Bac Blanc

Les 4 documents traitent tous de la condition féminine mais àtravers différentes stratégies argumentatives : Tout d’abord on remarque que les textes de Voltaire, Olympe de Gouges et Simone de Beauvoir sont des discours argumentatifs alors que le dessin de Plantuest une caricature. Voltaire, Olympe de Gouges et Plantu sont Impliqués et font de leur argumentation l’expression de leur avis personnel. De nombrOeux modalisateurs sont utilisés dans les textes deVoltaire et de Olympe de Gouges qui montrent leur indignation face à la condition de la femme pour comble » 16 TA, « opprimer on sexe » 14 TB).

De plus leur implication est visible à travers lesmarques de l’énonciation (« je sois sujette » 14 TA ; « Dis moi » 13 TB) ainsi que Futilis pour intégrer et rallie De plus,Voltaire, en e ainsi que Olympe de Déclaration des droit 8 Swap next page » (Il) chez Voltaire dame de Grancey bule de la itoyenne utilisent des arguments d’autorité liés à Ianature servant à défendre Pégalité homme/femme.

De Gouges invoque également un argument religieux en faisant référence « au Créateur »(ligne 5) pour souligne le fait que la nature «dont tu semblevouloir de rapprocher »(17) e différencie ni dans le règne animal ni chez les végétaux le rôle de l’homme et de la femme. Dans l’extrait de Femmes, soyez soumises à vos maris, Madame de Grancey utiliseun raisonnement concessif à la ligne 10 : «certainement ( Sv. ‘ipe to mais » ainsi qu’à la ligne 15-16 où elle Intègre dans son argumentation une citation célèbre de Molière qu’elle démentit ensuite Ce corpus est composé de trois textes et un document de 1768 ? 1963.

Tout d’abord untexte de Voltaire « soyer soumises à vos maris « paru en 1768. De plus nous avons Olympe de Gouges qui a écrit « Préambule e la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » en 1791. Parailleurs le texte C est un extrait de «Le deuxième Sexe » écrit par Simone de Beauvoir publié en 1949. Pour finir nous avons un rétrospective des dessins d’humour de Plantu de Pannée 1999. Ici il s’agira decomparez les stratégies argumentatives de ces textes qui traite de la condition à travers différentes stratégies argumentatives : Toutd’abord dessin de Plantu est une caricature.

Voltaire, Olympe de Gouges etPIantu sont impliqués et font nombreux modalisateurs sont utilisés dans les textes de Voltaire t de Olympe de Gouges qui montrent leurindignation face ? la condition de la femme (« pour comble » 6, « opprimer mon sexe » 14 T). De plus leur implication est visible à travers les marques de l’énonciation (« je sois sujette » 14 ; « Dismoi » 13) ainsi que l’utilisation du pronom « nous » (Il) chez Voltaire pour intégrer et rallier ses lecteurs à sa cause.

De plus, Voltaire, en empruntant la voix de Madame de Grancey alnsl qu rallier ses lecteurs à sa cause. De plus, Voltaire, en empruntant la voix de Madame de Grancey ainsi que Olympe deGouges dans son préambule de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne utilisent des arguments d’autorité liés à la nature servant à défendre l’égalité homme/femme_ De Gouges invoqueégalement un argument le fait que la nature «dont tu semble vouloir te rapprocher »(17) ne différencie ni dans le règne animal. trois textes étudiés dans ce corpus sont des textes argumentatifs.

Les auteurs qui sont Voltaire, Olympe de Gouges et Simone de Beauvoir illustrent leurs idées avecdes arguments. A l’inverse le document iconographique réalisé par Plantu annonce une idée sans l’approuvée par des arguments. On observe que dans les Textes de Voltaire et de Simone de Beauvoirainsi que dans le dessin de Plantu le discours est indirect. En effet dans le texte de Voltaire la narratrice s’adresse à un Abbé qui représente l’image de Dieu, à qui elle délivre son véritablediscours. La question à la ligne 1 « Sommes-nous donc des esclaves ? ? confirme que Madame de Grancey n’attend pas de réponse précise mais souhaite juste faire part de son indignation et espère uneamélioration des conditions féminine. A contrario dans le texte d’olympe de Gouges le discours est direct. Cette femme s’attaque à tous les hommes en les ésignant par le pronom « tu » comme par exemple à laligne 3 : « Qui t’a donné le souverain empire d’opprimer mon sexe ? » pour que le locuteur soit concernés. On analyse également que d’opprimer mon sexe ? » pour que le locuteur soit concernés.

On analyse également que dans le passage du récit de Voltaire le narrateur concède unepartie de la thèse selon laquelle l’homme est supérieur aux femmes pour mieux la réfutés par la suite. Il est vrai que Madame de Grancey reconnait a la ligne 21 « qu’en général les hommes ont les musclesplus forts Cependant la thèse globale du discours reste que les femmes peuvent être ‘égal des hommes. A Yinverse les autres documents ne laisse paraitre aucune alternative à leurs opinions,alors que celle-ci peuvent être remise en questions.

L’argument suivant tiré de la ligne 21 du Texte D’olympe de Gouges : « il veut commander en despotes sur un sexe qui a reçu toutes les facultésintellectuelles » prouve que les auteurs veulent convaincre le locuteur en utilisant des hyperboles. On peut en déduire qu’ils exagèrent volontairement pour persuader les lecteurs qu’une femme peut Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, articles VI à XVI, manuel de français p. 64-565 ( 1791) L’extrait de Gouges est une déclaration des droits, cela est donc un texte argumentatif.

Olympe de Gouges défend la thèse que la femme doit avoir les mêmes droits que l’homme et par conséquent, les mêmes devoirs. En creux, Olympe de Gouges signifie que les femmes ne sont pas traitées de façon équitable par la société. Elle a l’espoir que la société entendra ses revendications et bien évidemment appliquera son texte. Elle prône pour l’égalité, la liberté, la tolérance, et au final le bonheur. Olympe de Gouges est né en 174 4 OF pour l’égalité, la liberté, la tolérance, et au final le bonheur. Olympe de Gouges est né en 1748.

C’est une femme de lettre, elle publiera en 1791, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne où elle y prônera l’émancipation de la femme. En 1793, elle montera à l’échafaud et sera condamnée a mort pour avoir soutenue les Girondins. Dans sa célèbre déclaration, elle affirmait – ironie du sort – « une femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également le droit de monter à la tribune Son texte est composé de dix sept articles et précédé par un préambule. Elle revendique l’égalité en droit de l’homme et de la femme. Cest un recueil de lois.

Déclaration des droits : documents précédant une constitution qui énoncent les droit et les libertés reconnus aux citoyens. Cette déclaration n’a jamais servi de base qu’elle qui soit, à une constitution. Elle est restée lettre morte. Elle utilise la troisième personne, le présent gnomique ou le présent de vérité générale, d’un ton solennel, sentencieux, faussement neutre, car elle y défend sa thèse. Elle utile la forme déclarative (affirmative ou négative). Elle présente une mise en page numérotée. Elle s’adresse à tout le monde. Cette déclaration e mentionne pas le lieu ni l’époque.

Domaine judiciaire ( Articles 7, 8, 9) Domaine économique ( 13, 14, 15 ) Domaine politique ( 6, 12, 16) Domaine moral-social ( 10, 11 ) Idéaux des Lumières : Egalité : elle inspire l’égalité des deux sexes et entre tous les citoyens « toutes les citoyennes et tous les citoyens « égaux « partage éga entre tous les citoyens « toutes les citoyennes et tous les citoyens « égaux », « partage égal « légalement » à pied d’égalité Liberté d’être oratrice sur la ribune, liberté d’avoir sa propre religion et ne pas embrasser la religion de son mari.

Article 61_a loi doit être l’expression de la volonté générale; toutes les Citoyennes et Citoyens doivent concourir personnellement ou par leurs représentants, à sa formation; elle doit être la même pour tous : toutes les Citoyennes et tous les Citoyens, étant égaux à ses yeux, doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.

Article 7Nulle femme n’est exceptée; elle est accusée, arrêtée, et détenue dans les cas déterminés par la loi: les femmes obéissent omme les hommes à cette loi rigoureuse. Cest une devoir, les femmes doivent obéir aux lois et subir les mêmes que les hommes. Article 8La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit et légalement appliquée aux femmes. Cest un droit. On ne modifie pas la loi selon le crime ou le sexe.

Article 9Toute femme étant déclarée coupable; toute rigueur est exercée par la Loi. Olympe de Gouges est juste et donc ne demande aucun traitement de faveur pour les femmes. Article IONul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes fondamentales, la femme a le droit de monter sur l’échafaud; elle doit avoir également celui de 6 OF doit avoir également celui de monter à la Tribune,’ pourvu que ses manifestations ne troublent pas l’ordre public établi par la loi. Une femme peut avoir le droit de mourir pour ses idées.

Parallélisme « échafaud « tribune droit échafaud= paradoxe. Article 1 1 La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de la femme, puisque cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfants. Toute Citoyenne peut donc dire librement, je suis mère d’un enfant qul vous appartient, sans qu’un préjugé barbare la force à dissimuler la vérité ; sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. Liberté de pensée, d’avoir ses idées religieuses.

Article 12La garantie des droits de la femme et de la Citoyenne nécessite une utilité majeure; cette garantie doit être instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de celles à qui elle est confiée. Article 13Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, les contributions de la femme et de ‘homme sont égales ; elle a part à toutes les corvées, à toutes les tâches pénibles; elle doit donc avoir de même part à la distribution des places, des emplois, des charges, des dignités et de l’industrie.

Les citoyennes payent l’impôt au même titre que les citoyens. Article 14Les Citoyennes et Citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique. Les Citoyennes ne peuvent y adhérer que par l’ nécessité de la contribution publique. Les Citoyennes ne peuvent y adhérer que par l’admission d’un partage égal, non seulement ans la fortune, mais encore dans l’administration publique, et de déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée de l’impôt. Les femmes ont le droit d’accéder aux mêmes charges que le hommes.

Elles doivent avoir le droit de répartir l’impôt car elles le payent. Article 151_a masse des femmes, coalisée pour la contribution ? celle des hommes, a le droit de demander compte, à tout agent public, de son administration. Elles ont le droit de déposer une requête. Article 16Toute société, dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a oint de constitution; la constitution est nulle, si la majorité des individus qui composent la Nation, n’a pas coopéré à sa rédaction.

La Nation doit faire respecter les lois. Ce texte, exigeant la pleine assimilation légale, politique et sociale des femmes, est le premier document a évoquer l’égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes. La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne constitue un pastiche critique de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui énumère des droits ne s’appliquant qu’aux hommes, alors les femmes ne disposaient pas du droit de vote, e l’accès aux institutions publiques, aux libertés professionnelles, aux droits de propriété, etc.

L’auteur y défend, non sans ironie à l’égard des préjugés masculins, la cause des femmes, écrivant ainsi que « la femme naît libre et demeure égale en droi BOF masculins, la cause des femmes, écrivant ainsi que « la femme naît libre et demeure égale en droits à l’homme L’on appelle volontiers « féministe » ce texte d’Olympe de Gouges. Pourtant, aucun des droits qui y sont déclarés n’est mis en avant comme étant un droit propre à la femme.

Aucun droit spécifique à la femme, comparable à la manière dont un éminisme plus tardif a pu se représenter le droit à l’avortement, ou le droit au congé de maternité, par exemple, ny figure. BILAN SEQUENCE NOI : Tous ses auteurs pensent la différence féminine mais à l’aune du masculin, mise à part Olympe de Gouges. Si ce n’est Rousseau, les autres sont sensibles à l’injustice de leur sort comme Marivaux, sollicitent pour elles plus d’équité comme Diderot et réclament une éducation égale comme Laclos.

Les auteurs des Lumières ont le mérite de soulever la question de la place de la femme dans la vie de la cité, mais seule Olympe de Gouges, à la fin du siècle, evendiquera l’égalité des deux sexes. Il semble que l’esprit des Lumières, pourtant nettement reconnaissable dans chaque texte, n’ait guère profité aux femmes. Former des groupes de 3 ou 4 apprenants et leur demander de choisir entre deux dates 1789 ou 1949.

Faites l’activité 1 de la fiche apprenant. Mise en commun à l’oral. Laisser les apprenants discuter, certains évènements ou certaines idées pouvant être pour les deux époques. Pour votre époque – Que savez-vous d’autre concernant cette époque ? Comment la décririez-vous ? Pistes de corrections / Corri és 1789 : La révolution franca de peur, Findépendance