Comportement Conso Don

Table des matières l. Thématique retenue3 Il. Questions spécifiques de recherche 4 a) «Le consommateur est-il conscient que l’obsolescence pourrait avoir été programmée et que celle-ci existe sous différentes formes? » 4 b) « Le niveau d’éducation a-t-il un impact sur l’acceptation de l’obsolescence programmée ? » 6 c) « Le consommateur est-il conscient que l’entreprise est soumise à certaines d) « Existerait-il un p les autres aspects re toutes combinaisons Ill.

Méthodologie 10 or21 Sni* to View impératifs? 7 e vie du produit et , en dessous duquel ateur insatisfait? » 8 IV. Réflexions critiques 12 V. Bibliographie 14 VI. Annexe 1 : le questionnaire quantitatif 17 a) Rappel des questions de recherche et hypothèses : 17 b) Questionnaire18 VII. Annexe 2 : la matrice hypothèses/ questions 22 l. Thématique retenue perception de la durée de vie du produit.

Elles la voyaient, d’une part, comme un élément de qualité technique qui apporte une satisfaction au consommateur, et d’autre part, comme un frein au renouvellement des produits et comme un facteur de ralentissement des ventes, en situation de plein équipement (Séré De Lanauze et Siadou-Martin, 2014, p. 2). Dès lors, l’obsolescence programmée avait, à l’origine, pour but d’améliorer la croissance economique des sociétés, en réduisant la durée de vie du produit et en forçant ainsi les consommateurs à acheter davantage.

On se souviendra ainsi du Cartel Phoebus en Suisse qui avait sciemment diminué la durée de vie des ampoules à incandescence, devenant ainsi les premiers à tenter l’obsolescence programmée. Mais si à l’époque les ressources semblaient inépuisables, cette obsolescence est actuellement le sujet d’un grand débat au cœur de notre société de consommation et a des impacts ociaux, économiques et environnementaux importants (Fuchs, 2012, p. 6).

L’obsolescence programmée est souvent dénoncée car elle pousse le consommateur vers un comportement ultra-consumériste, ce qui entraîne la création de quantités importantes de déchets qul sont peu ou pas recyclées, ansi qu’une surexploitation et un gaspillage des ressources naturelles. De plus, cette obsolescence a un impact direct sur le pouvoir d’achat des ménages et certains deviennent hostiles à des produits qui ne viseraient qu’à renforcer la profitabilité des entreprises au détriment des consommateurs.

Toutefois, cette obsolescence peut être justifiée, dans une certaine mesure, par les entreprises par un souci de rentabilité et de garder leur compétitivité, mais aussi par la nécessité de répondre aux beso PAGF 91 rentabilité et de garder leur compétitivité, mais aussi par la nécessité de répondre aux besoins des consommateurs et de rester dans la course à l’innovation technologique. En effet, le renouvellement des gammes de produits peut entraîner des effets bénéfiques non négligeables, comme par exemple, une diminution de la consommation énergétique.

Au niveau européen, le législateur protège les consommateurs ontre les pratiques commerciales déloyales des entreprises, qu’il s’agisse de pratiques commerciales trompeuses ou agressives (Commission Européenne, 2014). Le mardi 14 octobre 2014, « Assemblée nationale française avait décidé, dans le cadre du projet de 101 sur la transition énergétique, de considérer l’obsolescence programmée comme une forme de tromperie et qu’elle devait être punie en tant que telle. Il.

Questions spécifiques de recherche Après vous avoir présenté la thématique retenue pour ce rapport et ses différents tenants et aboutissants, nous allons tenter ‘émettre des hypothèses de recherche afin de clarifier cette problématique et de trouver un équllibre entre les intérêts des parties prenantes. formes? » Hl : Les consommateurs sont conscients que les entreprises pratiquent de l’obsolescence programmée. H2 : En revanche, les consommateurs ne sont pas conscients de certaines formes d’obsolescence, parfois plus subtiles.

Il est certain que le consommateur est conscient que le produit devient obsolète à partir d’une certaine durée de vie. Néanmoins, pour comprendre le consommateur dans ses pratiques d’achat et son comportement face ? , la premi PAGF a 1 consommateur dans ses pratiques d’achat et son comportement face à l’obsolescence, la première question, essentielle à se poser, est bien de savoir si celui-ci est au courant que l’obsolescence de son produit peut avoir été programmée par l’entreprise.

En effet, le consommateur fait-il, par exemple, la distinction entre la date limite de consommation (DLC) et la date de durabilité minimale (DDM) affichée sur les produits alimentaires ? La date de durabilité minimale n’est là que pour conseiller le consommateur et n’indique, en aucun cas, une date au delà de laquelle il est éconseillé de consommer le produit, contrairement à la date limite de consommation. Cette forme d’obsolescence est appelée l’obsolescence par péremption. AFSCAI, 2014) Mais, il existe bien d’autres formes d’obsolescence programmée, telles que l’obsolescence technique ou technologique, l’obsolescence écologique et l’obsolescence psychologique. Cette dernière étant fortement liée à l’effet de mode, le côté esthétique du produit, vanté par la publicité qui souhaite lui rendre un aspect dépassé. L’obsolescence technique peu provenir d’un défaut fonctionnel, comme, par exemple, la défaillance prématurée des mprimantes, forcée par une puce électronique (Dejong, 2013, p. ). On retiendra également l’exemple du Cartel Phoebus, formé à l’époque pour réduire la durée de vie des ampoules à incandescence (Fuchs, 2012, p. 4). un exemple bien connu est, aussi, celui de la marque Apple avec l’IPhone 5 qui est incompatible avec les accessoires précédents. Cette dernière forme d’obsolescence technique est appelée l’obsolescence par incompatibilité.

Elle est fréquemment rencontrée sur le marché de l’informatique où il devient oblgatoire d’acheter le 1 fréquemment rencontrée sur le marché de l’informatique où l devient obligatoire d’acheter les nouveaux logiciels, plus performants, mettant à jour l’ordinateur. (Dejong, 2013, p. 6) Le consommateur a-t-il connaissance du fait qu’il existe une puce électronique implantée dans son ordinateur pour avancer sa fin de vie ? Se rend•il compte que l’entreprise choisit sciemment de ne pas aller au bout de ses performances techniques et technologiques afin de l’obliger à renouveler son achat?

L’obsolescence écologique, quant à elle, est apparue en même temps que le comportement plus responsable du consommateur et consiste à sortir des prodults toujours plus respectueux de ‘environnement, afin que le consommateur, de plus en plus tourné vers le développement durable, renouvelle son acte d’achat. (Centre Européen de la Consommation, p. 6). Dans notre contexte, nous parlons d’éco-blanchiment, une technique qui vise à vanter des qualités environnementales à des produits ou à des valeurs d’entreprise alors qu’aucune action à la hauteur de ces mérites n’est mise en œuvre. Benoit-Moreau, et al. , 2008). Le consommateur est-il conscient que le renouvellement de ses produits, de plus en plus respectueux de l’environnement, peut engendrer parfois des déchets encore plus considérables et que es fausses qualités vantées par la publicité existent uniquement dans le but de l’attirer ? (Centre Européen de la Consommation, p. 6). l’obsolescence programmée ? » H3 : un haut niveau de formation est en lien avec l’intégration de valeurs écologiques qui permettent un rejet de l’obsolescence.

H4 : Le niveau d’éducation à une corrélation positive avec le revenu, l’obsol PAGF s 1 rejet de l’obsolescence. revenu, l’obsolescence programmée est alors acceptable car elle particpe à la création du statut de la personne. Aujourd’hui, la plupart des consommateurs, au contraire des énérations antérieures, ne se préoccupent plus de la longévité d’un objet, d’où la facilité qu’ils ont pour s’en séparer (Herpin, 2004). Force est de constater que l’obsolescence programmée est donc acceptée par une partie de la société et ceci pour des raisons aussi diverses que le prix, l’accessibilité, la mode, etc.

D’autre part, on assiste à l’émergence d’une nouvelle catégorie de consommateur qui rejette l’idée de gaspillage, de surconsommation et dès lors d’obsolescence programmée. Ainsi des actions citoyennes, comme par exemple les « Repair Cafés font leur apparition en Belgique. Dans ces lieux des ricoleurs partagent leurs connaissances afin d’offrir une seconde vie aux objets. (Dejong, 2014, p 14) De plus, les nouvelles technologies deviennent de nouveaux outils au service du consommateur (Bouille, 2010, p 53). Ainsi, on peut, par exemple, trouver sur la toile des communautés dédiées à l’entraide entre consommateurs.

Il existe également des salons qui y sont consacrés tels que Recup’ère, le salon de l’éco-consommation, de l’éco-design et du ré-emploi à Namur. (Dejong, 2014, Pl 4-15) On peut dès lors se poser la question de savoir si le niveau de formation joue un rôle dans l’acceptation, ou non, de ‘obsolescence. Il est un fait acquis que le niveau d’éducation est important dans la manière de consommer en prenant en compte certains facteurs écologiques (Delpal et Hatchuel, 2007, p 50-52). On pourrait en déduire, qu’étant do PAGF 1 facteurs écologiques (Delpal et Hatchuel, 2007, p 50-52).

On pourrait en déduire, qu’étant donné que l’obsolescence a un impact écologique, le consommateur ayant bénéficié d’un haut niveau d’éducation ira à l’encontre de ce type de consommation. D’autre part, une personne ayant un haut niveau d’éducation et ayant un revenu en conséquence, pourra se permettre de emplacer facilement un objet défectueux, ou passé de mode. Les codes et signes extérieurs, représentés par les objets, font que les consommateurs veulent toujours posséder davantage, pour répondre à un besoin d’estime et d’auto-accomplissement (Baudrillard, 1970).

Dans ce cas, l’obsolescence est acceptée car l’objet participe à l’élaboration d’un statut lié à un revenu élevé. soumise à certaines contraintes et à certains impératifs? h. HS : Le consommateur lambda n’est pas au courant du fait que l’obsolescence résulte, entre autres, d’une nécessité pour l’entreprise. H6 : Le consommateur lambda voit le bien de consommation sous son aspect produit et pas de manière plus large comme l’élément d’un cycle économique.

Il est évident que l’entreprise doit faire face à certains impératifs techniques et économiques : il faut donc nuancer le concept d’obsolescence. L’entreprise doit en effet préserver sa compétitivité et sa rentabilité, non seulement en commercialisant un produit qui lui permet de bénéficier d’une certaine marge, mais aussi en tenant compte de l’attitude des concurrents, qui peuvent proposer des produits dont la durée est moindre mais également des produits lus compétitifs, tant au niveau du prix que de la qualité, ce qui pousse l’entreprise à réagir. Séré De Lanauze PAGF 7 1 tant au niveau du prix que de la qualité, ce qui pousse l’entreprise à réagir. (Séré De Lanauze et Siadou-Martin, 2014, p. 2) En conséquence, l’entreprise doit chercher constamment l’innovation technologique à la fois pour garantir sa compétitivité mais également pour satisfaire les besoins du consommateur. Cela se traduit parfois par une forme d’obsolescence qui permet à l’entreprise de suivre un cycle économique et de proposer également une plus-value au client. ?cole des Mines ParisTech) Dès lors, nous pouvons nous poser la question de savoir si cette nécessité de répondre à une demande toujours croissante d’innovation est une justification suffisante pour recourir ? Force est de constater que l’obsolescence programmée est souvent vue négativement par les consommateurs. Cela est dû en partie à un intense lobbying de la part des associations de protection du consommateur comme Test-achats (Actualités du droit belge, 2014).

En conséquence, nous voyons que le consommateur voit souvent le produit dans son seul aspect commercial et comme objet de atisfaction et ne voit pas que ce même prodult fait partie d’un cycle économique avec ses règles et ses contraintes. (Centre Européen de la Consommation, p. 7) Toutefois, si une réaction négative du consommateur peut être attendue face à cette problématique, ce dernier peut aussi percevoir la durée de vie limitée d’un produit, soit dans sa dimension accidentelle, soit comme une évidence face aux contraintes économiques et techniques. Séré De Lanauze et Siadou-Martin, 2014, p. 7) Si le consommateur perçoit cette obsolescence comme un accident, rentreprise pourra alors limiter l’insatisfaction grâce à la estion des problèmes de qu 91 accident, l’entreprise pourra alors limiter l’insatisfaction grâce ? la gestion des problèmes de qualité, à un service après-vente efficace à même de traiter les réclamations ou encore, par une éventuelle réparation.

Si le client laisse le bénéfice du doute ? l’entreprise au regard des impératifs techniques et économiques, il pourrait s’avérer utile et pertinent de la part de l’entreprise de communiquer davantage sur les problèmes inhérents au marché. Nous constatons que si le consommateur moyen est peu conscient des contraintes qui s’imposent en général à une ntreprise, une minorité de ces consommateurs est plus conscientisée, ou plus tolérante.

Dès lors, pour accroître la satisfaction des clients, autant que pour les sensibiliser à la qualité fournie par l’entreprise, cette dernière pourrait davantage communiquer à ce sujet. d) « Existerait-il un point neutre entre durée de vie du produit et les autres aspects recherchés dans le produit, en dessous duquel toutes combinaisons rendraient le consommateur insatisfait? » : Les consommateurs recherchant comme avantage principal la durée de vie du produit ne peuvent pas compenser leur nsatisfaction d’une durée de vie anormalement courte par d’autres caractéristiques.

La question est de savoir, s’il existerait, pour chaque catégorie de produit, un point neutre, pour le consommateur, entre qualité perçue en terme de durée de vie du produit et les autres aspects pris en compte lors de son processus de décision d’achat ? En effet, lors de son achat, le consommateur est dans l’incapacité de connaitre la durée de vie de son produit, excepté dans les produits alimentaires où une date de péremption est obligatoire. La durée de vie du produit devient, po ù une date de péremption est obligatoire.

La durée de vie du produit devient, pour le consommateur, un attribut d’expérience qui ne pourra être vérifié qu’après la consommation du produit, contrairement à un attribut tangible. Cette incertitude pousse le consommateur à compenser en s’appuyant sur d’autres aspects tangibles du produits comme le prix, la marque, des extensions de garanties, etc. (Séré De Lanauze et Siadou-Martin, p. 2) Le premier facteur influençant le consommateur est le prix. Un prix bas permet à l’acheteur d’accepter la courte vie du produit.

A ‘inverse d’un prix élevé, pouvant faire émerger des réactions très négatives en cas de fin prématurée. Le consommateur voit, également, son sentiment de négativité diminuer lorsque le produit peut continuer à être utilisé partiellement ou bien même reconverti après sa fin de vie. Un troisième facteur est celui de la garantie. Celles-ci modèrent les réactions négatives du client mais peuvent souvent être mal perçues. En effet, le consommateur considère qu’elles sont généralement trop courtes et soumises à de nombreuses conditions.

II existe également les extensions de garanties qui nfluencent positivement le consommateur. La marque est aussi considérée comme une garantie pour le client. En revanche, si celle-ci n’est pas en mesure d’offrir un produit d’une durée de vie perçue suffisamment longue pour le consommateur, les réactions peuvent devenir très négatives et conduire a un manque de confiance envers la marque. (Séré De Lanauze et Siadou-Martin, p. 7) Il est évident que le critere de la durée de vie du produit entre en compte dans leur processus de décision pour la plupart des consommateurs. Mais ce critère est très relatif et varie donc en fo