Compte Rendu Du Stage EPSA

or82 Sni* to View Compte rendu du stage « EPS adaptée de PAcadémie de Lyon du 20 et 21 janvier 2003 et du 12 et 13 janvier 2004 spécifiques pour concevoir, organiser et conduire un enseignement adapté. Dans cette perspective, l’Inspection Pédagogique Régionale a inscrit au plan académique de formation 2003 une action spécifique. Un groupe d’enseignants volontaires et particulièrement sensibles à la problématique de l’enseignement adapté a fait le choix de suivre deux années consécutives ce stage et propose ici le résultat de ses réflexions et suggestions.

L’essentiel de la présentation, après un rappel synthétique des extes réglementaires et le bilan d’une enquête académique sur le traitement des inaptitudes en lycées, propose des documents d’aide et des exemples d’EPS adaptée en CCF. La définition d’épreuves adaptées académiques ponctuelles aux examens complète cette production. Cet important travail ne prétend pas épuiser le thème ni s’ériger en modèle prescriptif.

Son ambition demeure néanmoins de sensibiliser l’ensemble des établissements du second degré à l’enseignement adapté en EPS et d’alimenter les ressources pédagogiques académiques sur le sujet, à partir d’expériences mutualisées. Sur ces bases pertinentes, nous souhaitons qu’il se poursuive et s’enrichisse, afin que l’EPS puisse jouer entièrement son rôle éducatif, notamment auprès des élèves handicapés ou partiellement inaptes.

Pour « Inspection Pédagogique Régionale Education Physique et Sportive Alain VIGNERON 2- Enseignement et évaluation des élèves inaptes et handicapés : quel changement ? OF classe) le permettent. Pour les inaptes partiels ET les handicapés physiques (attesté par l’autorité médicale scolaire) : possibilité d’un contrôle adapté en CCF (modalités proposées par rétablissement) ou en Contrôle Ponctuel (CP) selon des (modalités définies par le Recteur pour les élèves « reconnus handicapés physiques » possibilité d’aménager le nombre des activités et la nature de celles-ci (cf. rrêté 1995) En CCF, 2 épreuves doivent être adaptées pour ces élèves (inaptes partiels et handicapés physiques). Elles peuvent appartenir au même type de compétence de la composante culturelle La proposltion de cette évaluation est à faire par l’établissement (concertation profs EPS et médecin scolaire) et est soumise ? l’approbation du Recteur. En CP, 1 épreuve est adaptée si l’établissement ne peut pas ssurer l’enseignement adapté de ces élèves ou le contrôle adapté de 2 épreuves. Dans le cas contraire le candidat est déclaré dispensé (cf. irculaire 95) Seuls les handicaps (textes de la circulaire et de Varrêté 2002) ne permettant pas une pratique adaptée au sens de la circulaire du 30 Mars 94 entraînent une dispense d’épreuve. La quasi totalité des élèves doivent donc bénéficier d’une évaluation en EPS et donc, en conséquence, d’un enseignement obligatoire même si ceux ci sont adapté. Pour ne pas pouvoir être noté en EPS il faut que son handicap ne puisse as lui permettre de fonctionner en référence à la circulaire de 1994.

Dispense, Inaptitude, Handicap : quelles différences ? Nous nous référons ici à un travail réalisé en 2003 par la Commission Nationale d’é PAGF OF Mai 1990. Contrôle médical des inaptitudes. « Il convient de substituer la notion d’inaptitude à celle de dispense « Les nouvelles dispositions réglementaires retiennent le principe de l’aptitude a priori de tous les élèves à suivre l’enseignement de cette discipline. » Elle s’oppose à celle de présence en cours qui reste la règle incontournable et ne concerne en aucun cas les autorités édicales.

La dispense est une décision de nature exclusivement administrative qui engage les membres de la communauté éducative et ne peut advenir que lorsque toutes les autres éventualités ont été étudiées et épuisées. C’est le règlement intérieur de l’établissement qui en fixe le cas échéant les modalités. La présence en cours est une obligation scolaire et la présentation d’un certificat médical ne soustrait pas les élèves au principe d’assiduité. La notion d’inaptitude : La note de service NO 2002-131 du 12 Juin 2002 différencie l’inaptitude partlelle du handlcap

En référence au décret n088-977 du 11 octobre 1988, l’inaptitude partielle est certifiée par l’autorité médicale scolaire quand il y a une « incapacité fonctionnelle liée à des types de mouvement (amplitude, vitesse charge, posture). À des types d’effort (musculature, cardia vasculaire, respiratoire) à la capacité de l’effort (intensité, durées) à des situations d’exercice et d’environnement (travail en hauteur, milieu aquatique, conditions atmosphériques… ) Si l’enseignant d’EPS ne peut pas adapter son enseignement ? cette incapacité fonctionnelle, l’élève, de fait, ne pratique pas l’activité proposée.

La médecine scolaire différencie l’ina titude partielle temporaire (une incapacité fonctionne connue pour un certain fonctionnelle limitée et reconnue pour un certain temps de l’année scolaire) de l’inaptitude partielle totale (une incapacité fonctionnelle limitée et reconnue pour toute l’année scolaire). L’inaptitude partielle d’un élève est déclarée par le médecin libéral sur un formulaire de l’éducation nationale (présent dans le décret 11088-977 du 11 octobre 1988) puis doit être « attesté » ( cf. arrêté du 09/04/2002) par le médecin scolaire pour quelle soit reconnue par les services des examens.

La notion de handicap : Le handicap est révélateur d’une déficience ou d’une Incapacité répertoriée dans l’arrêté du 9 janvier 1989 fixant la nomenclature des déficiences, incapacités et désavantages. Cette nomenclature est inspirée étroitement de la classification internationale des handicaps (CIDH) proposée par l’Organisatian Mondiale de la Santé. Le décret N093-1216 du 4 novembre 1993 précise en annexe les modalités d’évaluation des déficiences et incapacités pour apprécier leur taux d’incapacité.

Dans le 2 nd degré, c’est au médecin de la Commission Départementale d’Education Spéciale ( CDES), sur la base d’un dossier médical, de déclarer le handicap d’un élève et de lui définir un taux d’incapacité. Un aménagement des installations, une aide à l’écriture, un1/3 temps supplémentaire peuvent aussi lui être accordés lors du passage des examens. Le handicap d’un élève est donc établi et certifié par le médecin de la CDES, et il est pris en compte dans l’établissement par la communauté scolaire. Qui peut avoir son coefficient en EPS neutralisé ?

PAGF s OF de service NO 2002-131 du 12 Juin 2002 précise le cadre exceptionnel dans lequel le coefficient dE-PS au Baccalauréat peut ?tre neutralisé La note de service stipule très clairement que… « Seuls les handicaps ne permettant pas une pratique adaptée au sens de la circulaire 94-137 du 30 mars 1994 entraînent une dispense d’épreuve Cette circulaire du 30 mars 1994 rappelle, en référence à la Charte européenne du sport pour tous de 1987 et de la loi sur les personnes handicapées de 1975 que « le sport est un facteur essentiel de réadaptation et d’intégration…

Il faut offrlr une éducation physique et sportive effective aux enfants handicapés fréquentant les écoles… … La présente circulaire réaffirme la nécessité de respecter le roit des handicapés physiques et des inaptes partiels à ne pas être exclus et répond à l’obligation de la pratique de l’éducation physique et sportive par tous les élèves… … L’enseignant d’éducation physique et sportive est celui qui, de par sa formation et son rôle, a de réelles chances de les aider à la réussite de leur intégration pour une meilleure insertion sociale.

Cette circulaire établit des groupes et des barèmes pour un ensemble très large de handicaps (candidats déficients auditifs et visuels, candidats scoliotiques, candidats avec prothèses, en fauteuil roulant… ). En conséquence, si ces élèves handicapés peuvent, eux aussi, bénéficier d’un enseignement et d’une évaluation, les cas de neutralisation du coefficient de l’EPS devront donc être exceptionnels. Ces cas ne s’appliquent qu’aux seuls élèves reconnus handicapés et dont la déficience ne permet pas l’enseignement dune EPS même adaptée.

La quasi totalité des élèves doit donc bénéficier d’une évaluation en EPS (et donc d’un enseignement même PAGF 6 OF totalité des élèves doit donc bénéficier d’une évaluation en EPS (et donc d’un enseignement) même si celui ci est adapté. » Comment mettre en œuvre ces textes ? Déjà, certains établissements prélèvent sur la Dotation Horaire Globale 1 ou 2 heures années pour organiser un enseignement adapté de tous les élèves inaptes partiels de l’établissement (que les collègues ne peuvent pas gérer en classe).

Les évaluations se réalisent en fonction de l’inaptitude partielle ou du handicap avec des épreuves qui sont à inventer (et permettant ainsi une équité de traitement avec les élèves aptes). Une dotation en heures d’enseignement pour chaque établissement est donc nécessaire. 3 – Bilan de fenquête académique Enquête sur le traitement des inaptitudes partielles et les projets une EPS adaptée dans les lycées et lycées professionnels Objectifs de l’enquête : 7 OF pratique physique régulière Le renouvellement de l’équipe EPS et la réactualisation du projet EPS Il.

La démarche 1. Deux types de lancement : a- Une démarche plutôt confidentielle au cours de la première année : l’équipe EPS (ou un professeur) propose d’engager un enseignement spécifique pour les élèves inaptes partiels et obtient l’accord du chef d’établissement. b- Une démarche plus institutionnelle : l’équipe EPS inscrit le projet dans la politique globale du lycée en le raccordant aux rands axes du projet d’établissement.

Exemples : Diversité de l’offre d’éducation et de formation, réussite de tous, préparation à la vie d’adulte, améliorer l’accueil et le suivi de tous les éleves, lutter contre l’échec et la marginalisation, obtenir la confiance, assurer de bonnes conditions de travail et de réussite pour tous… Le projet de l’EPS adaptée s’appuie aussi sur les grandes lignes du projet EPS. Une telle démarche donne au projet plus de légitimité et plus de force.

Dans les deux cas, l’élaboration du projet se caractérise par une mobilisation très active de Péquipe EPS : foisonnement ‘idées, d’astuces, de propositions et recherche d’opportunités vers de multiples directions pour obtenir la viabilité du projet. 2. a présentation du projet devant le conseil d’administration Une étape pas toujours réalisée mais souvent souhaitée pour obtenir une reconnaissance et des mo ens de fonctionnement. Le vote du prolet au C. A p re les modalités de cet PAGF demandes de créneaux banalisés pour l’enseignement adapté suscitent souvent discussions et débats. . La concertation une relation étroite entre le service médical (infirmière et médecin scolaire), les CPE et l’équipe EPS doit concrétiser la mise n œuvre du projet. Cette étape est parfois longue et difficile. Le début des séances d’EPS adaptée se fait rarement avant le mois octobre. 4. La communication L’information des médecins traitants et des familles est indispensable. Pour éviter le retour de certificats médicaux trop vagues, une communication « accueillante » et très pédagogique (lettre d’accompagnement avec le formulaire médical E.

N n088-977), est parfois mise en place. Le terme d’ « aptitude » est mis en avant. Ill. La mise en œuvre du projet Deux formules d’accueil sont possibles : Dans quelques cas minoritaires, l’élève est accueilli en même emps que sa classe pendant la séance d’EPS. Une pratique aménagée lui est indiquée : rappel des consignes médicales, et rappel des limites de son engagement physique. Dans la plupart des cas, une section spécifique « EPS adaptée » est créée sur un horaire « décalé » 1 . La programmation des APSA Deux APSA (parfois trois) sont proposées.

Les élèves sont regroupés et accueillis sur des créneaux horaires décalés, souvent entre 12h et 14h. La durée des séances varie entre 1h et 1h30. Les cycles d’enseienemen t le plus souvent 8 à 12 élèves en confiance, en activité les faire progresser es préparer à des épreuves avec barèmes Les contenus d’enseignement traditionnels sont utilisés et adaptés . compétences attendues connaissances à acquérir 3. L’évaluation et la notation Une évaluation traditionnelle existe : performance, maitrise de l’exécution, conduite, connaissance, projet… vec des barèmes spécifiques. Dans d’autres cas, l’investissement de l’élève, ses progrès, son projet et le respect du « contrat santé » sont évalués. La notation est très souvent faite. IV. Les bilans et les attentes des équipes EPS 1. Les aspects positifs la baisse du nombre d’élèves dispensés a satisfaction d’agir dans le cadre fixé par le projet d’établissement et être en phase avec des objectifs éducatifs les réactions souvent positives des élèves concernés des relations individualisées et privilégiées 2.

Les difficultés rencontrées chaque année, la mise en place du projet s’avère lourde à gérer Le manque de coopération de certains élèves, de certaines familles et de quelques médecins traitants Regrouper tous les élèves concernés (incompatible avec les emplois du temps) L’évaluation certificative et la notation Les moyens matériels et financiers, limités ou insuffisants