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RESUME DE PANTAGRUEL DE RABELAIS Ce jeune homme, élevé tout autrement que ses contemporains, est un prince juste, bienfaisant, humain surtout. Il voyage, parcourt le monde et rencontre partout des abus, des iniquités, des superstitions grossières ou ridicules. II trouve sur son chemin des juges de toute classe, les uns grotesques, comme Bridoye qui fait apporter les sacs contenant les dossiers, les soupèse, puis tire au sort des dés l’arrêt qu’il doit rendre ; les autres rapaces et sanguinaires, comme Grippeminaud, l’archiduc des chats fourrés et ses acolytes.

Il se heurte aux Chicanoux, huissiers et sergents, qui vivent et s’engraissent aux dépens des malheureux plaideurs. next page Nous ne le suivrons papimanes, où l’aute de la cour de Rome. L Rabelais est Panurge, mais dissipateurs, lut u pays des e hardie les cruautés plus connus de auvres, intelligents faire une position. Quand Pantagruel fit sa rencontre, il était en fort piteux état. Il arrivait du pays des Turcs, où ces mécréants l’avaient mis à la broche après l’avoir bien garni de lardons, car il était fort maigre.

Pantagruel entreprend de le marier, chose peu facile ; ne faut-il as consulter tous les sages, tous tes devins ? la question est si grave ! Après les avoir écoutés, Panurge ne sait s’il fera bien ou mal de se marier. En attendant, Pantagruel lui fait cade ShAipe to Wew next page cadeau d’une châtellenie, mais en moins de quatorze jours le nouveau châtelain avait dilapidé le revenu de trois ans, « prenant argent d’avance, achetant cher, vendant à bon marché, et mangeant son blé en herbe ». Dans une autre circonstance, le philosophe nous montre Panurge affichant une effronterie et une malice cyniques.

Dans un voyage sur mer, la tempête ?clate ; la peur de mourir lui arrache aussitôt des plaintes et des gémissements ; il veut à toute force qu’on le mette à terre, sur le plancher des vaches. Quand la tempête est apaisée, il reproche à l’équipage la poltronnerie que lui seul a montrée et cherche un mauvais tour à faire à quelqu’un. C’est sur Dindenaut, le marchand de moutons, que s’exerce sa malice. Il obtient ? grand peine que celui-ci lui vende un mouton. Il le paye au poids de l’or puis, le prenant entre ses bras, le jette à la mer. Aussitôt, d’un bond, tout le troupeau se précipite à la suite du noyé et

Dindenaut éperdu, se cramponnant au bélier, est emporté avec lui dans les flots. Panurge, du haut du pont, se rit de son malheur et lui débite un beau discours sur les misères de cette vie et les félicités de l’autre. Ce trait est passé en proverbe dans notre langue ; « sauter comme les moutons de Panurge se dit des gens qui font une chose par esprit d’imitation. RESUME DES ESSAIS DE MONTAIGNE : Les Essais sont un ouvrage de Michel de Montaigne publié de 1580 à 1588. C’est l’œuvre d’un homme de cinquante ans, qui revient d’un long voyage en Europe (lire « le grand livre du monde », voir également les 2 OF s