Je n’oublie bien évidemment pas mes camarades de formation et les remercie chaleureusement mettre en place un élevage avicole autosuffisant en zone de ontagnes de Kabylie ? 3/ La dépendance aux hydrocarbures et la faiblesse du secteur privé 4/ Le foncier agricole un des principaux facteurs de blocage 5/ La Kabylie se vide de ces enfants 6/ Des atouts pour une agriculture de montagne 7/ L’élevage en milieu rural 8/ Les femmes écartées de la vie économique 9/ La biodiversité menacée en Algérie 10/ La femme, médiatrice privilégiée… 1/ L’élevage et ses contre-performances en Algérie 12/ Atouts du système polyculture-élevage Ill – Méthodologie IV – Données techniques et mise en œuvre du projet 1/ Présentation globale du système et du site / Outils et prévision de production 3 / Étude et besoins de l’élevage 4/ Conduite et généralités d’une conduite d’élevage avicole 5/ Les différentes phases de développement d’un poulet 6/ Évolution de la consommation et du poids vif 7/ Évolution de la consommation et des besoins nutritionnels des pondeuses 8/ Perspectives pour une étude sur la sélection pour l’amélioration des performances 9/ Le suivi technique 10/ Le suivi économique V – Etude sur l’alimentation et les cultures 1/ Détail et information sur Palimentation de base disponible 2/ Les aliments à introduire et à évaluer / Les besoins alimentaires de la poulette (avant l’entrée en ponte) 4/ Compensation des vitamines et Sels minéraux 5/ Quelle utilisation des minéraux ? / Présentation des hypothèses de rations standards VI – Bâtiments équipemen 2 OF sg nationale en ce qui concerne sa production agricole. Et pourtant, il y a lieu de s’interroger sur les modes de production et d’importations alimentaires dans ce pays… Un grand nombre d’études font état de ce que HAIgérle dispose des ressources indispensables pour faire face au défi d’un développement agricole durable. Relever ce défi nécessite toutefois une gestion aisonnée, efficace et coordonnée de ces ressources. Dans le domaine de l’élevage, comme dans les autres secteurs agricoles, le souci de durabilité et d’efficacité mène privilégier les ressources et capacités locales comme base du développement.
En mettant en évidences les déséquilibres observés, des associations de solidarité comme BEDE mettent en place des modules d’accompagnement pour tenter de réhabiliter un système dans toutes ses composantes. Ce rapport de stage fait état de la situation agricole et sociale dans la région de Kabylie en Algérie, pour appréhender ensuite les disponibilités existantes en aveur du développement d’un projet d’élevage avicole de référence, avec plusieurs transversalités en zone rurale et montagneuse. 6 — Présentation de la structure de stage Appui aux initiatives paysannes « Terroirs Sources » du Sud Fondée en en 1994, BEDE est donc une association de solidarité internationale.
Elle est en lien avec une cinquantaine d’organisations de différents réseaux français, européens et internationaux. BEDE contribue avec ses partenaires à la protection et à la promotion des agricultures paysannes en soutenant les initiatives d’une gestion respectueuse du vivant par n travail d’information et de mise en réseau. Elle organise des a ncontres entre paysans, 3 OF sg ateliers, des rencontres entre paysans, chercheurs et sociétés civiles des pays d’Europe, du Maghreb et d’Afrique de l’ouest. Elle réalise également du matériel pédagogique et édite des publications de récits de paysans sous forme de livrets d’information.
Ce travail permet de sensibiliser le grand public aux enjeux environnementaux et sociaux et aux paysans d’améliorer leurs pratiques de production ainsi que leur capacité de plaidoyer et de négociation sur le plan législatif. Pour ce faire, l’association compte 8 membres dans son équipe permanente elle à pour objet de mener des projets agricoles appelés « Terroirs Sources » derrière cette dénomination il faut comprendre son rôle d’accompagnement de communautés sur des sites de référence pour la biodiversité et la gestion des ressources naturelles par un soutien technique à des communautés paysannes. Pour le cas de l’Algérie, il s’agit de soutien au développement des populations montagnardes dans le massif des Bibans (au sud de BéjaÎa) ainsi que des paysans du sud vivant essentiellement de la phoeniciculture.
BEDE a organisé en mars 2007 une mission de concertation en Kabylie, qui a été suivie par deux membres de l’Association des Anciens Appelés d’Algérie Contre la Guerre (4ACG) qui soutient le village. La rencontre avec cette communauté a permis de clarifier les objectifs et les attentes mutuelles. Ce fut également l’occasion d’identifier des besoins que l’Association des Anciens peut directement appuyer et ce, grâce au vivier d’expériences que constituent ses membres. Cassociation accompagne depuis 2009 les projets des villages de Tiniri, de Béni-Maouche et celui de la etite communauté villageoise d Sées d’une vingtaine de 4 OF sg de la petite communauté villageoise de Tazla composées dune vingtaine de foyers. L’objectif des participants étant d’améliorer leurs conditions de vie sans avoir à déserter leur montagne.
BEDE a réalisé également une série d’ateliers au Maghreb et en Afrique de l’Ouest en collaboration avec des organisations locales sur la BIOSECURITE et les OGM en ayant pour objectifs de former les membres d’associations et paysans à ces questions. En outre, il est important de noter que les secteurs d’intervention de l’association se concentrent essentiellement autour de l’agriculture paysanne et ivrière. En toute évidence leurs actions viennent encourager et soutenir un mode de polycultureélevage respectueux des ressources locales avec pour philosophie l’idée d’une approche holistique. 7 Il – Problématique et objectifs 1/ Le programme Archipel des Terroirs Sources BEDE intervient sur de nombreuses initiatives en agro écologie et s’inspire de ces modèles pour d’autres communautés rurales.
Ces sites s’avèrent être de véritables viviers de pratiques agricoles respectueuses qui constituent une source de référencesl concrètes pour une approche globale et cohérente de l’agriculture. L’objectif du programme est d’accompagner durablement un certain nombre de ces terroirs pour qu’ils diffusent dans leur voisinage et deviennent aussi visibles à plus grande échelle. Ils couvriront les principaux agro systèmes de la zone géographique de travail. Comme nous l’avons annoncé lus haut, BEDE intervient depuis plusieurs années dans la s OF sg qu’elle prône depuis sa création. La Kabylie, est la région montagneuse d’Algérie qui reste isolée économiquement du reste du pays.
Les enquêtes de terrain mais aussi le partenariat déjà en place sur différents sites de cette zone géographique nous ont menés à raisonner des projets, des modules répondant à la question de la répartition des richesses. La mise en place d’unités d’élevages ayant des retombées socio-économiques réelles, mesurables et reproductibles. 2/ Comment concevoir et mettre en place un élevage avicole autosuffisant en zone de Orientées principalement vers l’intensification du bovin laitier, l’aviculture et l’exploitation extensives de l’élevage ovin, « les productions animales en Algérie sont encore loin du niveau de performance escompté en dépit des multiples programmes de développement et d’amélioration mis en uvre ces dernières années ».
La tendance du marché national est caractérisée par un recours massif aux importations, faute d’une production locale en mesure de répondre à la demande exprimée, en croissance constante. A titre d’exemple, l’Algérie vient au 1 Se rang mondial des importateurs de viande rouge en 2008. Pour les produits laitiers, c’est l’un plus grands pays importateurs de lait, il remporte d’ailleurs la médaille du premier importateur des pays africains. Ainsi, avec ses seuls 35 millions d’habitants, l’Algérie est classé au même niveau d’importation que la Chine qui compte 1,3 illiard d’habitants ou de l’Union européenne à 27, avec une valeur moyenne de 800 millions d’euros annuellement. 2 6 OF sg prive L’Algérie est ainsi classée 104e sur 177 pays selon l’indice de développement humain mis au point par l’ONU.
Nous sommes donc face à une « croissance sans développement » ; l’argent facile du pétrole a donné la mauvaise habitude d’acheter plutôt que de produire ce que le pays consomme. Des détériorations considérables sont générées par ses activités économiques et HAIgérie menace fortement son cadre environnemental. De ce fait, la pollution industrielle par les émissions azeuses et les effluents, la dégradation du patrimoine naturel (eaux, terres, écosystèmes naturels et agricoles, ressources biologiques… ), constituent autant de menaces sur l’environnement global du pays. Celles-ci retentissent négativement et directement sur la santé et la qualité de vie de la population.
La diversité biologique, la productivité et la durabilité du capital naturel de même que 2 Voir annexe : carte de géolocalisation et partenaires de l’association. Jeune Afrique, économie, mars 2011 8 l’efficacité de futilisation des ressources et la compétitivité de l’économie sont elles aussi touchées Le morcellement des terres agricoles est en effet une préoccupation majeure en Al érie il représente un lourd handi veloppement de OF sg agricole et ont conduit à un recul de l’agriculture dans les zones périurbaines. Le paysage rural n’est pas reconnu. Plus de la moitié de la population agricole est constituée d’exploitations privées de subsistance et d’accès difficiles.
Elle est pratiquée par des agriculteurs disposant dune assise foncière très restreinte, suite aux partages successoraux qui ont morcelé et partagé les terres entre héritiers, réduisant ainsi à quelques fragments es parts des terres individuelles à chaque génération. Le détournement des terres agricoles de leur vocation initiale tel que le changement de classification foncière agricole en classification urbaine est fréquent. Ceci a contribué au détournement des terres agricoles à d’autres usages non agricoles. La Kabylie représente près de 4 millions d’habitants, soit 12% de la population totale de l’Algérie (34 millions d’habitants).
Cependant, faute d’une exploitation adéquate des richesses de la région, le chômage au niveau local est estimé à plus de 20% de la population active, un taux fortement upérieur à la moyenne nationale qui est de 11%. 4 L’économie traditionnelle de la région repose sur l’arboriculture (figuiers, oliviers notamment), et l’élevage. La Kabylie abrite aujourd’hui un certain nombre d’industries agroalimentaires qui vient elle aussi supplanter peu à peu l’agriculture de montagnes. Enfin, il est important de signaler que l’une des principales ressources financière de la kabylie, provient des transferts effectués par sa diaspora en Europe, en particulier par un grand nombre de retraités. Ces derniers prennent de l’âge et se raréfient de plus en plus, ce qui xpose la Kabylie à un risque d’aggravation de sa situati onomique. g Kabylie à un risque d’aggravation de sa situation de crise économique. 5/ La Kabylie se vide de ses enfants, L’exode rural massif commence dès l’indépendance Cargent provenant de l’immigration a constitué dès lors une force économlque maJeure qul a contribué à un exode massif de la population active . Par centaines de milliers les kabyles ont déserté leurs montagnes pour aller travailler dans les villes algériennes ou à IEtranger.. Pourtant avec un climat de type méditerranéen, sub humide humide , les terres de Kabylie igurent parmi les mieux arrosées du pays et offrent de ce fait un potentiel non négligeable pour l’activité agricole de montagne.
L’olivier, le figuier connaissent une forte concentration dans la région depuis des siècles, et constituent la base d’un système agraire vivrier, complété selon les potentialités par quelques céréales, des légumineuses, des fruitiers et un petit potager pour ceux qui disposent de l’eau en saison sèche. I y existe également un fort potentiel forestier très adapté aux activités forestières. Les produits de Terroir, les Indications Géographiques et le Développement Local Durable es Pays Méditerranéens, Options Méditerranéennes, A na89, 2009 4 Voir bibliographie Internet occidentalisée » dans un sens a abandonné nombres de ses activités manuelles traditionnelles qu’elle a hérité de génération en génération et qu’elle avait préservé jalousement.
Les choses semblent néanmoins changer ; le chômage et l’absence d’autres alternatives pouvant garantir une assise sociale durable, la Kabylie semble songer à un retour aux sources. Malgré les transformations et autres mutations socioculturelles et économiques, la région n’a jamais rompu avec ses racines. L’agriculture, qui constituait jadis, inon la seule ressource de vie pour la famille kabyle, commence à renaître de ses cendres. Force est de constater, en effet, que les différentes filiales relatives aux secteurs sont en vogue. Les jeunes et moins jeunes accordent beaucoup plus d’importance au domaine agricole. Un secteur qui fait vivre certes, mais les surfaces de terres labourables sont faibles, la surpopulation, le morcellement généré par le système de l’héritage des paysans s’amenuise..