Faut-il vivre comme si nous ne devions jamais mourir ? Je cite, les citations ne sont pas personnelles. Faut-il vivre comme si nous ne devions jamais mourir ? Voilà une question que je n’aurais pas eu ridée de me poser auparavant. Mais existe-t- il au moins une question originale que j’aurais eu l’idée de me poser? Non. Alo s, si je ne trouve rien d’exceptionnellement original en moi, tout se passe comme si je n’existais pas. Et après la mort, tout au moins pour moi, tout se passera comme si je n’avais jamais existé. La mort est une étape et cette idée effraie souvent les hommes.
Mais puisque la crainte de mourir apparait e générations en générations, alors la peur de mourir serait éternelle ? Alexis de Tocqueville, célèbre philosophe du XIXème siècle, disait : « II sera homme qui ne veut m or 5 la mort, se focaliserai ur _ Snipe to View correctement : tel les qui souvent, les cond e bien vivre un homme craignant e plus pouvolr vivre és par les maladies la mort. Avec cette crainte, nous n’oserions pas nous engager dans quelconques projets, nous devrions nous contenter de vivre au jour le jour, sans rien espérer d’autre de ce qui se passe au moment présent.
La peur arrive à paralyser l’individu. Ces personnes, pour lesquelles la pensée de la mort est un grand fact Swipe to View next page facteur d’influence, serait d’une certaine façon, déjà mortes, omnibulées par ces pensées morbides et non plus tournées vers la vie. De même, un homme refusant la mort nierait la vie. Celle- ci se définit comme le temps dont nous disposons depuls notre naissance jusqu’à notre mort puisque ce qui nous attend après, demeure un mystère pour certains, un espoir pour d’autres, ou le vide.
Ainsi, lorsque, dès notre enfance, nous prenons conscience de notre état de vivant, la mort s’y associe simultanément. Il semble quand même que la mort n’occupe pas toutes nos pensees sinon nous serions obsédés. Par cette approche, on distinguerait une nécessité de ne pas y penser ou du moins, au minimum ; ou justement au contraire, d’avoir cette conscience pour appréhender au mieux notre vie. La pensée de la mort change le sens de notre vie, et s’il nous est possible de ne pas y penser, peut-être nous nous aveuglions sur cette réalité.
Mais cet aveuglement ne relèverait-il pas d’un besoin vital pour l’homme ? En effet, la vérité qu’on ne veut pas voir est la plus dure ? accepter et peut détruire l’homme. On craint la mort seulement car c’est quelque chose d’inconnu mais pas spécialement quelque chose de mal. Alors, je vous le redemande, faut-il vraiment vivre comme si nous ne devions jamais mourir ? Cette question, introduite par « faut-il n’exige pas que nous vivions constamment avec la pensée que nous mourrons.
Sans la pensée de la mort, aucun fait de la vie quoti constamment avec la pensée que nous mourrons. Sans la pensée de la mort, aucun fait de la vie quotidienne n’est plus urgent, on serait constamment tenté de remettre ce qu’on a à faire au lendemain. Nous pouvons penser que si nous ne devions amais mourir, nous vivrions dans un état d’insouciance totale. La fuite du temps ne serait plus une préoccupation et le bonheur s’en trouverait facilité. Mais sans doute, ce bonheur serait sans contentement car quoi de plus ennuyeux que l’éternité.
Or, l’homme doit-il céder à l’illusion de l’immortalité pour vivre pleinement sa vie, ou au contraire, trouver dans la pensée de la mort le secret de l’existence ? Je vous présente là un double paradoxe. D’abord, il suggère un refus de savoir, comme si l’on devait vivre en étant Inconscient de ce que l’on sait. Vivre comme si nous ne devions jamais mourir, c’est jouir de l’ignorance. Ensuite, même si je sais que je vais mourir, ma vie ordinaire semble exprimer que je ne m’en soucie pas.
Lorsque nous nous lançons dans des projets dont nous ne sommes pas sûrs de voir la fin, n’agissons-nous pas spontanément comme si nous ne devions jamais mourir ? Mais n’est-il pas plus raisonnable de rappeler à l’homme sa condition de mortel ? Si. Cependant, vivre c’est faire comme si nous existions éternellement. MAIS, la mort marque les limites de notre existence. Il est important de réfléchir à propos d’elle si nous voulons donner un sens à notre vie. Sans la mort, il n’y aurait