La situation choisie se déroule lors de ma première semaine de stage au sein d’un grand hôpital de Paris. Madame D, vient de refuser de prendre son traitement médicamenteux du matin. par conséquent, une autre infirmière que j’accompagne doit essaye le lui faire prendre. Madame D est âgée de 77 ans. Elle a été victime d’un accident ischémique cérébral de l’artère cérébrale moyenne gauche (artère sylvienne). Elle présente une hémiplégie droite, une aphasie et une hémianopsie latérale homonyme droite. L’infirmière frappe à la porte de la chambre, marque notre résence et referme la porte derrière elle.
Je garde une distance suffisante afin de mieux observer. L’infirmière souriante ne voulez pas prendr audible et posée. La patiente, alitée, lè gauche n’arrête pas ‘ai appris que vous 01x est claire, p g ction. Sa jambe r sous le drap. L’infirmière se positionne à sa gauche (bord à bord) et se tient à sa hauteur de façon à être vu de la malade. Celle-ci a le visage fermé et les yeux baissés. – « Je comprends que le traitement ne soit pas bon, mais il faut le prendre pour aller mieux. Je vais mélanger 3 cuillères de votre éjeuner avec vos médicaments dans un autre bol Swige to next page bol.
Je vous donnerais de l’eau gélifiée entre chaque bouchée. Êtes-vous d’accord ? » Elle a parlé calmement, lentement, de façon posée. Sa voix est douce. La patiente acquiesce d’un signe de tête, tout en continuant de remuer, fortement, sa jambe. L’infirmière effectue la préparation en se rapprochant au plus près de la patiente. Tout en maintenant le bol, elle lui prend doucement la main et se penche vers elle. : – « Vous comprenez que je ne peux pas vous mettre une cuillère dans la bouche de force ? Etes-vous d’accord pour prendre votre traitement lui dit-elle lentement et aimablement.
Sa voix est calme, chaude et rassurante. La patiente s’est apaisée, son visage s’est détendu et ses yeux se sont éclairés. A présent, son pouce caresse la main de l’infirmière. Elle accepte par un abaissement de paupières. L’infirmière lui présente une cuillère à café du mélange. La patiente ouvre la bouche et prend la bouchée proposée. Une grimace dessine le dégoût sur son visage. Bien qu’elle peine ? mastiquer et à déglutir, elle montre une vrai volonté de prendre son traitement. L’infirmière se penche sur elle et lui dit gentiment « prenez votre temps !
Je sais que c’est difficile, que ce n’est pas bon » la patiente a un petit rictus qui se dessine à la commissure des lèvres côté gauche. Elle participe complètement, ne montrant plus aucun signe de refus. Dans 2 OF s lèvres côté gauche. Elle participe complètement, ne montrant plus aucun signe de refus. Dans cette situation, l’infirmière et la patiente sont tours à tours émetteur et récepteur. Cinfirmière utilise les canaux verbaux (oraux), para-verbaux (intonation, débit de mots, intensité de a voix, articulation, timbre de la voix), non verbaux (corporel, gestuelle, le regard, le toucher).
En revanche, la patiente utilisera, uniquement, le canal non-verbal, du aux séquelles de son accident ischémique cérébral. Ces derniers étant des facteurs limitant de la communication (hémiplégie droite, aphasie, hémianopsie latéral homonyme droite). Le fait d’être dans une chambre d’hôpital, entourée de personne en blouse blanche (différence de statut) pourrait être des facteurs limitant mais le fait d’avoir frappé à la porte (respect du lieu), de ‘être présenté (respect de la personne) et de l’avoir refermé ensuite en fait un espace confidentiel favorisant l’échange.
Tout au long de cette situation, il y a une constante de la part de l’infirmière qui relève du savoir-être. Elle est souriante, aimable, empathique, patiente (non verbal), sa voix est calme, posée, chaleureuse, son débit est lent (para-verbal). Toutes ces composantes de la communication sont autant de facteurs la favorisant et appelant la réassurance. Son langage verbal est dispensé en français, langue c 3 OF s