Communication et organisation 30 (2006) Modèles et modélisations, pour quels usages ? Benoit Cordelier OF4 Sociologie du change next page entreprises et les org De Philippe Bernoux – Paris, Editions du Seuil, 2004, 382 p. Avertissement Le contenu de ce site relève de la législation française sur la propriété intellectuelle et est la propriété exclusive de l’éditeur. Les œuvres figurant sur ce site peuvent être consultées et reproduites sur un support papier ou numérique sous réserve qu’elles soient strictement réservées à un usage soit personnel, soit scientifique ou pédagogique excluant toute exploitation commerciale.
La reproduction devra Référence électronique Benoit Cordelier, « Sociologie du changement dans les entreprises et les organisations Communication et organisation [En ligne], 30 | 2006, mis en ligne le 21 juin 2012, consulté le 19 janvier 2015. URL : http:// communicationorganisation. revues. org/3502 Éditeur : Presses universitaires de Bordeaux http://communicationorganisation. revues. org http://www. revues. org Document accessible en ligne sur : http://communicationorganisation. revues. org/3502 Document généré automatiquement le 19 janvier 2015. La pagination ne correspond pas à la pagination de l’édition apier. Presses universitaires de Bordeaux Sociologie du changement dans les entreprises et les organisations Sociologie du changement dans les entreprises et les organisations 2 3 4 De Philippe Bernoux — Paris, Editions du Seuil, 2004, 382 p. 2 organisationnel en contextualisant leur action. « L’idée est qu’on ne peut raisonner sur les comportements des individus ni seulement en terme d’intérêts individuels, ni seulement en termes de contraintes par les structures, mais qu’il faut prendre en compte les relations sociales concrètes, et le contexte social dans lesquels les individus sont impliqués. » (p. ) Ce ne sont ni les facteurs socio-économiques ou encore techniques qui peuvent expliquer le changement. Philippe Bernoux en revient vers les théories de l’action. Expliquer les transformations de l’organisation n’est pour lui possible qu’en passant par la compréhension des comportements individuels. Il favorise à cet effet une théorie de l’action interactionniste contre toute résurgence néo-taylorienne ou retour vers un réalisme totalitaire. Pour lui, toute modélisation de l’organisation et du changement organisationnel ne peut que prendre en compte l’acteur au risque de tomber dans un déterminisme technologique ou fonctionnel.
La rationalité de l’acteur et le sens qu’il donne à son agir sont donc centraux. Il se range donc à une approche héritée de l’individualisme méthodologique de Boudon. En effet Boudon a voulu instituer une praxéologie dans laquelle tout phénomène social est le résultat d’actions, d’attitudes, de croyances et de comportements individuels. Le sociologue, ou le chercheur en général, qui veut en analyser le fonctionnement doit alors recourir ? l’étude du sens de l’action par le Verstehen wéberien. Bernoux complète cette approche par la théorie de l’encastrement (embeddedness) qui tient à la prise en compte des relations socia 3