées des auteurs.

Cette derniere partie de mon exposé concerne Le défi de la morale 1) l’institution du mariage aux yeux des libertins Dans ces oeuvres libertines, Molière et Laclos remettent totalement en question la fidélité, tout particulièrement dans Dom Juan lorsque ce dernier se moque du mariage, se moquent des institutions sociales et religieuses. Le libertin défie l’institution du mariage par son comportement et ses discours. Tout en allant a l’inverse de celles-ci, les auteurs libertins par le biais de personnage comme Dom Juan ou le Vicomte de Valmont revendique un manque de respect total pour les valeurs morales de leur temps. ) Les tabous imposés par la morale: Jusqu’au début du XVIIIème siècle en Europe, la morale est inséparable des commandements de Dieu. Mis à part certains penseurs du siècle, tous les esprits vivent avec l’idée qu’il ne peut pas y avoir de société athée. Cette morale religieuse impose plusieurs règles, et les libertins du iècle qui ne croient pas en l’existence de Dieu et ne respectent pas les commandements de l’Eglise, choquent énormément.

Dans Dom Juan, le personnage principale est perçu comme un être complétement immoral, qui se moque de tout, de Dieu, des gens de foi, des règles imposés, des valeurs tel que la fidélité.. Le tout, de Dieu, des gens de foi, des règles imposés, des valeurs tel que la fidélité. Le théâtre est loin d’être une école de la vertu mais bien plutôt une école du vice, à l’opposé des valeurs chrétiennes. Dans Dom Juan, la morale religieuse est représentée par Sganarelle, le onformiste superstitieux. CONCLUSION Le libertin adopte publiquement le masque et le langage de la dévotion.

En faisant adopter l’hypocrisie à son héros, Molière la dénonce plus efficacement. C’est également le cas dans Les Liaisons dangereuses où les deux héros (le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil), qui ont une certaine figure sociale dans leur société, partagent leurs pensées libertines par des lettres. Si le libertin fait œuvre d’hypocrisie c’est pour se cacher des autres, pour cacher sa véritable nature. L’on peut alors s’interroger sur la place du libertin dans cette société très ancrée ans les codes sociaux, religieux et moraux.