Histoire de l’écriture

L’HISTOIRE DE L’ECRITURE Définition de l’écriture : représentation visuelle du langage, par un système de signes graphiques adoptés de manière conventionnelle par un groupe de personnes. L’écriture est définie comme un système (nb d’éléments + règles qui gèrent leur rapport) et ce qui est spécifique est qu’une communauté est d’accord d’utiliser le même code/système. L’écriture crée le lien entre les membres de la communauté. ‘écriture utilise plusi On commence à écri existe sur l’écran des L’écriture est une for communication orale Swape nextp g variés dans le temps. urd’hui l’écriture fférente de la re permet la communication dans l’espace, et dans le temps. par exemple : dans la communication orale, l’émetteur & le récepteur du message doivent être à proximité. Avec l’écriture, l’émetteur & le récepteur peuvent être éloignés, dans le temps, et géographiquement. récriture libère la contrainte de la proximité. L’histoire de l’écriture reflète l’histoire des civilisations. L’écriture est source, pour les historiens, et pour nous, modalité de connaitre le passé. Les évolutions économiques et politiques de nos sociétés sont influencés par l’écriture et ont un impact sur elle-ci.

Les premières formes de représentation du réel sont des narrations dessinées, donc des dessins. 30 000 ans en arrière. Il s’agit de raconter la réalité par des signes symboliques. Besoin de de rituel dans un besoin de maitriser le réel (surtout à l’époque où le réel était quelque chose d’effrayant, d’incontrôlable). Représenter des éléments du réel équivaut à une sorte de maitrise de ces éléments là. On peut les reproduire, donc on les contrôle. L’Homme utilise un langage articulé depuis environ 100 000 ans. Mais il n’écrit que depuis 5 000 ans.

On passe de l’oral à l’écrit, on ommence à réfléchir autrement. I y a plusieurs systèmes d’écritures qui représentent des étapes dans l’évolution de l’écriture : • les systèmes de signes idéographiques : où les objets et un peu plus tard les concepts/idées sont représentés par des images/ pictogrammes qui essayent de ressembler à la réalité. pour écrire le mot maison, on dessinera une maison. • Les systèmes syllabiques : où les sons de la langue sont représentés. On invente le son le son [a]. Phase de transition, où on représente plutôt des syllabes. On éloigne d’avantage l’écriture de la réalité.

L’écriture devient plus indépendante, devient une entité à part entière. (Exige entre 80 & 120 signes). • Les systèmes alphabétiques : où on se concentre sur les sons décomposés. Cest un système beaucoup plus simple, et donc plus facile à utiliser (entre 20 et 30 si nes). 2 bord des rivières, fleuves. On connaît dans cette civilisation une urbanisation très forte. Elle a des effets dans le fonctionnement social. On commence à démocratiser la propriété privée. On a besoin d’actes de propriétés. II y a aussi des listes commerciales, il faut laisser des traces sur ces transactions.

L’apparition de l’écriture est liée à des besoins qui sont plus d’ordre économique/ social. « bulle-enveloppe » : des boules vides à l’intérieur dans laquelle on met des petits objets en argile appelés des calculis. Ils ont des formes différentes (bâtonnets, billes, Ils représentent des catégories de produits, et le nombre de ceux-ci. Utilisé pendant les transactions commerciales, c’est une première forme de contrat. Cest une sorte de « preuve » de vente. A la fin de cette période de la protohistoire, des signes seront réalisés sur des tablettes, afin de remplacer les calculis.

Il s’agit de l’apparition des pictogrammes et idéogrammes. Les pictogrammes représentent les choses, et les idéogrammes les idées, les concepts. Tout ceci améliore la qualité de l’information, mais cela reste une logique de l’information comptable. Pour exprimer des idées, on utilise des choses. Car on ne sait pas autrement comment représenter « fécondité » par exemple, donc on fait appel à des objets. Ici, l’idéogramme de fécondité est un oiseau + un œuf. Double contrainte dans la représentation : le calibrage et l’orientation. Ce sont des caractéristiques pécifiques à l’écriture et non pas à la réalité.

L’écriture acquiert donc un statut particulier. Dans le calibrage, en écritu 3 ée et un éléphant ont la un scarabée et un éléphant ont la même dimension par exemple. L’écriture ne respecte plus l’esthétique des objets réels. L’orientation quant à elle concerne le sens de lecture de l’écriture, qui n’a rien à voir avec l’écriture. C’est arbitraire, même aujourd’hui. Tout dépend de la culture, c’est un critère intrinsèque à l’écriture et non pas à la réalité. PICTOGRAMMES & IDEOGRAMMES ‘écriture cunéiforme . 3100 avant JC. Celle-ci commence à se répandre en Mésopotamie (Irak/lran/Syrie aujourd’hui). ? Tablette pictographique « caillou michaux » (XIe siècle avant C): Il s’agit du premier témoignage de l’écriture babylonienne arrivé en Europe. Cest une écriture cunéiforme car les signes ressemblent à des clous. On assiste à des formes de dessin plus abstraites. On s’éloigne de la réalité, puisqu’on utilise des formes intermédiaires, qu’on arrange selon l’image de la réalité. La tablette d’écolier : II y a des écoles d’écriture, des méthodes pour l’apprentissage de l’écriture, et on commence à comprendre ieux le rôle de l’écriture dans la société babylonienne de l’époque.

Notamment à travers le texte d’une composition littéraire réalisée par un élève, qui porte sur l’éducation du scribe (celui qui connaissait l’écriture, et qui assurait des tâches liées ? l’écriture dans les sociétés à l’époque). A partir du moment où l’élève maîtrise l’écriture, il a du pouvoir. Un homme de savoir est dès le début compris en fait comme un homme de pouvoir. Le savoir pendant 2000 ans a été considéré comme la principale source de ouvoir dans les sociétés, et ce n’est pas anodin. 4