Dona se réveilla lentement, sans ouvrir les yeux. Elle savait exactement où II faisait chaud et sa robe de chambre lui collait à la peau. Elle pensa tout d’abord à ses ravioles de jambon qu’elle avait préparé hier après-midi, et n’arrivait pas à se souvenir pourquoi elle ne les avait pas encore mangé . Puis, prit conscience que sa main gauche était entrelacée par une autre, celle d’Antonio.
Elle connait par cœur ses doigts épais, ses ultiples rides sur le dessus, son grain de beauté entre le pouce et l’index, et apprécie particulièrement l’infinie chaleur qui se dégage de sa paume. Elle se dit que 50 ans de mariage ça aide pour connaitre parfaitement la main de quelqu’un. Ils s’étaient mariés à Salernes, un magnifique village proche de Naples, où Dona est née. Depuis Antonio avait mal au peu confortable, il es p g al n’était que très