Verstraete Thierry, Saporta Bertrand, Création d’entreprise et entrepreneuriat, Editions de FADREG, janvier 2006 (http://www. adreg. net).
THIERRY VERSTRAETE ET BERTRAND SAPORTA CREATION D’ENTREPRISE ET ENTREPRENEURIAT @ LES ÉDITIONS DE CADREG Collection « De la recherche à la pédagogie » dirigée par Gilles Pac ISBN : 2-916432-00-0 82 p g et entrepreneuriat, Editions de PADREG, janvier 2006 Les éditions de PADREG ont comme objectif de promouvoir la diffusion par Internet de travaux et de réflexions académiques trop volumineux pour faire l’objet d’un article dans une revue scientifique, trop courts pour donner ieu à la production d’ouvrages diffusables dans le format papier classique, ou aux publics trop confidentiels pour que ce format puisse être amorti.
Elles offrent ainsi la possibilité de publier des recherches avec tous leurs détails méthodologiques, des essais et, avec l’autorisation des revues concernées, des rééditions d’articles tirer cet exemplaire sur papier (à titre personnel), le logiciel permettant sa lecture offre, dans son module d’impression, la possibilité d’ajuster la taille. Il est ainsi possible de respecter celle de la conception (20cm x 13,5), prévue pour ptimiser la lecture à l’écran, ou lui faire couvrir la surface de votre papier (par exemple A4, US).
Ce même logiciel offre une fonction permettant l’affichage plein écran pour une lecture confortable du document. Les touches « PgDn » et « PglJp » (parfois représentées par une flèche vers le bas pour l’une, vers le haut pour rautre) du clavier font alors défiler respectivement les pages vers la suivante ou la précédente. Selon le code de la propriété intellectuelle, le contenu du présent ouvrage ne peut faire l’objet d’une appropriation par autrui.
Toutefois, la diffusion, dans le respect de a forme électronique actuelle, de cet ouvrage est autorisée par Hauteur, les directeurs de collection et l’ADREG. 2 Des mêmes auteurs : Verstraete T. (2003). Proposition d’un cadre théorique pour la recherche en entrepreneuriat PhE = f [ (C x S x P) c (E x 0) 1, Editions de l’ADREG, décembre Verstraete T. (2002). Essai sur la singularité de l’entrepreneuriat comme domaine de recherche, Editions de l’ADREG, janvier Verstraete T. (2000). Dir. , Histoire d’entreprendre – Les réalités de l’entrepreneuriat, Editions Management et Société, 2000 Verstraete T. 1999). Entrepreneuriat. Connaître l’entrepreneur, comprendre ses actes, L’Harmattan collection Economie et ln 2 82 la PME, Montchrétien Saporta B. (1989). Marketing industriel, Eyrolles 3 Autres ouvrages publiés aux éditions de l’ADREG • BONCLER J. ; HLADY-RISPAL M. (2003). Caractérisation de l’entrepreneuriat en économie solidaire, Editions de l’ADREG, décembre (ISBN : 2-951800746) COSSETTE p. (2003). Cartes cognitives et organisations, Editions de l’ADREG, septembre (ISBN : 2-951 80074-6) MARION S. ; NOEL X. ; SAMMIJT S. SENICOURT P. (2003). Réflexions sur les outils et les méthodes à l’usage u créateur d’enteprise, Editions de l’ADREG, juillet (ISBN 2-9518007-3-8) MARCHESNAY M. (2002). pour une approche entrepreneuriale de la dynamique Ressource-compétences Essai de praxéologie, Editions de l’ADREG, mai (ISBN 2-9518007-1-1) VERSTRAETE T. (2002). Essai sur la singularité de l’entrepreneuriat comme domaine de recherche, Editions de l’ADREG, mai (ISBN : 2 9518007-0-3) Ces ouvrages sont à charger à partir de Vadresse http://www. ditions-adreg. net 4 et entrepreneuriat, Editions de l’ADREG, janvier 2006 3 82 1. CHIFFRES ET ENJEUX DE LA CREATION D’ENTREPRISE 19 2. 3. 4. 5. De la petite entreprise à la création d’entreprise : historique d’une réhabilitation Les chiffres-clés de la création d’entreprise en France Structures et profils de la création d’entreprise française Les disparités spatiales de la création d’entreprise Les enjeux de la création d’entreprise CHAPITRE 2.
ACTEURS, PROCESSUS ET MILIEUX DE LA CREATION D’ENTREPRISE 21 38 50 61 74 86 Une grille de lecture entrepreneuriale de la création d’entreprise Profils et parcours de créateurs d’entreprises es processus menant à la création d’entreprise Contextes et milieux de la reprise 4 82 ptimiser les échanges de valeur avec les partie prenantes Les composantes personnelles et sociales de la vision entrepreneuriale CHAPITRE 5.
DE L’IDEE AU PLAN D’AFFAIRES L’idée sans laquelle les affaires ne peuvent s’imaginer Copportunité d’affaires, ou la rencontre entre une idée et la réalité socio-économique Le modèle d’affaires ou business model : point de jonction entre un porteur et ses parties prenantes e plan d’affaires ou business plan : écrire sa vision pour convaincre, planifier et guider CHAPITRE 6.
ENTREPRENDRE EN DIRIGEANT CONCLUSION Guider les membres de l’organisation impulsée Recourir au conseil et affiner sa vision stratégique Contrôler le développement de son entreprise 244 254 275 285 324 325 S 82 renseignements fournis par l’APCE utiles à l’écriture des parties statistiques de l’ouvrage (http://’. n. n. w. ‘ apce. com) ; Les membres de l’équipe « Entrepreneuriat et Stratégie » (http:// www. ifrege. om) de l’Université Montesquieu Bordeaux IV pour leurs critiques et leur implication dans la pédagogie de l’entrepreneuriat ; NOTE AUX ENSEIGNANTS Tout un matériel pédagogique accompagne cet ouvrage, reprenant plus de 15 années de pratique de ‘enseignement de l’entrepreneuriat, et alimentera, à partir de mars 2006, le site de l’ADREG http://www. adreg. net et celui de ses éditions (http://www. editions-adreg. net). Les enseignants désirant se servir de ce matériel peuvent se rapprocher des auteurs pour obtenir des informations supplémentaires.
Des missions d’ingénierie pédagogique sont effectuées par les membres de l’équipe « Entrepreneuriat et Stratégie » de l’IFREGE. 10 INTRODUCTION Cet ouvrage, fruit d’une longue collaboration entre les deux auteurs, interpelle tout d’abord par le choix de son titre, qu’il convient de justifier, avant d’exposer ceux ui ont guidé son contenu, et entraîné la mise en place de son architecture, composée de deux grandes parties comprenant chacune trois chapitres. ntrepreneuriales concernent en fait toutes les entreprises, y compris les plus grandes, si elles ne veulent pas s’enliser dans une inertie bureaucratique les rendant impropres à toutes les initiatives que demandent les environnements compétitifs d’aujourd’hui. Toutefois la création d’entreprise proprement dite attire de plus en plus l’attention, au point que ses statistiques sont interprétées comme un des indices les plus marquants du dynamisme ?conomique d’une région ou d’un pays.
D’autre part, le phénomène en vertu duquel une personne, parfois une équipe, fait émerger une nouvelle organisation est une affaire extrêmement sérieuse, même si l’initiative reste modeste. Pourquoi, s’il en était autrement, se seraient mobilisés à son chevet, depuis de nombreuses années, les pouvoirs publics et les très nombreux organismes de conseil et de soutien qui contribuent à améliorer les chances de succès des entreprises ainsi lancées ?
Dans le même temps, se sont multipliés les cycles de formation dédiés à la réation d’entreprise, au service desquels 11 sont disponibles un grand nombre de manuels généralistes ou plus spécialisés. Dans ces conditions, se pose la question du positionnement du présent ouvrage, et de la contribution qu’il peut représenter par rapport aux publications existantes. Cessentiel de la réponse se trouve dans la deuxième partie du titre, qui révèle un souci majeur, que l’on trouvera dans la totalité de l’ouvra e (à Pexception peut-être du premier chapitre), et q DE 582 intéressés par ce thème, un éclairage privilégié.
Cet éclairage est celui d’un domaine disciplinaire en leine expansion, l’entrepreneuriat, lequel, nous le reconnaissons, ne parle pas uniquement des créateurs et de leurs projets (quoique pour certains modèles l’entrepreneur reste un créateur en ce sens que le changement par la création est endémique à son statut), mais dont les apports, notamment au niveau de la recherche, renouvellent sans cesse la manière d’appréhender des problèmes à la solution desquels des recettes simplistes sont encore trop souvent proposées.
Si personne ne conteste aujourd’hui le caractère entrepreneurial au sens académique du terme des créations d’entreprises nnovantes ou tout simplement ambitieuses, une objection pourrait être soulevée à propos des initiatives les plus modestes, de loin, comme on le devine, les plus nombreuses. Mais nous montrerons, à cet égard, que créer son propre emploi, sans pour autant avoir pour objectif de faire grandir l’organisation mise en place à cet effet, est un événement entrepreneurial, surtout si l’on s’intéresse aux processus qui ont précédé une décision qui n’a jamais rien d’anodin.
Si les porteurs de projets de ce type peuvent considérer la lecture de ce manuel comme un détour de production peut-être isproportionné par rapport aux autres investissements dont ils ont la nécessité absolue, il n’en est pas de même de leurs conseillers, qui y trouveront, du moins nous l’espérons, de nouvelles pistes pour leur poser les bonnes questions, et 12 (http://www. adree. net). 8 82 d’aboutir à un véritable diagnostic des situations qui leur sont présentées.
Quant aux porteurs de projets plus ambitieux, quelle qu’en soit la nature, ils constituent, avec leurs conseillers, la cible privilégiée de cette publication, en même temps, bien entendu, que les étudiants auxquels elle est en premier lieu destinée. La deuxième originalité du présent ouvrage réside dans le double regard apporté sur la création d’entreprise, et qui va justifier les deux grandes parties qui le divisent.
Dans la première Se situer pour comprendre il s’agit d’éclairer la compréhension du phénomène, en privilégiant la position de l’observateur. Les questions posées sont du type : de quoi parle-t- on ? Comment la création d’entreprise se mesure-t-elle d’un point de vue statistique, et que deviennent les entreprises nouvellement créées ? Quels sont les acteurs, les processus et les milieux dont l’action conjuguée boutit à ce que sur un territoire, un flux donné de créations se manifeste, alors qu’il est proportionnellement inférieur ailleurs ?
Quels sont les apports les plus récents de la recherche pour nous éclairer sur ces questions ? Cette dernière orientation nous conduira à privilégier, tout au long de cette partie, l’insertion d’encadrés en quelque sorte auto- suffisants, dont la consultation permettra au lecteur, s’il le désire, de découvrir l’essentiel des résultats d’un travail de recherche sur une question donnée, sans avoir à accéder au document original.
La deuxième artie du manuel (« Réussir ? entreprendre ») prend, pour sa part, un ton plus normatif, puisqu’il s’agira alors d’éclairer la gestion du phénomène, en présentant au créateur d’entreprise lui-même (et à ses conseillers) une série de méthodes et d’outils pouvant l’aider à mettre au point son projet, à réuss 9 82 conseillers) une série de à réussir le démarrage de son affaire, et à se préparer dès que possible à planifier ce que sera son avenir.
Si, dans cette seconde partie, l’éclairage entrepreneurial reste aussi central que dans la première, d’autres emprunts, plus classiques, 3 complètent systématiquement le propos. Nous pensons en effet qu’il serait regrettable de ne pas faire profiter le créateur d’entreprise des enseignements de la stratégie, du marketing, de la théorie des organisations, de la psychosociologie, à condition de sélectionner à l’intérieur de ces corpus ce qui peut être le plus profitable à des affaires en démarrage.
On devine toutefois que le format de cet ouvrage interdit un exposé détaillé de ces différents champs disciplinaires, et les indications bibliographiques, plus nombreuses que dans la première partie, nviteront souvent le lecteur à s’y référer s’il souhaite approfondir ses connaissances conceptuelles.
Le même lecteur aura également compris que le présent ouvrage n’a pas pour vocation de se substituer aux publications à vocation plus opérationnelle qui existent sur le marché, et vers lesquelles il se tournera s’il souhaite obtenir des réponses immédiates aux multiples questions pratiques qu’il peut se poser. Abordant maintenant plus en détail le contenu proprement dit du manuel, nous souhaitons faciliter pour le lecteur une appré de l’ensemble, en 0