Poly 1 LA CONSOMMATION

La consommation (et l’épargne) Table des matières Sous-chapitrel: Le comportement du consommateur et la structure de la consommation………….. [Théorie microéconormque standard du consommateur… Il. Compléments et amendements…. A)Précisions 3 2 1 . L’unité pertinente ménagez. 2. Niveau de vie et po d’achat. ore Sni* to View 3. Expliquer les différences de structure de la consommation…. 4. Le problème de l’identification des préférences: la théorie des préférences révélées……… 6 B)Les préférences du consommateur…… „ 7 1 . Des préférences variables.

La consommation est un acte social dont rend compte la ociologie… a)Halbwachs: la consommation dépend du milieu social……… b)La logique de la distinction/ 19 2. Des préférences instables?….. a)les facteurs « situationnels » remettent au cause la stabilité des préférences b)Des préférences qui évoluent dans le temps…. (1 )Le rôle de l’offre et de la publicité: le consommateur (2)La dynamique … 21 (3)Liévolution des conditions et modes de … 23 (4)L’expérience du c)Les conséquences des analyses précédentes sur la théorie du consommateur 3. _a revanche des économistes? Une reformulation de la théorie du consommateur: Gary Becker et la stabilité des oûts…. structure de la consommation Théorie microéconomique standard du consommateur . 25 Compléments et amendements Rappelons que l’obiectif d PAGF 3 itre est d’expliquer la consommer. Mais dans ce cas, comment expliquer l’existence de biens Veblen? Pourquoi un individu serait- il prêt à engager des dépenses croissantes pour des biens dont le prix augmente? Le groupe social n’exerce-t-il pas une influence sur ses membres?

Nous avons donc laissé plusieurs éléments dans l’ombre: premièrement nous avons fait comme si les individus avaient des données. Mais n’est-il justement essentiel de connaître ce qui fonde ces références? Deuxièmement, nous avons posé que l’individu, une fois ses préférences données faisait le meilleur choix possible, c’est-à-dire qu’il optimisait sa consommation en fonction de ses préférences et de son revenu. Cette hypothèse doit également être amendée pour se rapprocher le plus possible de la façon dont le consommateur fait ses choix.

Nous allons donc nous demander comment les préférences se forment (sous-partie B); puis, nous interrogerons la manière dont le consommateur effectue ses choix (sous-partie 43 nécessairement l’individu. Ainsi, pour l’INSEE, l’unité d’étude de leurs enquête est le ménage u sens des enquêtes. Depuis 20051, la définition d un ménage, au sens des enquêtes (et non au sens général de l’INSEE) auprès des ménages réalisées par l’Insee, a été sensiblement modifiée.

Est considéré comme un ménage l’ensemble des personnes (apparentées ou non) qui partagent de manière habituelle un même logement et qui ont un budget en commun. Font donc partie du même ménage des personnes qui ont un budget commun2, c’est-àdire : 1) qul apportent des ressources servant à des dépenses faites pour la vie du ménage ; 2) et/ou qui bénéficient simplement de ces dépenses. L’approche de l’INSEE en matière de consommation est donc celle du ménage, ce qui est assez logique étant donné que le choix est contraint par le budget (supposé ici commun).

L’approche de l’INSEE est également justifiée par le fait que la taille du ménage a des implications sur le niveau de vie. 2. Niveau de vie et pouvoir d’achat Pour l’INSEE, le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le Dans les enquêtes réalisées avant 2005, les personnes devaient partager la même résidence principale pour être considérées comme des ménages (ou « ménages ordinaires »). par illeurs, il n’était pas nécessaire qu’ils aient un budget commun.

De fait, un ména e carres ondait à un logement (résidence principale). En r 2005, un participation occasionnelle à des dépenses communes ne suffit pas à former un budget commun , – Avoir plusieurs comptes en banque différents dans un ménage ne signifie pas faire budget ? part. nombre d’unités de consommation (uc). En effet, pour comparer les niveaux de vie des ménages entre eux, on ne peut s’en tenir à la consommation par personne.

Les besoins d’un ménage ne s’accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs ersonnes vivent ensemble, il n’est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie. Aussi, pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composltion différente, on utilise une mesure du revenu corrigé par unité de consommation à l’aide d’une échelle d’équivalence.

L’échelle actuellement la plus utilisée (dite de l’OCDE) retient la pondération suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage ; 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus , ,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Sur le pouvoir d’achat: cf. poly Expliquer les différences consommation de PAGF s 3 lorsque la structure des budgets familiaux (coefficients budgétaires) est variable dans le temps (cf. ableau ci-dessous) alors on peut l’analyser comme le résultat d’une variation des préférences ou une variation du revenu réel ou/et des prix relatifs. Bien entendu, les économistes mettent l’accent sur les déterminants économiques. Cest-à-dire qu’ils expliquent les différences dans la structure des budgets à des différences de revenus ou à des évolutions dans la structure des prlX. Ainsi, SI la part de notre consommation en en pizzas surgelées a augmenté dans le budget, c’est tout simplement parce que notre pouvoir d’achat a augmenté.

Document 1 : L’effet des évolutions de prix sur la structure de Une variation du poids budgétaire d’un bien peut être due à une variation de la quantité consommée ou une évolution de son prix plus rapide que celles des autres produits. Distinguer l’effet de la quantité et l’effet du prix permet de préciser la signification des évolutions de structure de consommation (graphique). Graphique – Évolution 2005-2011 des coefficients budgétaires : effets de rix, effets de volume Source : Insee, Comptes nationaux.

Pour prendre un exemple issu du graphique ci-dessus, on observe que la part du loeement dans les dépens es a augmenté entre PAGF 6 3 contribué ? freiné la hausse de la part du logement dans le budget. Le solde de ces deux effets (prix et quantité) est resté positif. Les lois d’Engel et la pyramide des besoins de Maslow L ‘économiste allemand Engel savait tout cela. Ainsi, il a voulu vérifier que l’évolution dans le temps de la structure des budgets familiaux (c’est-à-dire l’évolution des coefficients budgétaires) suivait les fameuses « lois » auxquelles Engel a onné son nom.

Or, les statistiques montrent certaines « curiosités » Par exemple, Engel note que la part de l’alimentation dans le budget des ménages les plus pauvres a augmenté (elle est passée de à 65,796) entre 1853 et 1891 alors que leur revenu avait augmenté sur cette période. Engel tentera d’expliquer cette évolution par le fait que l’alimentation était devenue plus riche (plus de viande par exemple) et donc plus chère (d’où un poids plus important de l’alimentation dans le budget). Il mettait donc en avant un effet prix.

Cela ne remettait donc pas en cause les « lois d’Engel otamment celle qui stipule que lorsque le revenu s’accroît, la part de l’alimentation dans le budget diminue. Les lois d’Engel ont pu trouver un appui chez le psychologue Maslow et sa fameuse « pyramide des besoins Selon Maslow, nos besoins sont hiérarchisés et nous ne pouvons satisfaire un besoin que lorsque le besoin situé juste en dessous est satisfait. Pyramide des besoins de Maslow 7 3 transports et qu’enfin les loisirs, la culture viennent en dernier.

Limites 1) La hiérarchie des besoins de Maslow est discutable: l’estime de soi n’est-elle pas nécessaire pour s’intégrer à un groupe? L’accomplissement e soi n’est-il pas vécu par certains comme une nécessité qui s’impose avant tous les autres besoins? Etc. 2) Le problème de cette approche, c’est qu’elle ne permet pas véritablement de comprendre certaines « anomalies Ainsi, pourquoi à niveau de revenu égal certains individus ne présentent pas une structure de identique? On sait qu’il y a un besoin de se nourrir, mais on peut se nourrir de nombreuses façons et les dépenses consacrées à l’alimentation ne sont pas uniformes.

Nous négligeons ici donc un aspect important: comment passe-t-on des besoins aux préférences? En effet, même si on admet que ous partageons les mêmes besoins (ce qui reste à prouver), nos préférences en matière de biens ou services, ne sont pas nécessairement les mêmes. Par exemple, on peut supposer que le besoin d’affection, d’attachement s’exprime dans l’acquisition d’animaux domestiques. Cependant, les préférences ne vont pas s’exprmer de la même façon d’un Individu à l’autre.

Citons les résultats d’une étude consacrée à la « consommation » d’animaux familiers et aux caractéristiques sociales de leurs propriétaires3_ L’étude distingue les propriétaires de chats et PAGF OF de la défense des biens, de la propriétés chats : inverse (artistes, intellectuels, fonctionnaires diplômés) ; chat : détachement vis à vis des formes de pouvoir les plus visibles (économique, militaire ou politique). Ils distinguent aussi : Article de Nicolas Herpin et Daniel Verger paru en 1992 dans la RFS : « Sont-ils devenus fous ?

La passlon des françals pour les animaux familiers » les ouvriers où la multipossession est plus fréquente en dépit des coûts d’entretien plus élevés ; leur présence tend à enrichir la vie du foyer (importance du foyer ! ) les classes supérieures : l’animal (en particulier le chien) peut être vu comme n obstacle aux loisirs (généralement tournés vers l’extérieur). Cependant, le chien perd ses handicaps quand il est racé ! On voit à travers l’exemple des propriétaires de chats et de chiens le problème méthodologique de l’indicateur choisi pour évaluer la structure de la consommation.

A quel niveau de détail faut-il descendre? Ainsi, lorsqu’Engel étudie l’évolution de la structure de la consomma e grandes catégories PAGF q 3 que les ménages ne consomment pas la même chose dans le temps, à revenu réel constant et à prix relatifs identiques. CONCLUSION Il nous faut donc nous intéresser à la formation des préférences. Les économistes ont souvent accepté ce état de fait et reconnaissent la nécessité de partager l’explication de la structure de la consommation avec les sociologues.

En résume, les sociologues auraient à expliquer pourquoi les préférences se modifient dans le temps et ne sont pas les mêmes selon les différents groupes soclaux. Les économistes eux se chargeraient d’identifier l’impact des variations de revenus et de prix. 4. e problème de l’identification des préférences: la théorie des préférences révélées La théorie microéconomique standard suppose que: – le consommateur peut comparer n’importe quel panier de anier de biens (axiome de comparaison) – en conséquence, il peut exprimer des préférences à partlr desquelles il pourra effectuer son choix.

Mais cette approche qui a l’intérêt de la simplicité, pose de nombreux problèmes méthodologiques: 1) concrètement, les ménages n’expriment pas leurs préférences sur tous les paniers de biens possibles. Dès lors, comment connaître leurs pré Une réponse a été formulée de façon très simple par l’économiste américain p. Samuelson et sa théorie des préférences révélées. du consommateur sont tout simplement révélées Pour lui, les préférences Si le consommateur est