Frank Bournois Thierry Chavel Alain Filleron Préface de Raymond Domenech Références Sous la direction de : Le grand livre du coaching LE GRAND LIVRE DU Éditions d’Organisati Groupe Eyrolles 61, bd Saint-Germain 75240 paris Cedex 05 32 p g vw. w. editions-organisation. com www. editions-eyrolles. com Le Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 interdit en effet expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit.
Or, cette pratique s’est généralisée notamment dans l’enseignement provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la ossibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur XI Partie 1 Le coaching pour quoi faire ? – À propos du coaching, ce truc à la mode – Jean-Louis Chapitre 1 Fonvillars Chapitre 2 – Du coaching comme gestion et comptabilité de soi 3 – Baptiste Rappin . 1 Chapitre 3 – Pour un coaching existentiel – Lucien Lemaire . . 23 Chapitre 4 – Le développement de l’Étre est au cœur du coaching – Vincent Piazzini 7 Chapitre 5 – Qu’est-ce que le coaching systémique ? – Françoise Kourilsky Chapitre 6 – La pensée métaphorique dans le coaching professionnel clean language, clean space et modélisation symbolique 49 2 32 95 Chapitre 9 – Du coaching Individuel au coaching d’entreprise – Alain Gauthier . 105 Chapitre 10 – Le coaching entre transformation personnelle • 153 et transformation collective – Laurence Baranski . 113 Chapitre 1 1 – Coaching et dépendance – Yvan Lemaire 125 Chapitre 12 – Le coaching, une pratique du discernement – Laurence Varaut 143 Chapitre 13 – Zoom sur le coaching d’équipe — Antoine de Chapitre 14 – Le coaching est-il un acte politique ? – Christine Marsan . 167 Chapitre 15 – Coaching et vision partagée, passage vers l’intelligence collective ? Pierre Barrère 179 Chapitre 16 – Le coaching, sous l’emprise de l’organisation ? Gilles Alexandre — 193 Le grand livre du coaching Partie 2 En entreprise, à qui profit 3 32 221 Chapitre 3 – Coaching et créativité, vers un processus d’autorisation – Évelyne Cohen Lemoine 231 Écrire… pour changer — Sylvie Beurley Chapitre 4 243 Chapitre 5 – La voie par la voix pour le coach – Gaël Andrews . 255 Chapitre 6 – Développer l’art nécessaire de diriger en conscience Laurent Chenot 265 Chapitre 7 – Le coaching : mode ou innovation managériale ? Les pratiques des sociétés du CAC 40 – Philippe Vernazobres . 79 Chapitre B – Le DRH est-il un coach ? – Michel Perchet . 301 Chapitre 9 – Coaching et développement des ressources humaines . regards croisés – Catherine Chouard . 313 Chapitre 10 – Quelle place en entreprise pour le coaching interne ? – Guillaume Prate 4 32 coaching interne ? – Guillaume 323 Chapitre 1 1 – Le coaching dans le développement des futurs dirigeants au sein de EADS – Hervé 347 Borensztejn • 337 Chapitre 12 – Peut-on coacher le changement ? ?? André de Châteauvieux Chapitre 13 – Le coach est-il le successeur du psy ? – Catherine Blondel .
Partie 3 361 Paroles de coachs Chapitre 1 – Expérimentations croisées : coachings et interventions à l’Université – Paule Boury-Giroud 373 Chapitre 2 – À quoi servent les organisations professionnelles de coaching ? 387 Chapitre 3 – Y a-t-il une place pour une pratique psychothérapeutique dans le coaching ? — Jean Touati . 397 Chapitre 4 – La confiance : une condition sine qua non au changement S 32 Chapitre 6 de Testa . 417 L’expérience du coaching interne chez IBM 423 — Charles @ Groupe Eyrolles Anne-EIisabeth Vincent Sommaire Chapitre 7 – Le leader-coach – Patrick Chauvin . 35 Chapitre B – De l’expert au coach – Patrick Monxion 443 Chapitre 9 – Le coaching : un engagement, un résultat – Virginie 455 Conclusion – Faire école sans être une École 465 Biographie des auteurs 469 Bibliographie générale 477 Index des noms propres . 493 ndex . 497 Raymond Domenech En général, je préfère les romans aux essais. Écrire sur le coaching est un pari risqué, car rien ne remplace l’expérience vivante et directe de la relation humaine : en entreprise comme dans le sport de haut niveau, ‘écueil du livre de recettes ou de l’autosatisfaction n’est jamais bien loin.
A contrario, mon expérience me conduit à témoigner ici à partir d’une conviction profonde : le coaching est une profession à part entière qui mérite une réflexion croisée entre praticiens et théoriciens du développement humain. Certes, le football professionnel n’est pas une entreprise comme les autres, mais je ressens beaucoup de points communs entre nos deux mondes, au-delà de l’homonymie qui nous lie. 32 business parce qu’il est à la fois à l’extérieur du terrain et ? l’intérieur de la ogique propre des décideurs.
D’autre part, le coaching suppose un dosage subtil entre intimité et performance. Avec nos joueurs, je veille constamment à faire des ponts entre leur vie privée et leur quotidien professionnel. La vie privée influe sur le quotidien professionnel. À travers les deux, je dois sentir leurs fragilités et leurs ambitions. Je devine leurs fragilités et leurs ambitions. Il est essentiel que tout le staff cultive avec les athlètes une relation faite d’affectivité et d’exigence, car l’équilibre individuel conditionne la performance du collectif.
Avant comme après les matchs, ous entretenons un esprit combatif autour d’une organisation de jeu sans e grand livre du coaching faille et du sentiment de participer à une aventure qui nous transcende : le maillot français est un vrai choix, un acte citoyen presque. Je crois qu’en entreprise également, la motivation s’enracine dans un sentiment d’appartenance ; le coaching permet de donner un sens à l’action, en harmonie avec les valeurs profondes des équipes. Enfin, le coaching suppose un espace de réflexion et pas seulement d’action.
Je crois qu’en tant que coach, on ne laisse rien au hasard : c’est un art subtil, lliant une intense préparation de jeu et une intuition tactique, une compréhension de la psychologie de l’autre et une intériorisation rigoureuse, notamment our se protéger de la pression extérieure. Par-d des 8 32 pluridisciplinaires qui forment un tout cohérent et accessible. La parution du Grand Livre du Coaching signale la maturité des acteurs de l’accompagnement de la performance.
Le sport comme l’entreprise ont tout à y Je ne crois pas que l’on s’improvise coach : on s’y initie peut-être en nourrissant une passion personnelle, on s’y entraine sûrement par une discipline de travail. Dans un match de football comme dans une tragédie classique, le sort est scellé dès les cinq premières minutes. Seul le coaching nous donne les moyens d’influer le cours des choses et donne un sens à la victoire comme à la défaite. Un tel défi méritait bien un ouvrage de référence.
Le voici, ? l’usage de tous les passionnés de la vie. À lire comme un roman ! Raymond DOMENECH Sélectionneur national de l’équipe de France de football x Introduction générale e livre de la maturité Désormais, le mot « coaching » ainsi que les pratiques qu’il désigne se banalisent en France. Dans le même temps fleurissent es labels de certification, 9 32 nomique et sociale ? Le Grand Livre du Coaching fait le point sur les formes d’accompagnement de la performance individuelle en entreprise.
Loin d’une clinique du travail ou d’une science de raccommodement des nouvelles contraintes professionnelles, le coaching se révèle aujourd’hui comme un lieu majeur de refondation du sens en entreprise, et du rapport à autrui en général. Derrière la diversité des méthodes, des techniques et des pratiques observées en France et en Europe, il y a un même corpus théorique et symbolique sur le développement des hommes en entreprise. L’enjeu est de taille aire du coaching une discipline en sciences de gestion, répondant de ses fondements, de ses promesses et de ses limites.
Réunissant les contributions originales de 40 spécialistes français et étrangers du coaching — praticiens, prescripteurs, managers, formateurs, chercheurs et universitaires cet ouvrage trace pour la première fois les contours d’une conception unifiée du coaching. Centreprise comme lieu commun Le coaching est né avec le paradigme utilitariste, lui survivra-t- il ? Sans angélisme ni diabolisation, force est de constater que l’entreprise est le lieu où « a se passe » ; dans la sociét Ile, le théâtre 632