La Vierge aux rochers de Vinci

1) Introduction Cet exposé portera sur « La vierge aux rochers » de Léonard de Vinci. En premier lieu, vous pourrez trouver des informations sur Léonard de Vinci. Ensuite 2) Qui était Léonard de Vinci ? Léonard de Vinci est né le 15 avril 1452 à Vinci en Italie et est décédé le 2 mai 1519 à Amboise (France). Ce fut l’un des plus grands peintres de la Renaissance. Il est l’auteur de nombreuses œuvres très connues, tel que «La Swipe View next page to vien « ext Joconde « L’annonc- Vierge aux Rochers » Léonard de Vinci fut avait des connaissan es sciences, l’urbanis t notamment « La xpose. t en effet, il omaines : l’art, ‘ailleurs le père de l’avion, du sous-marin et du parachute. Mais, il est surtout reconnu pour ses talents de génie en peinture. 3) Histoire de fœuvre La Vierge aux Rochers est un tableau de Léonard de Vinci. Ce tableau réunit sous un même nom, deux versions, représentant toutes deux la Vierge Marie, Jésus, Jean le Baptiste et l’ange Uriel. La première version réalisée aux environs de 1483, est exposé au très célèbre musée du Louvre à Paris.

La seconde version st quant à elle conservée à la National Gallery de Londres, et daterait de 1506. 1506. Léonard de Vinci aurait réalisé cette œuvre pour l’Immaculée Conception San Francesco Grande de Milan. Mais pourquoi disposons- nous à ce jour de deux versions ? La première version de l’œuvre pouvait prêter à confusions, quant à l’identité des personnages. Une seconde version a donc vu le jour pour lever tout soupçon. 4) L’œuvre C’est la représentation de la sainte famille dans une grotte lors de sa fuite en Égypte. ) Personnages : Premièrement, les personnages présents sont la Vierge Marie, Jésus-Christ, saint Jean le Baptiste, et l’ange Uriel. Ils sont disposés sous forme de demi-cercle, suivant un schéma pyramidale où la tête de la Vierge occupe le sommet. La pyramide étant le symbole de la Trinité. es personnages sont liés entre eux par un jeu de gestes et de regard. Etonnement, la Vierge vêtit de son traditionnel habit bleu, entoure de sa main droite l’enfant à sa droite (Jean-Baptiste) et non Jésus. Plusieurs thèses ont étés avancées quant à la signification de ce geste.

Ce serait un signe de protection, car Saint Jean Baptiste yant perdu sa mère fut sous la rotection de sa tante, qui n’est autre que Marie ou alors c une invitation pour Saint 2 DE s Jean-Baptiste vers Jésus. Jean-Baptiste quant à lui, joint les mains en signe de prière en direction de Jésus. Ce dernier est assis aux côtés de l’ange Uriel qui assiste à la scène tout en plaçant sa main autour du dos du Christ. Au- dessus de sa tête plane la main de la Vierge. La main d’Uriel semble désigner Jean le Baptiste.

Mais certaines radiographies de ce tableau mènent à penser que le doigt désignerait le ventre de la vierge et non Jean le Baptiste. Son doigt Interromprait alors la relation crée par la main de la Vierge et Jésus. Le doigt d’Uriel indiquerait donc « la nature divine de l’enfantement » b) Deux versions La disposition des personnages ne tarda pas à prêter à confusion. En analysant le tableau dans sa globalité, nous pourrions penser que Jésus est assis à la droite de Marie et non Jean la Baptiste. Car traditionnellement, Jésus est plus proche de Marie et l’ange Uriel est lui associé à Jean le Baptiste.

C’est une des raisons pour lesquelles une deuxieme version de la Vierge aux rochers a vu le jour. Cette deuxième version était destinée à satisfaire la Confrérie (de l’immaculée conception de Milan). On observe plusieurs différences entre ces deux ‘tableaux’. Dans la seconde version, les personnages plus volumineux et munis d’auréoles, excepter Uriel qui lui n’en porte pas. Jean le Baptiste présente une croix, ce qui I 3 OF s d’auréoles, excepter Uriel qui lui n’en porte pas. Jean le Baptiste présente une croix, ce qui lèverait le doute sur l’identité des deux enfants.

L’ange Uriel ne désigne plus rien avec son doigt. Le jour emble levé dans le second tableau, contrairement au premier où les couleurs sont moins lumineuses. c) Paysage Derrière les personnages se déploie un paysage rocailleux. La lumière n’est pas la même dans les deux versions. En effet, dans la première le jour ne semble pas levé, c’est un paysage brumeux ; contrairement à la deuxième où l’on peut observer une lumière fort présente, ce qui donne un teint de porcelaine aux personnages. Au-dessus de la tête de Jean-Baptiste se trouve un rocher ayant la forme d’une main.

La Vierge aux rochers, présente quelques éléments symboliques, u baptême et de la crucifixion. Tel que la zone aqueuse au second plan, qui serait une « préfiguration » du baptême. De longues et fines feuilles d’iris sont présentes, et sembleraient faire allusion au glaive des douleurs qui transperça le cœur de la Vierge lors de la crucifixion. Léonard de Vinci passionnés pas ses études de biologie et de géologie aurait aussi replacés trois autres éléments primaires : l’eau, la roche, le soleil (essentiellement présent dans la seconde version).

Comme précisé plus haut, l’eau serait un rapport avec le aptême, mais ce serait égaleme 4 OF S baptême, mais ce serait également un signe de la pureté de Marie. Ce qui créerait une relation avec flmmaculée Conception (rappelons-le ce tableau étant destiné à cette confrérie). 5) La Vierge aux rochers inspira un poème Le tableau de Léonard de Vinci eu un tel impact sur la société, qu’il fut source d’inspiration à Jean-Paul Labaisse pour l’un de ses poèmes. Le poème : « Elle se tient, paisible, en les lueurs étranges, Et douces, des rayons d’un soleil i nconnu , Cheveux blonds et bouclés, le teint rose, joufflu,

Saint Jean s’est incliné vers Jésus, petit ange. A droite, le visage embaumé de lumière, Une femme est assise, et se tourne, très douce – Et les deux chérubins, allongés sur la mousse, Se regardent, se font des souris, sans manières. Des rocs, des rochers bruns montrent leurs formes rondes, Se découpant, lointains, dans le ciel ébloui ; Partout se répand la lumière blanche et blonde. Serait-ce le matin, le soir, l’après-midi ? Sommes-nous au printemps, à l’hiver, à l’été ? O douceur de ce jour, en la Sainte Clarté ! » Jean-Paul Labaisse, 1995. S OF s