Lundi 12 janvier Chrouki Mekki Histoire – Réaliser un dossier La Vie Quotidienne Des Ouvriers Aux 19e Et 20e Siecles Les ouvriers travaillent dans des usines avec des machines. Ils travaillent de 12h à 15h pendant 6jours, environ 72h par semaine, sans vacances, dans des conditions extrêmes. Ex : le bruit, Les maladies se développent vite comme la bronchite, rhumatismes, tuberc Les aides sociales so sont insuffisants. Les Source : http://leweh . pdf Geoan or 8 Sni* to nextÇEge nt car les salaires s’entraident Illion/files/livret-slov Par Grégoire M. Emilie, Coline, L’ouvrier: De plus en plus de personnes habitent en ville (exode ural). Les logements ouvriers sont le plus souvent construits autour des usines (comme la ville de Clermont autour de l’usine malnutrition très répandue. Les maladies sont donc fréquentes (ex: tuberculose). A RETENIR De nouvelles classes sociales apparaissent comme la bourgeoisie (industriels mais aussi médecins, avocats, commerçants… ). Leur richesse leur permet de vivre dans de beaux quartiers et d’avoir de nouvelles dépenses (culture, éducation, loisirs, épargne).
La classe ouvrière se retrouve dépendante des emplois fournit par la bourgeoisie industrielle. Ces contrastes, voire ces injustices, vont ousser à la création de nouvelles idéologies. « Hornble massacre à Lyon » Répression de la révolte des canuts (ouvriers de la soie) à Lyon en avril 1834. Imagerie du milieu du XIXe siècle. CJ. -L. Charmet Dans la première moitié du XIXe siècle, la lutte ouvrière se manifeste par des actions violentes. Les travailleurs s ont souvent hostiles à la mécanisation et jugent les machines responsables du chômage.
Certains tentent de saboter les nouvelles machines. Dans toute l’Europe, le prolétarlat essaie de faire entendre ses revendications lors des journées révolutionnaires. En France, orsqu’éclatent les insurrections populaires de 1830, de 1848 et de 1871, les ouvriers constituent la majorité des insurgés. À la fin du XIXe siècle, la grève devient le principal moyen de lutte des ouvriers. Elle est autorisée en France à partir de 1864. Les manifestations de grévistes sont cependant très violemment réprimées par l’armée.
Si les grèves donnent d’abord peu de résultats, elles permettent aux ouvriers de se penser comme une classe sociale unie et déterminée. Une Lente Amél permettent aux ouvriers de se penser comme une classe sociale unie et déterminée. une Lente Amélioration ? la fin du XIXe siècle, la lutte du mouvement ouvrier commence à porter ses fruits. Les salaires progressent, le niveau de vie s’améliore. • Des lois sont adoptées pour limiter le travail des enfants.
En France, la loi de 1841 avait interdit le travail des enfants de moins de huit ans. Vers 1900, la journée de travail des adultes est réduite à 10 heures dans l’ensemble des pays industriels. • L’Allemagne et le Royaume-Uni vont plus loin. La première promulgue, dès les années 1 880, des lois sociales qui protègent l’ouvrier : l’assurance maladie, la retraite ouvrière et l’assistance ccident sont ainsi financées par des cotisations patronales. En Angleterre, des mesures similaires sont prises avant 1914.
La situation est nettement moins favorable ailleurs. Fabrique de tuiles ? Montchanin Gravure in « Les Grandes Usines » de Turgan, 1874. C J. -C. Charmet Des Conditions De Travail Très Difficiles La course au profit menée par les industries du XIXe siècle conduit le patronat à exiger des ouvriers un travail toujours plus intense. Le développement de l’éclairage au gaz permet d’allonger la journée de travail. Celle- dre 15 heures. Les pac;F3œFB les risques d’accidents du travail. ??? Dans le système libéral, le travail ouvrier est considéré comme une marchandise : il est soumis à la loi du marché. En Europe occidentale, en raison de la poussée démographique et de l’exode rural, les travailleurs sont plus nombreux que les emplois disponibles. Le chômage est chronique, ce qui permet au patronat de maintenir de bas salaires et d’exercer une pression constante sur les salariés. Les femmes et les enfants, souvent contraints de travailler, perçoivent des salaires inférieurs à ceux des hommes.
Le Budget d’une Famille Ouvrière au XIXe siècle « En supposant une famille dont le père, la mère et un enfant de 0 à 12 ans reçoivent des salaires ordinaires, cette famille pourra réunir dans l’année, si la maladie de quelqu’un de ses membres ou un manque d’ouvrage ne vient pas diminuer ses profits, savoir : le père, à raison de 30 sous par journée de travail : 450 francs ; la mère, à raison de 20 sous par journée de travail : 300 francs ; un enfant, à raison de 11 sous par journée de travail : 165 francs ; En tout : 915 francs. Voyons maintenant quelles sont les dépenses.
Si elle occupe seule un cabinet, une sorte de grenier, une cave, une petite chambre, son loyer, qui s’exige par mois u par semaine, lui coûte ordinairement dans la ville, depuis 40 francs jusqu’à 80. Prenons la moyenne : 60 francs. Sa nourriture environ 14 sous par jour pour le mari : 255 ; 12 sous par jour pour la femme : 219 ; 9 sous par jour pour l’enfant : 164 ; En tout : 638 francs. Mais comme il y a très communément plusieurs PAGF par jour pour l’enfant : 164 plusieurs enfants en bas âge, disons 738 francs. C’est donc pour la nourriture et le logement : 798 francs.
Il reste par conséquent, pour l’entretien du mobilier, du linge, des habits, et pour le blanchissage, le feu, la lumière, les ustensiles de la profession, tc„ une somme de 117 francs. » Louis-René Villermé, Tableau de l’état physique et moral des ouvriers, 1840 En 1840, à la demande de l’Académie des sciences morales et politiques, le docteur Villermé réalise une enquête sur le monde ouvrier. Il y décrit les difficiles conditions de vie et de travail de cette nouvelle catégorie sociale, apparue avec la révolution industrielle.
Le budget des familles ouvrières est extrêmement réduit et la plupart des foyers vivent dans la précarité. L’essentiel des sommes gagnées est destiné au logement et à la nourriture. Il e reste qu’une infime part pour tous les autres besoins. Rien, par exemple, n’est prévu pour la santé ou l’éducation des enfants. L habillement est réduit au strict minimum et les vêtements sont souvent issus de la charité prodiguée par les catégories sociales plus aisées.
Les salaires sont très bas, parfois même diminués par des amendes pour manquement au règlement ; les ouvriers ne bénéficient d’aucune protection sociale (en cas de maladie ou de chômage, ils ne perçoivent plus aucun revenu). Les loisirs extérieurs des o e Siècle revenu). Les loisirs extérieurs des ouvriers du XIXe siècle La boxe On rappellera que les ouvriers ont peu de temps libre. De plus, leur logement étant de superficie très restreinte, ils ont tendance à passer leur temps libre à l’extérieur.
Si certaines sorties peuvent avoir un but similaire à celles des bourgeois : boire un verre à l’extérieur, sortir danser, ou pratiquer un sport etc… , ces activités se distinguent chez les ouvriers en ce qu’elles ne se déroulent pas dans les mêmes lieux. De même qu’il y a des cafés de fréquentation plutôt « bourgeoise des bals « pour les bourgeois P, des clubs sportifs « pour les bourgeois P, il xiste également des cafés et autres lieux de loisirs réservés à la classe ouvrière. Ainsi, une activité sportive propre aux ouvriers était la boxe.
Ils y voyaient un moyen de « se défouler » de la dure pression de leur travail La soule Autre sport populaire, la soule, qui date de 1 854, et fut d’ailleurs interdite en raison de sa violence. L’interdiction de la soule par les autorités se veut avant tout une mesure d’ordre public. Désormais, les propriétés ne subiront plus les saccages provoqués à l’occaslon de chaque partie. Le déroulement du jeu est surtout prétexte à une vaste empoignade ui dégénère en règlement de compte A mardi gras, le maire de la commune donne le coup d’envoi et deux équipes se précipitent aur s’emparer de la balle.
Ensuite, le combat se poursuit n’im ns les champs, rivières, et granges… Est finalement déclaré vainqueur le groupe qui réussit ? porter le ballon dans une maison désignée d’avance. La cave et le garde-manger de l’heureux élu sont alors mis à contribution sans ménagement. Théâtres du peuple A défaut de conscience de classe claire et d’unité sociologique, c’est probablement une culture ouvrière de la ville qui soude le ieux le monde ouvrier. Cette culture ouvrière a été longtemps une culture de métier, elle est aussi une culture de quartier.
Les ouvriers y sont immergés dans un tissu populaire diversifié qui offre des possibilités de relations humaines variées. Cette vie de relations extérieure au foyer est souvent la conséquence de l’aspect répulsif du logement, qui fait de la rue, du café, du cabaret, l’espace de sociabilité des ouvriers (on compte alors ? Saint Ouen 1 café pour 80 habitants). Au cabaret, on lit le journal et ses feuilletons, on commente les nouvelles, on fume, on boit, t on fait la fête, parfois entre ouvriers venus d’une même région.
Des banquets rythment la vie associative, banquets de militants, de fête corporative chez les mineurs, de carnaval ou de paroisse. Avec un modeste temps de recul du temps de travail, les formes du loisir évoluent. Si l’ouvrier a été chassé des théâtres du centre ville, trop chers, il se retrouve au café-concert, qui reprend les chansons à la mode. A Saint-Denis, les ouvriers peuvent se retrouver dans 20 bals et 4 cabarets. Boulogne, Puteaux, Saint- Denis… ouvrent des théâtres pour le peuple, où l’on joue Cyrano de Bergerac, mais aussi Germinal. L’engouement p