critique de theatre

1-La famille de Myriam est une famille biparentale dont on compte environ six personnes. On y retrouve le père, la mère, Myriam (l’ainée de la famille), deux frères et une sœur. Le père a 52 ans. Il a fait des études collégiales et des études à la Polytechnique. Il est d’origine Tunisienne et est Musulman. Il n’a pas une profession spécifique et possédait à une certaine époque une épicerie à Montréal. La mère a 50 ans et a reçu un peu de formation en soins infirmiers. Elle est québécoise d’origine et convertie à l’Islam Sa profession n’a pas été spécifiée et n’a jamais travaillé depuis u’elle a eu ses enfants.

Myriam est âgée de 22 ans. Elle est en soins infirmiers et a fait le cégep dans le dom elle aussi est musul consacrer à ses étud Le premier frère a 20 aussi d’origine Québ particulière. p g e Québécoise, ailler afin de se en Urbanisme. Il est Il n’a de profession La sœur âgée de 18 ans, a fait des études collégiales. Elle est bien évidemment née au Québec. Elle a renoncé à sa religion musulmane et on n’a pas fait mention de sa profession. Le jeune frère a 17 ans et a fini ses études secondaires. ?galement d’origine Québécoise, il est également musulman.

Il n’a pas une profession bien définie mais il travaille dans une usine ShAipe to Wew next page usine. Dans l’entrevue de Myriam, on peut remarquer qu’elle vivait dans un milieu défavorisée. Le niveau de scolarité était très bas et ses parents vivaient du chômage. Elle a vécu une enfance difficile accompagnée par la peur de son père violent qui exerçait un pouvoir dominant sur la famille entière. À cause de cette vie difficile elle n’a pas pu réaliser son rêve d’aller en Médecine t qu’elle était obligée d’aller en soins infirmiers pour pouvoir retrouver plus rapidement son autonomie.

Son environnement était mouvementé dès sa naissance par l’incompréhension de la maladie de son père et les différents problèmes familiaux qui cela engendrait, comme elle a mentionné au début de l’entrevue : « j’avais besoin de sécuriser mon avenir à cause des problèmes familiaux que je vis encore, parce que c’est pas réglé et que je vivais cela intensément » 2-Pour la famille de Myriam, la dépression n’était pas considérée omme une maladie à proprement parler.

Elle était plutôt considérer comme un état de nervosité, qui d’après eux était dû à son incapacité à gérer ses émotions, l’on peut remarquer cette particularité quand elle a dit : « par nervosité, cela décrit un peu qu’il a de la misère à faire de la gestion de ses émotions, cela se voit par la description d’une nervosité qui le rend fou de rage Dans la culture Musulmane, les comportements agressifs de son père ne pouvaient pas être liés à une maladie, c’était considérer comme tabo 2 gressifs de son père ne pouvaient pas être liés à une maladie, c’était considérer comme tabou.

Les sautes d’humeur excessives associées au maniaco-dépressif de son père se manifestaient par une nervosité croissante, une agressivité, de l’anxiété, des pensées négatives qui se sont traduites par une envie de se suicider lors de sa dernière dépression , aussi l’insomnie, une perte d’appétit, des pensées obsédantes concernant l’argent, des troubles affectifs, des pertes de poids pouvaient être observer par a-t-elle expliqué dans ses phrases durant l’entrevue : « Devant a mère il prenait un couteau, il simulait, il se permettait de dire je vais me tuer, me poignarder, mais ma mère se débrouillait pour lui enlever le couteau « il avait beaucoup de difficulté à la maison , moi ma sœur et mes frères ,on a beaucoup de difficulté à compenser avec lui à cause de ses épisodes de rage, de colère qui faisaient peur, il ne savait pas comment parler, se contrôler, il nous criait après, il nous traitait de noms, on était un peu des misérables, c’était très difficile pour nous, parce qu’on était des enfants et on ne savait pas c’était quoi. ?? Les membres de sa famille ont toujours vu qu’il avait un problème de santé mais ils ne pouvaient pas comprendre à quel problème biologique s’associait ses comportements, donc c’était normal pour eux qu’il soit nerveux. 3- Pour Myriam le principal problème de santé de sa famille était lié à un manque d’argen 3 lié à un manque d’argent. Elle associait tout ce qui arrivait avec sa famille à la faute de son père qui voulait toujours être maître de lui-même et de son entourage, faisait elle remarquer en disant « mon père avait de la misère à entretenir une relation d’égal ? ?gal avec les autres, il fallait toujours qu’il se montre supérieur aux autres, montrer qu’il était le meilleur».

Les causes du problème de santé de son père peuvent être multiples mais ça vient surtout quand sa mère a commencé à avoir des enfants, et que cet environnement conflictuel, déchiré par un père agressif, dépressif, a permis trop tard à sa mère de comprendre que son père était maniaco-dépressif. Myriam pouvait associer chaque membre de sa famille ? des conséquences entrainées par les conflits que vivait sa famille. Prenons comme exemple le cas de son frère qui avait es difficultés à l’école à cause qu’il avait des problèmes de concentrations qui n’est autre que la résultante d’un milieu de vie instable où il n’a eu aucun support Des problèmes liés à une identité religieuse. Le fait de vivre dans une société différente leur mettait une barrière d’avoir des amis, ou de ne se sentir pas comme les autres et de ne pouvoir s’identifier.

Prenons le cas de sa jeune sœur qui souffrait d’un manque d’estime de sa personne avait constamment besoin d’attention et un rejet de sa personne et qui par la suit 4 ‘estime de sa personne avait constamment besoin d’attention et un rejet de sa personne et qui par la suite était obligée de partir. 5- Certaines maladies manifestées par des comportements différents ne sont pas perçues comme étant une maladie psychologique. Il a fallu des années pour que certains syndromes soient considérés comme facteurs de maladie. La famille du père de Myriam n’a jamais remarque qu’il était malade. Elle préférait comparer ses problèmes d’agressivités plutôt à une perte de contrôle de ses émotions.

On lui attribuait a responsabilité de ses conditions de vie, c’est-à-dire dire qu’il était nerveux et agressif parce qu’il voulait être au-dessus de tout le monde, ou eest parce qu’il avait problèmes économiques et que ça ne pouvait pas être une maladie. De plus son système de croyances face à la maladie faisait croire à sa femme que la réciprocité de l’agressivité pouvait être un moyen de protection pour ses enfants, d’où Myriam disait « si tu me frappes, si tu me touches, J’appelle la police et c’est fini Or sa maladie pourrait être associé à son niveau de formation, parce qu’il rêvait d’avoir a propre entreprise afin de subvenir aux besoins de sa famille « si tu veux ton gagne-pain, il faut que tu aies ta propre business » ainsi le complexe de supériorité du père de Myriam se justifiait par sa les valeurs de sa culture et non pas à cause de maladie.

Cependant pour certaines personnes de son entourag S et non pas à cause de maladie. Cependant pour certaines personnes de son entourage il était évident que son père avait un problème de santé, même un étranger pouvait le constater comme disait Myriam : « une fois, n homme avait dit à mon père : You are bipolar, et mon père avait demandé a ma mère c’est quoi ça ? Et ma mère avait dit : bipolaire ». Sa femme savait aussi qu’il était malade mais elle préférait la cacher par peur d’impliquer ses parents la dedans et qu’elle devrait traiter la maladie comme une musulmane, Myriam eut à répondre, quand l’infirmière lui a demandé, et la famille de ta mère comment voit-on cela ? ? Ma mère à essayer de le cacher, parce qu’elle avait honte aussi de ce qui se passait et elle ne voulait pas mêler ses parents et son frère et sa sœur a tout ?a, et lui ne l’aurait pas accepté non plus, qu’elle aille chercher de la famille parce que pour lui elle était supposée de traiter cela comme une musulmane. Myriam aussi dès l’âge de huit ans elle comprenait que son père avait un problème de santé, dès son jeune âge elle a commencé à en parler aux autres : « mon père est un malade mental, c’est un maniaco-dépressif, voil? avec quoi je vis ». Malgré qu’il fût malade on n’osait pas le lui faire remarquer, à tel point qu’on a associé sa maladie à  » une dépression » causée par un problème d’argent.