Ecole des femmes

L’extrait étudié appa nt dramatiques. OF4 ext page ir le lecteur sur son nœuds Scène qui ressemble à 13 car Ar et Ag conservent leurs positions respectives. Ar est un barbon autoritaire et Ag est une jeune femme soumise. Dans cette scène Ar apparait comme un prêtre car il s’engage dans un sermon qui se voit terrifiant mais qui le ridiculise. Ici, Molière attaque les dévots et prend le partie de l’humour des libertins. I/ UNE RELATION DESEQUILIBREE ENTRE HOMME ET FEMME 1.

La femme, propriété de l’homme – la femme est soumise à l’homme (tutelle patriarcale / tutelle maritale) : « l’une est moitié suprême et l’autre subalterne » ccent mis sur les 2 adjectifs aux sonorités voisines + place de ces adjectifs (l’un à la césure / l’autre à la rime) – autorité cf : modalités impératives « levez la tête et tournez le la jeunesse contre la fortune Agnès doit considérer comme un honneur un mariage qui l’élève socialement : « Je vous épouse, Agnès ; et cent fois la journée vous devez bénir l’heure de votre destinée. « « vil état de villageoise » / « honorable bourgeoise » : place des mots à la rime (rime riche), accentués – appel à la reconnaissance, à la gratitude 3. « L’obligation en mariage » Arnolphe ne formule pas de demande en mariage ; il oblige Agnès à l’épouser. Le mariage n’est pas source de plaisir mais contrainte. Le sermon d’Arnolphe présente le mariage selon une argumentation fondée sur des valeurs morales. TR : la scène donne l’occasion à Molière de montrer l’inégalité hommes/femmes.

Mais, au-delà des simples individus se dresse le tableau de toute une société. Il/ UNE SATIRE DE LA SOCIETE 1. Un comique satirique l’extrait se caractérise par sa fonction argumentative. Il s’agit d’enseigner cf : « movere, docere, placere » Le comique s’exerce ici encore aux dépens d’Arnolphe qui incarne es défauts d’une société trop rigoriste. – Grossissement d’énumérations, accumulation (rhétorique du rire) : « son mari, son chef, son supérieur et son maître » 2.

L’instrumentalisation de la religion – Arnolphe = archétype de celui qui utilise la religion pour son profit personnel. Il annonce ainsi le personnage éponyme de de Tartuffe ou l’imposteur. (qui est un faux dévot). – Arnolphe recourt dans sa tirade au lexique de la religion et plus précisément au thème de l’Enfer qui attend Agnès si elle succombe aux avan 2 de la religion et plus précisément au thème de l’Enfer qui attend Agnès si elle succombe aux avances du jeune « blondin Horace.

Cf: « enfers/ chaudières bouillantes/ diable » – la religion est ici instrument de domination cf : Jean DELUMEAU « Christianisme de la terreur ») – Molière, à travers la bouche d’Arnolphe, condamne une société reposant sur la peur et la contrainte. – assimilation d’Arnolphe à Dieu 3. Deux types de société qui s’affrontent : dévots contre libertins – on retrouve dans la scène l’opposition qui divise dévots/ – Arnolphe représente les dévots qui condamnent les libertins « Le mariage, Agnès, n’est pas un simple badinage.

A d’austères devoirs le rang de femme engage » structure circulaire du vers = fermeture de la pensée d’Arnoplhe + échos sonores et antithèse austères devoirs/ badinage – le discours d’Arnolphe permet au public de voir les 2 aspects de la société de l’époque : dévots et libertins (coquettes) TR : la scène 2 offre une satire grinçante de la société à l’époque de Molière : un monde dans lequel les jeunes gens subissent la tyrannie d’austères dévots.

Cette représentation de la société va créer une polémique sans précédent. Ill/ LA DIMENSION POLEMIQUE DE LA SCENE (axe plus difficile outenir, senrez-vous de ces éléments pour la conclusion) 1. La portée subversive de la scène Molière s’amuse à l’aide des maximes à parodier les IO commandements bibliques. La péroraison d’Arnolphe (discours de conclusion) s’apparente à un sermon. Il invite Agnès à « savoir 3 péroraison d’Arnolphe (discours de conclusion) s’apparente à un sermon.

Il invite Agnès à « savoir son office Plus loin, Agnès lira les maximes que lui dicte son directeur de conscience mais certaines de ces maximes ont des connotations grivoises. Molière ici désacralise le discours religieux d’Arnolphe. Discours confus d’Arnolphe 2. La réception de la scène par le public Cette scène en 1 662 est jouée au Palais Royal par Molière qui tient lui-même le rôle du barbon/ Armande Béjart jouant le rôle d’Agnès.

Molière s’en prend à une idée combattue à son époque les préceptes religieux ne conduisent pas les jeunes à se conduire sagement. 3. La dimension intertextuelle de la scène Molière répliquera par l’écriture de La Critique de L’Ecole des femmes visant à ridiculiser ses détracteurs. CONCLUSION Molière se livre à une satire de la société dans laquelle la femme st cantonnée à son rôle d’épouse soumise.

Les pratiques religieuses sont remises en cause dans cette scène car la religion devient l’adjuvant d’Arnolphe. Cest le discours religieux qui lu permet d’assujettir Agnès. Le comique est ici satirique : il a pour but la critique de la société. La scène représente en effet deux parties du monde : les dévots et les libertins. Agnès dans cette scène écoute son tuteur et lit docilement ses maximes. L’éducation d’Arnolphe porte -telle ses fruits ? Comment le titre L’Ecole des femmes résonne-t-il dans cette scène ?