Vanessa Ward Littérature et imaginaire 601-102-MQ Groupe 01 Dissertation La poésie symboliste Sni* to View Anxiété saisonnière Travail présenté à Jérôme Guénette Département de Langues et lettres Cégep de Sept-Îles Le 27 février 201 5 les coups rudes de l’hiver qui l’affaiblit à chaque fois. Aussi, le poète est « frémissant » (v. 9) face à l’idée de se retrouver face à l’hiver et d’affronter cette épreuve, mais aussi ressent le froid que Phiver apporte avec lui.
D’une autre part, selon Saint-Denys Garneau, l’hiver le prive et il se sent démuni. La « désolation de l’hiver » (v. , 9, 36) revient à trois reprises dans le poème pour bien faire comprendre au lecteur l’angoisse et le sentiment de chagrin intense qui s’amorce en même temps que l’hiver. D’ailleurs, le poète songe à un hiver dur qu’il qualifie d’ « âpre hiver » (v. 35) qui le ronge de l’intérieur et le bouleverse. Cest ainsi que les poètes sont très fébrile face à l’arrivée de Phiver.
De plus, Baudelaire et Saint-Denys Garneau expriment dans leur poème l’angoisse face la mort. En effet, Baudelaire utilise les mots « ténèbres » (v. 1), « adieu » (v. 2), « funèbres » (v. 3), « cercueil » (v. 4), appartenant au champ lexical de la mort, ces mots montrent que le personnage perd tout ce qu’il aime avec la venue de l’hiver. Tout ce qu’il aime est représenté dans l’été et tout ce dont il a peur, la mort, froide et sombre, représente l’hiver. Aussi, la sensation de froid accentue l’angoisse et la peur.
Par ailleurs, Saint-Denys Garneau met en évidence la mort ? travers la maison : « Dans la maison morte / car la maison m PAG » OF d Garneau met en évidence la mort à travers la maison : « Dans la maison morte / car la maison meurt ou rien n’est ouvert / dans la maison close cernée de forêts » (v. 3-5). Le poète se sent étouffé et pris au piège. L’enfermement ressenti fait en sorte que le poète prend conscience qu’à chaque instant, un petit peu de lui meurt aussi.
Le fait que plus rien autour de lui ne lui apporte du bonheur, le pousse à se renfermer sur lui-même comme une victime de l’hiver. Dans les deux poèmes à l’étude, l’angoisse est démontrée par les sens, en particulier la sensation auditive. railleurs, Charles Baudelaire met en évidence les sensations pour mieux marquer la nostalgie qui s’empare de lui. Le bruit du bois fait ainsi référence aux moyens que l’on utillse pour se préparer à l’hiver : « J’entends Le bois retentissant sur le pavé des cours » (v. 3-4), « J’écoute chaque bûche qui tombe » (v. ) et « on cloue un cercueil quelque part » (v. 14). Les bruits des bûches qui tombent sont des signes que la fin approche, comme un coup fatal. Le bois passe de bûche pour le feu au bois pour fabriquer un cercueil, alors on peut vair que l’arrivée de l’hiver est une obsession et que ça perturbe le poète. Aussi, l’utilisation des pronoms « j’ et je » en début de vers met en évidence que le poète vit tout ça seul, avec son angoisse. En effet, pour Saint-Denys vers met en évidence que le poète vit tout ça seul, avec son ngoisse.
En effet, pour Saint-Denys Garneau, le fait de se retrouver seul, lui permet de porter attention à chaque bruit qu’il peut entendre : le « vent dur » (v. 7), le « vent qui s’abat sur le toit » (v. 21), le « vent [qui] fait craquer la charpente » (v. 30) et « le froid casse les clous dans les planches » (v. 28-29). Seul dans la maison, le vent froid de l’hiver qui souffle fait en sorte que le poète, seul, devient fébrile à chaque bruit. Le vent est beaucoup mis en évidence pour montrer qu’il peut être à la fois un bruit sourd, mais aussi qu’il peut provoquer des bruits lourds et enaçants.
Pour conclure, on peut dire que l’angoisse est exprimée de la même manière par les deux poètes, Baudelaire (1821-1867) et Saint-Denis Garneau (1921-1943). À la lecture des poèmes, « Chant d’automne » et « Maison fermée » de Baudelaire et de Saint-Denys Garneau, l’appréhension de l’hiver, la mort et le bruit montrent que les deux poètes prouvent que l’angoisse fait partie intégrante de leurs poèmes. Finalement, les deux poètes écrivent de la poésie symboliste de même type que le poète Paul Verlaine (1844-1896). Ils expriment le désespoir et Pangoisse de la même façon. 892 mots