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La croissance est un phénomène qui Sauto entretient, qul tire ses origines en lui-même, qui est endogène. 1. Critique du modèle néoclassique Les théories de la croissance endogène apparaissent à la fois en opposition et en complément des théories de la croissance exogène, telles qu’elles sont formulées par Solow. Le modèle de Solow Solow suppose la quantité de travail stable à long terme. Dans ce cas, seule une augmentation de capital peut faire varier la production. Or du fait de la loi des rendements décroissants, la roductivité marginale tend vers zéro.

A terme féconomie parvient à un état stationnaire. La croissance ne peut alors être provoquée que par une augmentation de la quantité de travail, considéré comme un facteur exogène, et par le progrès technique, perçu comme « une manne tombée du ciel » donc aussi comme un facteur exogène au modèle. Nécessité de renouveler l’étude de la croissance Elaboré dans le cadre de la théorie néoclassique, le modèle de Solow suppose une situation globale issue de la multiplication de la situation d’un agent unique.

II n’inclut pas les externalités, es effets gratuits, sans compensation monétaire des actions d’un agent sur la situation des autres; et ne place pas son étude dans un mouvement dynamique, il ne prend pas en compte les effets d’accumulation de capital. Les théories de la croissance endogène, dont la première parue fut celle de Paul Romer en 1986 apportent des réponses à ces insuffisances. 2. Une pluralité de modèles de croissance Il existe plusieurs théories de la croissance endogène, chacune ajoutant un facteur supplémentaire de croissance.

Les modèles avec endogénéisation du progrès technique. our dépasser le dilemme de Solow, il est nécessaire d’endogénéiser le progrès technique. Il faut attendre les travaux de Romer (1 986, 1990) pour intégrer les théories de recherche- développement dans le cadre de la croissance économique. Grassman et Helpman (1991), Aghion et Howitt (1 99é) ont proposé des modélisation 2 OF s croissance économique. Crossman et Helpman (1991), Aghion et Howitt (199é) ont proposé des modélisations dans lesquelles le progrès technique résulte d’une activité délibérée de recherche- développement.

On y trouve différentes modalités, comme ‘élargissement de la gamme des biens de production ou de consommation ou l’amélioration de la qualité de ces biens. Aujourd’hui la nouvelle économie de la croissance intègre également les modèles de diffusion technologique : les pays les moins développés pouvant imiter les plus avancés, le progrès technique se diffuse. Les modèles centrés sur le capital humain. A la suite des travaux de Gary Becker, Lucas (1988) propose deux modèles prenant pour base Paccumulation de capital humain.

Dans le premier, les salariés consacrent une partie de leur temps de travail à la formation et à l’amélioration de leurs ompétences. Ainsi, cap tal physique et capital humain sont- ils tous deux accumulés. L’originalité de ce premier modèle est que ce n’est pas le ratio capital physique/capital humain qui crée la croissance, mais plutôt les quantités initiales de ces facteurs, qui permettent la création d’externalités au niveau du pays qui dispose de ces facteurs en plus grande quantité.

Dans le deuxième modèle, l’accumulation de capital humain est liée à des effets d’apprentissage par la pratique, autrement dit c’est l’activité de production elle-même qui autorise l’enrichissement es compétences et donc la croissance. 3 OF s production elle-même qui autorise l’enrichissement des compétences et donc la croissance. es modèles endogénéisant la démographie. Pour Braun, le phénomène migratoire n’est que la simple mobilité du facteur travail, sur lequel on peut agir. our Barro et Sala-i-Martin, il existe une relation croissance économique/état sanitaire d’un pays, ce qui permettrait de ne plus traiter le taux de mortalité comme un facteur exogène. Croissance endogène et capital public Pour Barro (1990), lorsque le taux d’imposition croît, le niveau e capital public augmente, donc Yefficacité du capital privé, et la croissance économique se pérennise.

En effet, chacun peut bénéficier de la même manière des investissements consentis par l’Etat. Mais décourageant l’initiative privée, le taux d’imposition influence négativement le taux de croissance. D’ou l’idée qu’il existe un taux d’imposition optimal, donc une taille optimale de l’Etat qui permet de maximiser la croissance économique. 3. Les implications de ce modèle e rôle de l’Etat Selon ce modèle, les politiques publiques favorisent la croissance de la production.

L’accumulation de capital public via, par exemple, les infrastructures ou la formation induit des externalités positives, tels que la diminution des coûts de transaction, ce qui facilite les échanges, l’amélioration de la productivité du travail, qui est mieux formé et qui Sexerce dans des conditions meilleures, et la diffusion du progrès t 4 OF S est mieux formé et qui s’exerce dans des conditions meilleures, et la diffusion du progrès technique.

Cette analyse du rôle de l’Etat, au milieu des années 1980, décennie durant laquelle l’importance de la puissance publique ans le fonctionnement de l’économie est critiquée et réduite, Insiste sur le rôle positif des politiques structurelles, et non plus uniquement conjoncturelles, la croissance étant un phénomène de long terme. Explications des différences de niveau de développement Les théories de la croissance endogène permettent d’expliquer l’accroissement de l’écart entre pays développés et pays en voie de développement.

La croissance s’observant sur une période prolongée, les différences de niveaux de vie initial se retrouvent et s’accentuent au fil des années. Les théories de la croissance endogène permettent d’étudier la croissance dans les pays développés, qui s’obtient de nos jours plus par l’amélioration de la qualité et de la productivité des facteurs de production que par l’augmentation de leur quantité.