or87 Quel est l’impact de Sni* to View Introduction 3 L’origine de la crise d A) Le phénomène de titrisation4 r l’économie réelle ? ) Origine et développement de la titrisation aux Etats-Unis : 4 2) L’apparition de la titrisation en France7 3) Les caractéristiques techniques de la titrisation 8 4) Les coûts engendrés par une titrisation 1 1 5) La titrisation : ses avantages 11 2) Vers une amélioration des risques 13 B) Les errements de la confiance 13 1) La contamination internationale 13 2) Le marché interbancaire en plein doute 15 3) Des indicateurs macroéconomiques moroses (Chômage de asse, Période de récession, l’explosion de la dette) 19 C) L’irrationalité du marché 23 1) La critique du rôle des marchés financiers 23 doit être partagée Nous pensons que la seule fondation sûre d’une mondialisation soutenable et l’augmentation de la prospérité pour tous est une économie ouverte fondée sur le prlncipe de marché, une régulation efficace et des institutions mondiales solides» (communiqué du G201). Le sommet de Londres a débouché sur ce communiqué reflétant la volonté des dirigeants des principales puissances financières ondiales de changer l’idéologie dominante : FIJItra-libéralisme. La crise des subprimes est à l’origine de cette remise en question générale sur le fonctionnement économique.
A travers Fhistoire, l’économie, fondée à la base sur l’échange de biens matériels, a évolué jusqu’à féclosion de féconomie virtuelle. L’économie réelle est celle des biens matériels et des ressources naturelles, l’économie virtuelle est quant à elle la représentation d’un système de production non classique, c’est la finance de marché. Ces dix dernières années, la globalisation et l’informatisation ont ntraîné la multiplication des produits financiers complexes ? la base de cette économie virtuelle. Ainsi, nous nous sommes intéressés à la corrélation entre l’économie virtuelle et l’économie réelle, les impacts et les conséquences de la première sur la seconde.
L’éclatement de la bulle immobilière américaine et ses produits dérivés complexes ne reposant plus sur une stratégie industrielle, mais sur une bulle spéculative, à l’origine de la crise actuelle, la crise des subprimes. Cette crise s’est propagée ? l’ensemble des marchés mondialisés mettant à mal toutes les royances et pratiques financières. En conséquence : quel est l’impact de la crise des subprimes sur l’économie réelle ? Il sera analysé conséquence : quel est l’impact de la crise des subprimes sur Il sera analysé en premier lieu la contamnation internatlonale et les phénomènes à l’origine de la crise économique actuelle puis dans un second temps nous discuterons les réactions adaptées pour contrer les effets dévastateurs de la crise financière.
L’origine de la crise des subprimes A) e phénomène de titrisation De manière simpliste, la titrisation peut se définir comme étant n montage financier qui permet à une entreprise d’améliorer son bilan, et plus particulièrement la liquidité de son bilan. De façon plus technique, des actifs sont sélectionnés au sein du bilan afin d’être regroupés dans « une société ad hoc ou société véhicule b. La sélection de ces différents actifs bilanciels s’effectue en fonctlon de la qualité des garanties qu’ils offrent. La société qui en a fait l’acquisition, va se financer en émettant des titres souscrits par des investisseurs. « Cette société ad hoc va percevoir les flux d’intérêts et de remboursement sur les réances qu’elles ont acquises au rès des organismes financiers, pour les reverser aux sou e remboursement de PAGF d’exploitation, stocks…
De manière générale, ils souhaitent rendre le bilan presque intégralement liquide. 1) Origine et développement de la titrisation aux Etats-Unis : a) Apparition de la titrisation La titrisation est utilisée comme une technique d’ingénierie afin d’améliorer et de réorganiser l’actif financier d’une entité. En effet, cette technique d’ingénierie a pour objectif la vente d’un ensemble de créances à une entité. Cette entité se nomme : Fond Commun de Créances2. Représentation simplifiée du phénomène de titrisation : L’origine de la titrisation aux Etats-Unis se fit dans le but de permettre le refinancement de l’immobilier et du logement.
Par ailleurs, elle a permis de résoudre les difficultés que les banques américaines avec les fusions, l’augmentation des provisions et devaient aussi respecter le ratio « Cooke » (Montant des crédits supérieur ou égal à des engagements de créd ts). Tout en sachant que ce ratio représente un fort intérêt pour les banques et les organismes de crédit (Bâle Il). par la suite, la courbe des taux s’est inversée, puisque les taux ongs sont devenus inférieurs aux taux courts. Ce qui a provoqué un changement de comportement des investisseurs, qui ont privilégié l’utilisation de pr terme. accordent à leurs clients des emprunts a taux fixe et à long terme. En outre, c’est grâce à ce système que les foyers américains ont pu financer leur logement.
Cependant, une remise en cause de ce système est intervenue pour les raisons suivantes augmentation des encours de créances hypothécaires hausse des taux d’intérêts augmentation de la concurrence dans le marché hypothécaire C’est ainsi que la crise du marché hypothécaire a provoqué le éveloppement de la titrisation. En effet, la titrisation a procuré un avantage aux organismes de crédits : le dégagement d’une marge (de liquidités), afin de pouvoir accorder des crédits supplémentaires tout en permettant de respecter le ratio « Cooke En revanche, les établissements qui disposaient d’un excédent de dépôts pouvaient l’investir en les titrisant. ) Les caractéristiques de la titrisation La technique de la titrisation, aux Etats-Unis, a pour caractéristiques premières détre construite autour d’un « Trust » (concertation d’entreprises), qui permet le transfert de tout ou ne partie du patrimoine d’une personne à une autre personne. Par la suite, elle sera chargée de la gestion dans l’intérêt des bénéficiaires. Au sein de ce système, il est possible de discerner trois types de droits : usus : droit de faire usage de la chose et de l’administrer abusus : droit de détruire la chose et d’accomplir des actes de dispositions fructus : droit de recueillir xploitation de la chose PAGF s OF qu’il est autonome dans la gestion des titres.
Compte tenu de la détention de l’usus, le bénéficiaire ne détient ni fabusus ni le fructus. Représentation simplifiée de la titrisation aux Etats-Unis : Le schéma ci-dessus permet aisément d’observer que le cédant souhaite céder ses créances et effectuer un transfert de la propriété) à un acquéreur (« un Trustee »). Ces acquisitions seront financées par rémission de titres, par le biais d’un organisme de crédit. Ce sont ces établissements de crédit en se référant aux agences de notations, qui définissent les caractéristiques des titres à émettre. d) La titrisation : un princi 6 OF obligation émise directement par un trust dont les revenus sont constitués par le remboursement des prêts.
Les titres sont autionnés par la constitution d’un portefeuille de créances, appelé collatéral, qui reste à la propriété de l’émetteur et qui doit être exclusivement utilisé dans le paiement des obligations ermses. Les flux d’un « Pay-Trough » : Comme nous le montre cette représentation schématique, les flux de capital et d’intérêts qui proviennent de ce « pool » de créances sont directement reversés à l’investisseur par l’émetteur. Remarques Tout d’abord, il semble impératif de souligner que le système « Pass-trough » possède un avantage puisqu’il présente une sensibilité moins élevée au risque de taux. En effet, le « Pass-trough » a les caractéristiques des titres de propriété alors que le système du « Pay-trough » ressemble plus ? des obligations (titres de créances). ) L’apparition de la titrisation en France Compte tenu du fait que le système français était confronté à des problématiques similaires à celui des Américains, le développement de la titrisation présente une logique indéniable ? savoir : essais de cessions de créances. Le développement de la titrisation a connu un essor important en France mais reste faible par rapport aux Etats-Unis. En effet, l y a eu une croissance considérable de la tltrisation des prêts hypothécaires et de la consommation. Même si les entreprises débutent l’émission, cependant les principaux émetteurs restent les établissements de crédit. Après avoir connu un essor des prêts hypothécaires et de consommation, la titrisation française s’est renforcée à travers le développement des prêts automobiles, à partir de l’année 2000 et s’est étendue vers les autres pays d’Europe.
Dorénavant, en France, divers types d’actifs sont titrisables, tels que les stocks ou les créances à venir, etc…. ) Les caractéristiques techniques de la titrisation a) Les acteurs de la titrisation Fonds Commun de Créances (FCC) • Le « Fonds Commun de Créances » est un instrument de gestion des bilans des établissements de crédit, dont la finalité est l’acquisition exclusive de créances titrisables. Son rayon d’action est défini et organisé par le législateur. Son rôle est d’administrer le FCC. Après accord de la COB, c’est au gérant que revient la nomination du commissaire aux comptes. Par ailleurs, le ACC émet des parts de créances qu’il a acquises auprès d’un établissement de crédit.
Le FCC peut également emprunter : our compenser un retard de paiement provenant des créances pour couvrir un besoin temporaire de liquidités pour couvrir le risque de défaillance PAGF BOF le çCC être responsable (avec le dépositaire des créances) de la conservation des actifs et de la régularité de la gestion suivre rémission, le placement des parts et de dresser le bilan des placements assurer la correcte comptabilité du fond organiser la liquidation du fonds si nécessaire Société dépositaire de fond : Cette société est chargée de : conserver les actifs du fonds placer temporairement les liquidités du fond (placements à risque 0) En conclusion, cette société est chargée de la conservation des titres de créances et de la trésorerie du fond. Cela permet une prise de décisions régulière par la société de gestion. Les Agences de notation : Les agences de notation ont pour rôle l’évaluation des risques attachés à un titre de créance.
Ces notations ne donnent aucune garantie mais donnent simplement une estimation du risque pour une opération. Les agences de notation sont très impliquées dans les opérations de titrisation, car elles procèdent à une analyse complète de la transaction. Les agences de notations sont chargées de : ssurer la qualité des créances tltrisées (évaluatlon des probabilités des impayés ou remboursements anticipés) vérifier la solidité du cédant (gestion commerciale des prêts, capacité de recouvrement… ) et de la sécurité juridique de l’opération évaluer les risques techni assurer le fonctionnement et le montage de l’opération de titrisation.
Généralement, cette fonction incombe à une banque ou un groupe de banques, qui seront chargés de préparer le dossier de présentation auprès de l’AMF. Ce seraice couvre toutes les étapes du processus de titrisation qui va de la conception à la structure inancière. b) Les différents types d’actifs titrisables Différents actifs sont titrisables, cependant on distingue plusieurs types de titres de créances Titres adossés : parmi ces titres, on trouve les « Mortgage backed securities (MBS) et les « Asset Backed Securities » (ABS) Les MBS : Sont des créances qui ont été les premières à être cédées à un fonds commun de créances.
Il y a deux types de MBS : les RMBS qui correspondent au refinancement immobilier des particuliers les CMBS qui correspondent au refinancement d’opérations immobilières commerciales. Les ABS : La titrisation s’est répandue progressivement à d’autres actifs, tels que les crédits automobiles, les encours de cartes de crédit, crédit-bail, crédit aux entreprises… Une nouvelle catégorie d’adossement d’actifs a été créée. Ce sont les ABCP (Asset Backed Commercial Paper) qui regroupent plusieurs types de créances telles que les créances commerciales, flux futurs, etc. Titres collatéralisés : Cette collatéralisation est de plus en plus utilisée par les établissements de crédit. Elles consistent à titriser leurs créances auprès des entreprises (clients de ces mêmes établissements de crédit).