Charles

Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville Ie31 août 1867 (? 46 ans). « Dante d’une époque déchue »2 selon le mot de Barbey d’AurevilIy, nourri deromantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l’œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s’ouvrit à son éditeur de a crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette… , mais qu’il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal. Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame Swp to page tout entière destinée suggère le titre de sa le mal et la beauté, le une passante), laviol aussi entre le poète cc Sni* to ité3. Comme le ser des liens entre I inaccessible (À artyre), mais e lecteur, mon semblable, mon frère ») et m me entre les artistes à travers es âges (Les Phares)4.

Outre des poèmesgraves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda), l’horreur « horreur (Une charogne) et l’envie d’ailleurs (L’Invitation au voyage) à travers l’exotisme. Les Fleurs du mal Unique recueil de poèmes en vers de Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal englobent la quasi-totalité de sa production poétique, de 1 840 jusqu’à sa mort survenue fin août 1867. Publié le 25 juin 1857, réédité dans des versions différentes n 1861, 1866 puis 1868, ce recueil est l’une des œuvres majeures de la poésie moderne.

Ses quelque 150 pièces, empreintes d’une nouvelle esthétique où l’art poétique juxtapose une réalité souvent crue – voire triviale – à la beauté la plus ineffable, exerceront une influence considérable sur des poètes ultérieurs aussi éminents que Paul Verlaine, Arthur Rimbaud et Stéphane Mallarmé. Les 163 poèmes des Fleurs du Mal en comportent : 110 en alexandrins, 33 en octosyllabes, 4 en décasyllabes, 1 en heptasyllabes.

Seuls 15 utilisent une combinaison métrique : 7 en alexandrlns et octosyllabes, 2 en octosyllabes et pentasyllabes, 1 en alexandrins et pentasyllabes, en décasyllabes et octosyllabes, 1 en décasyllabese et pentasyllabes, en heptasyllabes et pentasyllabes, 1 en heptasyllabes et tétrasyllabes, 1 en octosyllabes, hexasyllabes et tétrasyllabes. Baudelaire reste obstinément fidèle à l’alexandrin, qu’il utilise dans près de sept poèmes sur dix. Il a besoin d’un mètre suffisamment ample pour développer sa pe