‘Uruguay : Contexte social et économique IDH (indicateur de développement humain) : Il s’agit d’un indice composé qui mesure la qualité de vie moyenne de la population d’un pays. Théoriquement, l’indice va de O à 1. Il tient compte de trois dimensions du développement humain (l’espérance de vie ? la naissance, le niveau de scolarisation et le standard de vie). p g Aujourd’hui, la plupart des pays latino-américain ont des IDH « élevé » (10 pays) ou « moyen » (7 pays). L’Uruguay est avec le Chili et l’argentine les champions du « développement humain ».
L’Uruguay se classe 48ème pays sur 187, avec un IDH de sur 1 filles la moyenne se situe à 7,95 décès pour milles naissances. % de la population dans les trois secteurs de l’activité economique L’économie de l’Uruguay est principalement basée sur l’exportation de produits agricoles et agro-alimentaires, ainsi que sur le secteur des services. Plus de la moitié des exportations du secteur agricole sont destinés au Brésil et à l’argentine qui appartiennent au Mercosur (Marché commun du Sud).
I. L’agriculture et la pêche : représente 7,5 % du PIB. L’Uruguay dispose de terres riches pour l’agriculture. rès de des terres sont consacrées à l’élevage de bétail (boeuf, mouton, chevaux et porc). Le riz est la principale récolte, suivi du blé, du mais et de la canne à sucre. Il existe également une culture maraîchère et fruitière ainsi qu ‘ une industrie vinicole. Il. Le secteur industriel : représenté 21,5% du PIB et emplois environ 22% de la population active.
Le traitement des produits agricoles et animaliers constitue la moitié de l’activité industrielle, laquelle représente environ un quart du PIB. Les autres activités de fabrication incluent les boissons particulièrement les Vins), les textiles, les matériaux de construction, les produits chimiques, le pétrole et le charbon. Ill. Les services contribuent à plus de 71% du PIB et emploie près de 70% de la population active, essentiellement dans les secteurs des services financiers et du tourisme. Pays « émergents » ?
On peut compter sur les pays émergents. C’est grâce à leur dynamisme économique que la croissance mondiale restera dans le positif. Le terme « pays st souvent un raccourci 2 dans le positif. Le terme « pays émergents » est souvent un accourci qui désigne les plus grands, les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine). Mais l’Uruguay par exemple est aussi un pays émergents. Etroit territoire, quatre fois plus petit que la France, situé entre le Brésil et l’Argentine est un point sur la carte économique mondiale et a de quoi nous étonner.
Ce petit pays a réalise une croissance de 16,3 % et pourrait bien afficher les 10 % de croissance du PIB sur l’année. Le PIB uruguayen avait augmenté de % en 2003 et il a bondi de 12 % l’année suivante. L’Uruguay récolte les fruits de plusieurs années d’efforts olitiques et économiques pour remettre en ordre un pays ruiné par la dictature militaire de la fin des années 1 970 jusqu’au début des années 1980. Dans les années 1950, le pays était aussi compétitif que l’Europe, mais a littéralement décroché de 1960 jusqu’en 2003.
L’économie uruguayenne reste dominée par l’agriculture, notamment le bétail, qui contribue à un peu moins de 10 % de son PIB. L’industrie agro-alimentaire est également un des moteurs de son dynamisme. Ces secteurs nourrissent son commerce extérieur. Ce sont eux qui ont facilité son décollage en 2003. L’Uruguay appartient à un bloc économique latino, le Mercosur, qui a vu le jour en 1991. Le pays en retire des facilités commerciales avec les autres membres du bloc que sont l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et le Venezuela.
Mais aussi avec l’Union Européenne, qui a en quelque sorte servi de modèle dans l’élaboration du Mercosur. Ce bloc économique fonctionne plutôt bien et en fait un des meilleurs exemples de « mini- mondialisation Ce 3 économique fonctionne plutôt bien et en fait un des meilleurs exemples de « mini-mondialisation Ces améliorations économiques n’ont pas réglé tous les roblèmes sociaux. 27 % de la population vivait sous le seuil de pauvreté en 2006. La même année pourtant, 2,33 millions de téléphones portables ont été vendus.
Le chômage atteignait 16,9 % en 2002 et 2003, mais il a été réduit à 10,4 % au premier semestre 2008. Son taux est même tombé à 7,9 % en août, selon les chiffres officiels. ‘Uruguay est volontaire pour améliorer l’emploi, réduire sa dette publique et équilibrer le budget de l’Etat, stimuler la consommation et l’investissement, notamment étranger. Le Pays a du potentiel et des moyens pour adopter un rythme de roisière propre à satisfaire ses besoins économiques et sociaux, grâce à quelques avantages comparatifs qu’il lui faudra utiliser avec intelligence.
Structure de la société + écarts de revenus faibles ou élevés La période qui a suivi la crise de 2002 dans les marchés émergeants a été faste pour l’Amérique Latine. Les économies se sont développées de façons intelligentes, la pauvreté et la répartition des revenus s’est légèrement améliorée. Pourtant, malgré cette évolution positive, la pauvreté, les inégalités et la marginalisation économique et sociale restent épandues dans la région, où la ré artition des revenus est historiquement parmi la pl monde. ‘etalent pas en mesure de satisfaire leurs besoin nutritionelles et autres. Tout comme la pauvreté, les inégalites de revenu se sont aussi atténuées dans la plupart des pays d’Amerique latine pendant les premières années du siècle . on constate que dans 15 des 18 pays étudiés (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Équateur, Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, Salvador, Uruguay et Venezuela) elle s’est améliorée. La répartition des revenus dans la région reste cependant ortement inégale.
Le revenu moyen par habitant des 10 % des ménages les plus aisés est environ 17 fois plus élevé que celui des 40 % les plus pauvres. Beaucoup de ménages sont donc sortis de la pauvreté, mais ils ne profitent pas vraiment de la croissance économique, ce qui ne devrait surprendre per- sonne la pauvreté, est bien plus sensible aux cycles économiques que la répartition des revenus. ‘inégalité de revenu existe de longue date; elle traduit de graves problèmes de stratification sociale et d’inégalité patrimoniale qui se transmettent de génération en génération. S