Lutte contre la Drogue en Milieu Scolaire : 72 sur 1 50 élèves enquêtés utilisent la drogue Xalima news – La drogue, que ce soit, le tabac, l’alcool et le chanvre indien est accessible partout dans les boutiques au niveau des stations et surtout aux environs des établissements scolaires. Le jeune poussé par le phénomène de la mode ou Inconscient du danger que cela peut provoquer se la procure à un prix dérisoire.
Ainsi, le choix du thème l’amélioration de programmes participatifs de Fabus des drogues en milieu scolaire, relève d’une étude qui a été faite par l’Organisation islamique pour l’éducation, la s élèves interrogés utili nt next page Pour cela, les membr de l’I consultants vont se p qui empoisonne la je 0), 72 sur 150 e la drogue et rs sur cette question ont sensibiliser également les autorités et les parents d’élèves sur l’usage de la drogue par les jeunes plus particulièrement dans les collèges, universités et les écoles de formations.
Selon le consultant, Cheikhou Touré, la question de la drogue reste un sujet tabou au Sénégal. « Cest une question qu’on est en train de vivre sans autant y prêter toute l’attention qu’il faut. Cependant, ce genre d’ateliers devrait pouvoir à travers la presse lerter les autorités et les parents d’élèves pour la prise de mesures efficaces« , a-t-il affirmé. ource: GRAND-PLACE Prévention de l’usage de le drogues Table des matieres Chapitre un Facteurs de risque et de protection relatifs à l’usage de drogues criminalité Chapitre deux Éléments de bonnes pratiques en matière de prévention des drogues 2. 1 Évaluation des programmes en matière de prévention des Chapitre trois La prévention de l’usage de drogues en milieu scolaire 3. 1 Les programmes ciblés 3. 2 Les programmes universels Conclusion Références Notes Chapitre
De façon générale, les programmes de prévention visent ? renforcer les facteurs de protection et à réduire les facteurs de risque afin de diminuer les probabilités de délinquance ou d’usage de drogues. Les recherches ont montré que chez les individus qui commencent à consommer à un âge précoce, plusieurs facteurs de risque sont à même d’augmenter la probabilité d’un usage continu et problématique, notamment ? l’âge où la prévalence de crimes reliés aux drogues est la plus élevée.
Footnote 1 Parmi les facteurs de risque mis en évidence par la recherche scientifique, on retrouve : la fréquentation de airs exerçant une influence négative, des croyances erronées sur la prévalence de la consommation de substances illicites, des pratiques parentales inconsistantes ou abusives, l’exclusion en milieu scolaire et une faible estime de soi.
Les études ont également démontré que les mêmes facteurs de risque et de protection agissent souvent sur d’autres comportements, comme la violence, la délinquance, le décrochage scolaire, les comportements sexuels à risque et les grossesses précoces. Réagir à ces comportements à risque avant qu’ils ne deviennent problématiques n’est pas une tâche facile. Prise isolément, la présence de facteurs de ri t pas l’usage et l’abus de 2 30 isolément, la présence de facteurs de risque ne prédit pas l’usage et l’abus de drogues.
Des études effectuées sur plusieurs facteurs de risque ont démontré que ceux-ci ont un effet cumulatif. Plus un jeune est exposé à plusieurs facteurs de risque, plus la probabilité qu’il ou elle adopte des comportements délinquants ou violents augmente. Footnote 2 Selon des études longitudinales, les enfants âgés de 10 ans exposés à 6 facteurs de risque ou plus sont dix fois plus à risque d’être violents à l’âge de 18 ans omparativement à un jeune du même âge exposé à un seul facteur de risque.
Footnote 3 Les facteurs de risque et de protection peuvent être regroupés dans cinq catégories ou domaines : les caractéristiques individuelles, les groupes de pairs, le milieu scolaire, la famille et la communauté. Catégories/domaines Facteurs de risqueFootnote 4 Facteurs de protection Communauté Communautés désorganisées Lois et normes favorables à l’usage de drogues Perception de l’accès aux drogues Cohésion et liens sociaux dans la communauté Normes défavorables à l’usage de drogues École Échec scolaire
Faible attachement à l’école Participation aux activités scolaires Attachement à l’école Famille Attitudes parentales favorables à l’usage de drogues Mauvaise gestion familiale Histoire familiale de comportements antisociaux Sanctions familiales à l’usage de drogues Relations parentales positives ndividu/Pairs 30 pairs Relations positives entre les pairs Réseau de pairs qui ne consomment pas Le risque qu’un individu développe une dépendance ou devienne délinquant dépend du nombre et du type de facteurs de risque auxquels il est soumis.
Concernant les facteurs de risque dans le domaine de la communauté, Arthur et ses ollaborateursFootnote 5 ont montré que les taux de délinquance juvénile et dusage de drogues sont particulièrement élevés dans les quartiers ou les jeunes n’ont pas ou peu d’attachement à la communauté. La perception de la disponibilité de cigarettes, d’alcool, de marijuana et d’autres drogues illégales s’est avérée comme étant un bon prédicteur de l’usage de ces substances.
En lien avec le milieu scolaire, Arthur et ses collaborateursfootnote 6 ont constaté qu’à partir de la fin de l’école primaire, les échecs scolaires augmentent à la fois le risque d’usage de drogues et de délinquance. Des facteurs comme le plaisir d’aller à l’école, le temps consacré aux devoirs et la perception positive du travail scolaire diminuent les risques de consommation. En milieu familial, les recherches ont démontré que les enfants de parents qui consomment des drogues illicites, abusent de l’alcool ou se montrent tolérants envers l’usage de drogues sont plus à risque d’en consommer eux aussi.
Les autres facteurs de risque en milieu familial sont : un manque de liens d’attachement parent-enfant (mauvaise relation), un mauvais contrôle parental et une mauvaise gestion des conflits familiaux. Footnote 7 La iscipline parentale, la cohésion familiale et la gestion parentale sont les principaux facteurs de risque familiaux qui entretiennent une forte relation avec la consommation chez 4 30 principaux facteurs de risque familiaux qui entretiennent une forte relation avec la consommation chez les jeunes.
Enfin, concernant les caractéristiques individuelles et l’influence des pairs, plus le début de la consommation est précoce, plus l’implication dans l’usage de drogues et sa fréquence seront amplifiées. Les recherches démontrent que l’influence des facteurs de risque et de protection est complexe et son intensité arie selon les différentes phases du développement de l’enfant.
Par exemple, la fréquentation de pairs qui font usage de drogues constitue un facteur de risque plus important à l’adolescence que durant l’enfance; chez les enfants, les facteurs de risque familiaux ont plus d’influence. Attitudes et comportements relatifs à l’usage de drogues Attitudes envers l’usage de drogues : Le risque de commencer à consommer de la drogue est particulièrement élevé chez les jeunes qui manifestent des attitudes positives envers l’usage de drogues et/ou fréquentent des pairs qui consomment de l’alcool ou d’autres substances.
Footnote 8 Usage précoce de drogues : Un usage de drogues avant l’âge de 15 ans est un prédicteur fiable d’abus de drogues plus tard dans la vie. Footnote 9 Délinquance et usage de drogues : La prévalence de la délinquance auto-déclarée chez les élèves du secondaire est plus élevée chez ceux qui ont déclaré avoir déjà consommé de la drogue. Footnote 10 1 . Jeunes, drogues et criminalité De plus en plus, de nombreuses études dans le domaine des drogues apportent de nouvelles informations sur le lien entre les drogues et la criminalité.
Bien que ce lien soit complexe, les recherches ont permis de mettre de l’avant des connaissances qu 0 soit complexe, les recherches ont perms de mettre de l’avant des connaissances qui permettent aux praticiens et aux décideurs de concevoir et de développer de nouveaux cadres politiques et des programmes qui s’adressent aux facteurs de risque communs ? l’abus des substances et à la délinquance. sage de drogues et tendances Selon l’Enquête sur les toxicomanies au Canada de 2005,F00tnote 11 environ 62,3 % des jeunes âgés de 15 à 17 ans ont fait un usage précoce d’alcool et 29,2 % ont consommé du cannabis pendant l’année précédant l’enquête. La comparaison de ces résultats avec ceux d’enquêtes réalisées dans le passé ontre que l’âge à la première consommation a tendance ? diminuer. L’usage précoce de drogues et dalcool et les problèmes de toxicomanie qui en découlent sont des facteurs de risque connus de délinquance future chez les jeunes, notamment pour financer leur dépendance.
Le vol à l’étalage, la prostitution et les entrées par effraction sont les moyens généralement utilisés pour se procurer de l’alcool et/ou des substances illicites. Footnote 12 Prévenir l’abus de substances chez les jeunes signifie donc non seulement améliorer leur état de santé, mais aussi réduire le risque de comportements délinquants et criminels. Dans le cadre d’une enquête menée en Alberta (The Alberta Youth Experience Survey — TAYES – 2005), des données sur l’usage d’alcool, de tabac et de substances illicites ont été recueillies chez les élèves de niveau scolaire 7 à 12.
Footnote 13 Cette enquête a permis de constater que dans les 12 mois précédant l’enquête, 26,7 % des élèves ont déclaré avoir consommé du cannabis et 25,4 % d’autres substances illicites (incluant le cannabis). Les 6 0 avoir consommé du cannabis et 25,4 % d’autres substances illicites (incluant le cannabis). Les drogues les plus consommées ?taient des hallucinogènes (comme les champignons magiques), l’ecstasy, la cocaine, les solvants, les stimulants, la colle et la méthamphétamine (crystal meth).
Cette enquête, ainsi que d’autres enquêtes régionales sur l’usage de drogues chez les adolescents,Footnote 14 vient confirmer et corroborer les taux de prévalence obtenus dans le cadre d’enquêtes nationales sur l’usage de drogues (licites et illicites) chez les jeunes. En comparaison avec la moyenne nationale, les communautés isolées Autochtones du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut présentent un taux élevé d’infractions relatives aux drogues.
En général, les délinquants Autochtones au Canada déclarent plus de problèmes sérieux en lien avec l’abus de substances que les non-AutochtonesFootnote 15 : 38 % parmi les contrevenants Autochtones de sexe masculin comparativement à 16 % chez les délinquants de sexe masculin non-Autochtones. L’enquête longitudinale régionale de santé des Premières Nations menée en 2002-2003 a montré que les jeunes hommes âgés de 18 à 29 ans présentaient le risque le plus élevé à la fois pour l’usage d’alcool et pour l’usage de drogues.
Selon une étude sur le profil instantané dune journée des jeunes Autochtones ous garde au Canada, 57 % des jeunes Autochtones sous garde présentaient un problème d’abus de substances. Footnote 16 Les données fournies par l’Enquête sur les toxicomanies au CanadaFootnote 17 permettent d’estimer à 26,7 % la proportion de jeunes ayant fait usage de tabac pendant les 12 mois précédant l’enquête. Tandis que les risques ayant fait usage de tabac pendant les 12 mois précédant l’enquête.
Tandis que les risques pour la santé chez les fumeurs sont bien connus, il en est autrement en ce qui concerne la relation entre l’usage de tabac chez les jeunes et un usage lus fréquent d’alcool, de cannabis et d’autres substances illicites. Footnote 18 Parmi les jeunes de moins de 20 ans, le risque de consommer de l’alcool est 14 fois plus élevé parmi les fumeurs que parmi les non-fumeurs. Il en est de même pour la consommation excessive de boissons alcoolisées (cinq consommations ou plus en une même occasion).
Selon Davis,Footnote 19 la consommation de tabac est un bon prédicteur de l’implication des jeunes dans d’autres comportements à risque. usage de drogues et délinquance es problèmes des jeunes à risque de consommer ou ayant déjà consommé des drogues relèvent de l’association avec ‘autres comportements antisociaux ou violents. Des études criminologiques ont confirmé à maintes reprises l’existence d’une corrélation entre les formes addictives d’usage de drogues et la criminalité.
Footnote 20 La question n’est pas de savoir s’il existe ou non des crimes reliés à la drogue, mais de mieux comprendre comment cette relation se réalise. pour le moment, il n’existe pas de réponse claire à cette question. Les recherches menées à ce sujet fournissent une diversité de résultats qui varient selon le type de drogues, les caractéristiques individuelles, la structure ociodémographique des cohortes étudiées, les prédispositions psychologiques, la situation économique, les indicateurs biologiques et autres influences environnementales.
Ces liens ne seront pas adressés dans ce document car ils sont au-delà d influences environnementales. Ces liens ne seront pas adressés dans ce document car ils sont au-delà de la portée de celui-ci. En général, la délinquance atteint son point culminant à la mi- adolescence et diminue sensiblement après l’âge de 18 ans. Par contre, même si la consommation de substances illicites commence souvent dès le milieu de l’adolescence, l’initiation ? la consommation de drogues peut également se poursuivre chez les jeunes adultes.
Footnote 21 Selon les travaux d’Elliot et ses collaborateurs,Footnote 22 le taux de délinquance grave a diminué de 70 % lorsque les adolescents faisant partie de leur échantillon sont devenus de jeunes adultes, tandis que l’usage de plusieurs drogues a augmenté de 350 % pendant la même période. Ces mêmes travaux révèlent également que pour la majorité des jeunes, la délinquance mineure précède presque toujours l’usage de drogues.
Dans aucun des cas étudiés, la consommation de marijuana et d’autres drogues n’avait précédé es comportements délinquants mineurs. Ceci démontre que la relation entre drogues et criminalité est complexe, mais bien présenteFootnote 23 Les liens entre la consommation de drogues et la criminalité demeurent encore imprécis et pour en savoir davantage sur la nature de cette relation, il faut examiner de plus près la façon dont elle se manifeste auprès de différentes populations.
Selon une étude réalisée par Pernanen et ses collaborateurs,Footnote 24 la proportion de crimes associés ? l’usage de drogues et d’alcool au Canada confirme l’existence d’une étroite corrélation entre l’usage de substances sychoactives et les comportements criminels. Les recherches menées dans ce domaine semblent mont et les comportements criminels. Les recherches menées dans ce domaine semblent montrer que l’usage de substances et l’implication dans des actes criminels, y compris la violence reliée aux drogues, l’utilisation d’armes à feu et la violence des gangs de rue, sont le produit de facteurs de risque similaires.
Ces facteurs de risque exercent une pression plus ou moins forte sur les individus et peuvent ainsi déclencher des comportements à haut risque qui, à leur tour, favorisent à la fois l’usage, voire ‘abus de substances, et l’implication dans des actes criminels plus ou moins graves. À mesure que la gravité des comportements augmente, l’usage de substances et les comportements antisociaux s’enracinent et se renforcent mutuellement.
Les études sur les trajectoires des jeunes délinquants ont montré que les comportements délinquants précoces, lorsqu’ils sont persistants et lorsqu’ils sont accompagnés par un abus de substances, constituent un prédicteur fiable de carrières délinquantes à l’âge adulte. Selon les enquêtes sociales menées dans ce domaine, les taux d’usage problématique de substances llégales ont augmenté depuis 1 990Footnote 25 parallèlement à une augmentation de l’acceptation de l’usage de drogues chez les jeunes.
Footnote 26 Dans une étude récente sur la délinquance auto-déclarée menée sur un échantillon de jeunes ? Toronto,Footnote 27 on a pu constater que l’abus d’alcool et de substances illicites était particulièrement répandu chez les jeunes délinquants. Si 34 % des non-délinquants ont déclaré avoir déj? consommé de l’alcool et 23 % d’avoir été ivres, les proportions respectives étaient de 73 % et de 48 % chez les jeunes impliqués dans un ou plusieurs 0 0