‘école des femmes : Molière – Support : « L’EcoIe des femmes » de Molière Acte – scène 1 -vers 123 à 148 (la tirade d’Arnolph) Analyse du texte : LECTURE ANALYTIQUE N 0 1 DE « L’ECOLE DES FEMMES » DE MOLIERE – Problématique : En quoi peut-on dire qu’il s’agit d’une scène d’exposition ? Plan de la lecture analytique : ) Le processus de dévoilement du personnage d’Arnolphe et de son projet A) Condition sociale : B ) Un extravagant au femmes Il ) La question de la A) Sûr de lui et de so OF4 p g sur l’éducation des B ) Folie lui enlève toute lucidité Ill ) Intention de l’auteur
A ) Sur le plan dramatique 3) Sur un plan philosophique Questions • -A Comment le personnage d’Arnolphe se dévoile t’-il . Au niveau de la condition sociale . Au niveau de son caractère . Au niveau de la conception du mariage B En quoi peut-on dire qu’il est extravagant? – Pourquoi ses positions concernant les femmes sont-elles inquiétantes? – En quoi est-il philanthrope ou pas? – Définir « barbon » grand charisme? – Ses positions concernant les femmes sont-elles significatives et représentatives de l’état d’esprit de l’époque? – Quel personnage emblématique s’oppose diamétralement ?
Arnolphe parmi tous les personnages de la pièce de Molière? B Son complexe de supériorité le rend t’-il lucide ou au contraire l’aveugle t-il? – Pourrions-nous qualifier son désir de domination ou de puissance de pathologique? Ill -A Quelle est la véritable intention de l’auteur sur le plan dramatique? – Peut-on dire que cela corresponde à ce que l’on attend d’une scène d’exposition? – Cela engendre t’-il une certaine attente chez le spectateur? B Sur le plan philosophique : – En quoi est-ce une critique sociale? – A quels niveaux? ) portrait d’Arnolphe A ) un bourgeois Nous apprenons qu’Arnolphe fait partie de la bourgeoisie.
Son appartenance sociale est d’emblée donnée. – « Je me vois assez riche… choisir une moitié qui tienne tout de mol » (vers 125-126) B) Un personnage machiste : un complexe de supériorité Derrière sa fausse philanthropie, Arnolphe se montre très rétrograde et machiste quant à sa façon de considérer l’éducation des femmes. Il se qualifie de philanthrope, homme tourné vers les autres ainsi que le suggèrent les vers 131 et 132, mais en fait c’est u 2 philanthrope, homme tourné vers les autres ainsi que le suggèrent les vers 131 et 132, mais en fait c’est un personnage aux et à double face.
Il a un caractère autoritaire, borné, possessif, vers 124 : « en femme comme en tout » Il considère la femme comme un être inférieur et en matière d’éducation la préfère inculte et incapable de se remettre en question pour la garder soumise et dépendante : « une femme qui tienne tout de moi » – non éduquée, « idiote » Il faut donc qu’elle soit coupée du monde extérieur, « je l’ai mise ? l’écart » : de manière à garder toujours une main mise sur elle.
De son point de vue sur cette question, nous pouvons déduire que nous avons un homme qui a une peur maladive de la emme. Il La question de la moralité de ses actes et de ses intentions Le lecteur a du mal a ressentir de l’amitié pour ce personnage grotesquement en proie à son complexe de supériorité. Il en devient ridicule. Son obsession de dominer traduit de manière très violente son manque d’assurance en lui. II craint que tout ne lui échappe.
Il frise la folie. La question de la moralité et de ses actes se pose A ) Une autorité déplacée L’autorité du personnage fait rire le spectateur mais le concerné, Arnolphe est incapable de prendre du recul par rapport à ses crises aigues d 3 oncerné, Arnolphe est incapable de prendre du recul par rapport à ses crises aigues de besoin de domination. Il estime pouvoir élever Agnès comme il le souhaite et finir par l’épouser.
La question de la moralité est abordée seulement par le spectateur qui juge cet homme et ses abus d’autorité. B ) Un manque de lucidité à la limite de la folie Besoin maladif de contrôler et d’exercer sa puissance. Cela lui enlève tout scrupule et toute lucidité « la rendre idiote… « , « Je l’ai mise à récart… » (vers 145-146) Ill ) Les intentions de Molière – une scène d’exposition : l’intrigue est posée. Les personnages sont présentés (Arnolphe : directement, Agnès : indirectement).
Nous avons en outre une attente chez le spectateur qui est impatient de découvrir la personnalité d’Agnès. B ) Sur un plan littéraire et philosophique Nous avons une critique sociale doublée dune dénonciation des abus de pouvoir de l’homme sur la femme. Molière prend le parti de la femme trop souvent abusée et réduite au niveau du mariage à l’autorité absolue de son mari qui exerce de manière toute puissance ses droits sur elle. La dialectique est plus celle du maître et de la femme 4