Analyse Financie Re LVMH

13 NOVEMBRE 2012 ANALYSE FINANCIÈRE SOMMAIRE Introduction Historique du groupe Page 03 Stratégie et Concurrence Sni* to View Page 04 Commentaire sur le page 06 Analyse financière Batterie des ratios Page 09 or29 lidé Analyse des ratios du bloc no 1 page 10 Analyse des ratios du bloc n02 Page 1 notamment le textile et la chaussure. La marque Moët appartenait à une famille implantée en Champagne depuis le XIVe s. Fondée ? Épernay en 1743, la maison se développe jusqu’au XIXe s. vant d’être transmise à une branche de la famille, les Chandon. La marque de champagne prend alors l’appellation Moët et Chandon, u’elle a conservee aujourd’hui. Couvrant une superficie de 730 hectares, le domaine est le plus important de la région champenoise. L’entreprise de cognac Hennessy a été fondée en 1765 par Richard Hennessy et développée par son fils Jacques dès 1785. Hennessy vend aujourd’hui plus de 30 millions de bouteilles par an et dispose des plus importantes réserves de vieux cognac au monde, dont certains datent du XIXe s.

La réunion de ces trois marques prestigieuses au sein de LVMH elle ne date que de 1987 — a donne naissance à un groupe de dimension mondiale (1 1,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 000) qui, outre la maroquinerie et les spiritueux, agrège une variété de marques présentes dans tous les métiers du luxe : de la haute couture au prêt-à-porter, de la parfumerie à la joaillerie, des champagnes à la distribution.

Parmi les multiples marques qu’elle détient en portefeuille, LVMH possède notamment Céline, Christian Lacroix, Kenzo, Givenchi, Fendi, Dora Karan (mode et maroquinerie), Christian Dior, Guerlain (parfumerie et cosmétiques), Tag Heuer, Chaumet (montres et joaillerie), les marques Moët et Chandon, Dom Pérignon, Canard-Duchêne, Ruinart, Pommery et Veuve-Cliquot pour les champagnes.

Depuis 1999 Siy ajoute la prestigieuse marque Krug, le champagne le plus che OF champagnes. Depuis 1999 s’y ajoute la prestigieuse marque Krug, champagne le plus cher du monde (de 76 à 900 euros la bouteille), acquise auprès du groupe Rémy Cointreau pour 1 52,4 millions d’euros – secteur particulièrement rentable, qui engendre un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros par an.

LVMH et l’industrie du luxe Le groupe LVMH est, par ailleurs, distributeur de ses propres produits grâce à un réseau qui compte notamment les magasins Le Bon Marché, la Samaritaine, la chaîne Sephora – distributeur de arfums – ainsi que DFS, enseigne d’origine américaine fondée en 1961, spécialisée dans la distribution de produits de luxe en commerce détaxé (notamment dans les aéroports) et fortement 4 représentée sur les continents américain et asiatique.

Cette dernière acquisition a renforcé la suprématie de LVMH dans ce secteur, marquant une stratégie d’intégration verticale allant de la création à la distribution au client, et ce, même si, du fait de la crise asiatique, la distribution, dont la rentabilité est inférieure à celle des autres activités, reste la zone d’ombre du groupe. STRA EGIE et CONCURRENCE 3 OF groupes ondiaux. Il y a alors la nécessité d’apports en capitaux extérieurs pour assurer la croissance des petites maisons, facilitant ainsl la stratégie d’acqulsitlons de grands groupes comme LVMH.

La croissance américaine est un autre facteur favorable à la croissance économique du groupe, provoquant une certaine « démocratisation » du luxe. Parallèlement à cette stratégie de diversification, le groupe n’a cessé de faire croitre ses propres métiers. La stratégie de diversification, le groupe n’a cessé de faire croître ses propres métiers. La stratégie de pénétration accrue du marché s’exprime à la fois par une innovation onstante et une concentration accrue.

L’innovation du groupe aboutit, chaque année au lancement de nouveaux produits, comme le parfum J’adore de Christian Dor ou le sac Vuitton Monogram revisité en 33 couleurs par l’artiste japonais Takashi Murakami. Le groupe s’est également attelé ? réduire le nombre de concurrents sur ses marchés grâce au rachat d’autres acteurs. Dans le domalne des vins et spiritueux, par exemple, le groupe a étendu son offre à travers la prise de contrôle de Dom Périgon, Veuve Clicquot-ponsardin, château d’Yquem.

Les marques canard Duchêne et Pommery, précédemment acquises, ont écemment été cédées, notamment en raison d’une position trop dominante du groupe. De plus, le groupe LVMH a largement appliqué une stratégie d’internatlonalisation grâce à une présence accrue à travers le monde. SI le japon représente le premier marché de louis Vuitton avec plus de 30 % de son chiffre d’affaire, le maroquinier ne cesse de s’étendre dans des nouveaux a s % de son chiffre d’affaire, le maroquinier ne cesse de s’étendre dans des nouveaux pays et a ouvert son premier magasin en inde en 2004.

Les autres activités et marques du groupe poursuivent également une expansion à travers le monde. A titre d’exemple, Moët Hennessy vient d’ouvrir une filiale de distribution en Belgique et développe son activité en Australie. Enfin, LVMH a également poursuivi une stratégie d’intégration verticale à travers l’acquisition de DS (Duty free Shopping) en 1996 et de Sephora en 1997, qui représentaient des circuits de distributions privilégiés pour ses prodults. Ces développements se sont néanmoins avérés beaucoup moins intéressant que prévu.

En effet, DFS a vu son chiffre d’affaires baisser de 16 % et ses profits de 66 % l’année suivant son acquisition par LVMH, notamment en raison de la crise en Asie, région ù sont situés l’essentiel des magasins, c’est-à-dire à leur puissance commerciale et à leur rentabilité. Chiffres clés LVMH est cotée a PEuronext et sa capitalisation boursière s’élève à 64,40G€. Détenu à 47,4 % par le Groupe Arnault, et donc à travers lui par Bernard Arnault. Le groupe exerce 5 activités principales.

La section Vins & Spiritueux, Mode & Maroquinerie, Parfums & Cosmétiques, Montres & Joaillerie et la Distribution sélective. PAGF s OF 271 781 978 271 929 684 37,62 COMMENTAIRE SUR LE COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ Le compte de résultat consolidé se trouve en annexe page 16. Les ventes de l’exercice 2011 s’élèvent à 23659 millions d’euros, en hausse de par rapport a l’exercice précédent. Elles on été affectées par la baisse des principales devises de facturation du Groupe par rapport à l’euro, notamment de -Sih pour le dollar US.

Depuis le 1er janvier 201 0 le périmètre des activités consolidés a enregistré les évolutions suivantes :dans le groupe d’activités Parfums et Cosmétiques, déconsolidation au troisième trimestre 2010 de La Brosse et Dupont ; dans les Vms et Spiritueux, déconsolidation de Montaudon au 1er janvier 2011 ; dans les Montres et Joailleries, consolidation e Bulgari au 30 jun 2011 ; dans le groupe d’activités Distribution sélective, consolidation au 1 er juin 201 Ide Ile de Beauté, l’une des principales enseignes de distribution de parfum de Parfums et Cosmétiques en Russie.

Ces évolutions de périmètre de consolidation ont un effet positif de 4 points sur la variation du chiffre d’affaires annuel A taux de change et périmètre comparable, la hausse des ventes est de 14%.

Par zone géographique, on constate une baisse de 1 point du poids relatif dans les vent PAGF OF Par groupe d’activités, la répartition des ventes du groupe varie sensiblement suite à la onsolidation sur les derniers mois de l’année 2011 de Bulgari dans les Montres etJoaillerie dont la part augment de 3 points a Les parts des Vins et Spiritueux et des Parfums et Cosmétiques baissent respectivement de 1 et 2 points, pour s’établir a 15% et tandis que les parts de la Mode et Maroquinerie et de la Distribution sélective restent stables a respectivement 37% et ; Résultat Opérationnel Courant par Groupe d’activités.

Le résultat opérationnel courant du Groupe s’établit à 5263 millions d’euros, en hausse de 22%. Le taux de marge opérationnelle sur ventes du Groupe détablit ? 2%, en hausse de 1 point par rapport a 2010. Autres éléments du compte de résultat. Les autres produites et charges opérationnels s’établissent à -109 millions d’euros contre -152 millions d’euros en 2010. Ils incluent 40 millions deuros de coûts de réorganisations commerciales ou industrielles, le solde est constitué à hauteur de 73 millions d’euros d’amortissements et dépr PAGF 7 OF rentabilité de ses placements, venant compenser la progression de l’encours moyen de la dette financière nette. Les autres produits et charges financiers sont négatifs de 91 millions d’euros à comparer à un oment positif de 763 millions d’euros en 2010. Les dividendes reçus de 54 millions en 2011 et de 14 millions en 2010, sont en farte progression ; ils reflètent l’investissement de 2010 dans Hermès.

Le résultat de la gestion des investissements, placements et autres instruments financiers est de -11 millions d’euros en 2011, il était positif de 865 milllons d’euros en 2010, en raison d’un gain de 1004 millions d’euros lié aux opérations Hermès, enregistré lors du dénouement de contres d’equity linked swaps. Les autres charges financières sont de 29 millions contre 20 millions d’euros en 2010. Le taux effectif d’impôt du Groupe s’établit à contre 31% en 2010 La part des les résultats des sociétés mises en équivalence en 2011 est de 6 mlllions d’euros, elle s’établissait a 7 millions d’euros en 2010.

La part du résultat net revenant aux minoritaires est de 400 millions d’euros contre 287 millions d’euros en 2010 ; il s’agit principalement des minoritaires de Moët Hennessy et DFS, dont la progression reflète la hausse des résultats de ces entités. Le résultat net part du Groupe s’élève à ,3065 millions d’euros, en hausse de 1 % par rapport a 2010, hors effets de l’opération Hermès en 2010, la progression u résultat net part du Groupe en 2011 est de 34%_ Il représente des ventes en 2011 contre en 2010 hors effets Hermès. 8 OF 11% en 2010 hors effets Hermès.

Commentaires sur le bilan consolidé. L’augmentation sensible des actifs non courants par rapport au 31 décembre 2010 résulte principalement de la consolidation de Bulgari en 2011. Les actifs non courants d’établissent ainsi a du total du bilan, à comparer à fin 2010. Les immobilisations corporelles et incorporelles progressent de milliards d’euros, dont 42 au titre des entrées de périmètre de l’exercice. Il s’agit notamment de Bulgari, dont la marque a été ?valuée à titre provisoire à 2,1 milliards d’euros, l’écart d’acquisition s’élevant à 1,5 milliard d’euros.

Les investissements de l’année, nets des dotations aux amortissements, représentent une augmentation de 1 milliard d’euros, montant commenté dans le cadre des variations de trésorerie. 8 Les autres actifs non courants augmentent de 2,2 milliards d’euros, en raison principalement de l’augmentation de la valeur boursière de I investissement dans Hermès International et d’acquisitions complémentaires du titre sur le marché. A la clôture, la participation de 22,4% dans Hermès représente un montant de 5,4 milliards d’euros.

Les stocks progressent de 1,5 milliards d’euros. Les stocks des entités acquises en 2011, principalement Bulgari, contribuent pour milliard d’euros ? cette progression, le solde résulte de la croissance des activités PAGF ç OF relatif à la marque Bulgari, pour 0,7 milliard d’euros, de la progression de la dette financière nette à plus d’un an, pour 0,7 milliard d’euros, et de l’augmentation des engagements d’achat de titres de minoritaires, pour 0,5 milliard d’euros.

Les autres passifs courants progressent de 1,2 milliard d’euros par rapport à fin 2010, reflétant la croissance des activités du Groupe. Le ratio dette financière nette sur capitaux propres, de 19,8 % au 31 décembre 2011, progresse de 5,1 points. Cette évolution provient de la progression de 2 milliards d’euros de la dette financière nette et de celle des capitaux propres, de 5,4 mllliards d’euros. Le total des capitaux propres s’établit à 23,5 milliards d’euros à fin 2011, en hausse de 29%.

Cette forte progression reflète principalement les éléments suivants : l’augmentation de capital réservé de LVMH SA, de 2,2 milliards d’euros, destinée ? rémunérer l’apport des tires Bulgari par les actionnaires familiaux ; la forte réévaluation de certains actifs étenus par le Groupe, en particulier sa partlcipation dans Hermès dont la valeur de marché a augmenté de 1,7 milliard deuros sur l’exercice ; elle reflète enfin les bons résultats du Groupe, distribués en partie seulement.

Au 31 décembre 2011, le total des capitaux propres représente du total du bilan, pourcentage stable par rapport à 2010. La dette financière brute après effet des instruments dérivés s’élève a fin 2011 à 7,1 milliards d’euros. Des émissions ou souscription d’emprunts et dettes financières ont permis de recueillir 2,7 milliards deuros. LVMH a notamment procédé en avril à une émiss