projet de fin d’etude, crise financière mondial

Introduction Les médias évitent de le rappeler : la crise financière actuelle est l’une des conséquences du 11 septembre 2001 En effet, après le 11 septembre 2001, pour remonter le moral et rassurer les Américains, les USA ont adopté une politique économique de relance de la consommation globale : augmenter la consommation gouvernementale destinée principalement au financement des guerres en Irak et en Afghanistan et la consommation des ménages. Aux USA, le crédit à la consommation des ménages constitue le moteur de la croissance économique. Pour doper l’économie et encourager la conso le niveau des taux d’i

Ainsi, les ménages a quasiment gratuit (ta largement bénéficié or78 Sni* to View onétaires ont baissé r le crédit cteur immobilier a Cependant, les taux d’intérêt du crédit hypothécaire n’étaient fixes mais variables et peuvent passer de 1 % ? Pour les banques, les crédits hypothécaires ne représentaient pas un degré de risque significatif. Car en cas de défaillance d’un créancier, la banque saisira le bien. Compte tenu de l’évolution à la hausse des prix de l’immobilier, la revente du bien saisi permettrait non seulement de couvrir le montant du prêt accordé mais aussi de dégager des profits.

Ainsi plus d’un million d’Américains ont bénéficié de ces emprunts et les banques spécialisées dans l’octroi de crédit à risque ont vite éprouvé des dlfficultés de liquidités. Pour faire face à ce problème de liquidité, les banques concernées ont vendu leurs crédits à d’autres banques. Ainsi les pr prêts hypothécaires accordés ont été transformés en titres. Il s’agit de créances titrisées qui vont provoquer la crise des subprimes. Ces titres ont été, à leur tour, éclatés et mélangés avec d’autres titres qui composent les différents portefeuilles de placements boursiers.

Les dépenses de la guerre en Irak et en Afghanistan pèsent de plus en plus sur le budget fédéral et les signes de récession de l’économie américaine sont de plus en plus visibles. Les autorités monétaires changent leur politique monétaire en 2006: augmentation des taux d’intérêt pour attirer les capitaux étrangers et dépréciation du dollar pour encourager les exportations américaines et décourager les importations. La hausse des taux d’intérêt va provoquer une contraction du crédit mais elle va peser lourdement sur les mensualités des emprunteurs.

Les ménages qui ont contractés des crédits hypothécaires ? es taux variables se sont trouvés face à des remboursements insupportables. Les banques commencent à saisir les biens et les propriétaires surendettés ont mis en vente leur bien avant qu’il soit saisi par les banques ce qui a provoqué un déséquilibre entre l’offre et la demande dans le marché immobilier et les prix se sont effondrés. Ainsi, les portefeuilles financiers spéculatifs qui rapportaient aux banques américaines et européennes des profits considérables se sont transformés en cauchemar financier.

Les banques et leurs spéculateurs kamikazes se sont trouvés avec es logements saisis invendables, des placements sans valeurs et des problèmes de liquidité. Toutefois, les banques ont continué à travailler dans une opacité est totale, ne dévoilent rien de leurs aventures financières et persistent à joue OF dans une opacité est totale, ne dévoilent rien de leurs aventures financières et persistent à jouer au casino espérant que la roulette tournerait à leur avantage. pour compenser les pertes subies, les banques ont spéculé ? outrance.

Des centaines de milliards de dollars font le tour de la planète à la recherche du rendement le plus élevé. On assiste à une spéculation infernale qui touche tous les secteurs et tous les produits. Tous les moyens et tous les coups sont bons pour réaliser le return le plus élevé. Les spéculateurs propagent des rumeurs dans leurs médias spécialisés pour provoquer, selon leurs appétits, la tempête ou le solell. Les prix de prodults allmentaires doublent du jour au lendemain sous prétexte que la production de tel ou tel produit est très insuffisante par rapport à la demande mondiale.

Le même jeu se répète au niveau des matières premières et leurs prix flambent à leur tour. La spéculation touche le pétrole et, ans aucune raison objective, les prix enregistrent des hausses vertigineuses. Tout ce jeu se déroule dans une sphère déconnectée des évolutions réelles de l’économie mondiale. La bourse est devenue comme un gigantesque casino où des fortunes considérables se font et se défont comme le vent en quelques heures.

Les banques avec leurs spéculateurs se sont scandaleusement enrichies et les populations des pays en voie de développement se sont gravement appauvries. Mais c’est la fin de la bulle spéculative, la fin de l’économie virtuelle, la fin des milliards de profits faciles and the game is over. En 2007, la 5ème banque américaine, la banque Bear Steans, tombe en faillite et plusieurs grandes banques comme Merrill Lynch, Washington Mutual, Wachovi Lynch, Washington Mutual, Wachovia, doivent se faire racheter afin de sauver leur activité.

Le gouvernement américain ne bouge pas et laisse le marché faire sa loi et provoque ainsi une crise de confiance sans précédent. Mais avec la faillite de ces banques, c’est tout le système bancaire qui s’effondre comme un château de carte. Les banques centrales américaine et européenne niant cessé depuis l’été 2007 d’injecter massivement des liquidités dans le marché interbancaire. Mais la crise est profonde et les dizaines de milliards de dollars injectés par les gouvernements n’ont pas réussi à stopper l’hémorragie.

La contagion traverse lentement, mais sûrement, l’Atlantique pour attendre les plus grandes banques en Europe ( France, Angleterre, Allemagne, Espagne,.. ). Toutes les banques qui ont joué dans le grand casino des produits financiers, qui est la bourse américaine, ont été atteintes à des degrés variables. Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres. Dans le jeu boursier, c’est comme au casino, quand il y a un perdant, il y a nécessairement un gagnant et certains joueurs ont bien rempli eurs comptes avec les pertes encaissées par d’autres joueurs.

Cest la théorie de vases communicants. pour les spéculateurs, la crlse financière est le moment idéale pour réaliser des bénéfices. Ainsi commence la manipulation des cours des actions et autres placements. En 2008, un autre géant bancaire américain, la banque Lheman Brothers, tombe à son tour en faillite à cause des dépréciations d’actifs au niveau de son portefeuille de crédits immobiliers. La perte s’élevait à près de 4 milliards de dollars. En activité depu crédits immobiliers. La perte s’élevait à près de 4 milliards de ollars.

En activité depuis plus de 1 50 ans, Lehman Brothers était une banque d’investissement multinationale proposant des services financiers diversifiés et avait réalisé 4 milliards de dollars de profit en 2006. Avec l’effondrement de Lehman, et par effet dominos, les actions des autres banques ont plongé entraînant, dans une spirale infernale, de fortes baisses des principales places financières internationales. Une panique générale s’est emparée du secteur bancaire international. Pourtant, les banques ont réalisé des centaines de milliards de dollars de profits au cours des dix dernières années.

Elle ont donc constitué des réserves et provisions pour risques et charges considérables pour tenir un siècle. Où sont donc passés tous ces milliards de dollars ? Avec la faillite de la banque Lehman, la méfiance s’est installée au sein du secteur bancaire. Les banques se méfient des particuliers et révisent à la hausse leurs conditions d’octroi de crédit. Toutes les banques qui avaient parié sur les portefeuilles de crédits à risque ont enregistré des pertes et souffrent de problèmes de liquidités de solvabilité.

Mais personne ne sait qui sont les banques les plus touchée et quelle l’ampleur des pertes ubies. La confiance disparaît de plus en plus et la crise s’aggrave du jour en jour. La crise de confiance s’installe et se propage comme de la foudre : Les banques refusent de se prêter de l’argent entre elles (dans le cadre du marché interbancaire) comme aux particuliers et aux entreprises. Un des éléments qui rendent Vétude de Péconomie fascinante est la vitesse à laquelle les changements peuvent intervenir.

Les c PAGF s OF l’étude de réconomie fascinante est la vitesse à laquelle les changements peuvent intervenir. Les crises financières semblent trouver leurs causes dans la logique des activités e financement. Elles se manifestent par un krach boursier, une crise bancaire et/ou une crise de change. Dans tous les cas, il s’agit d’une perturbation altérant le fonctionnement de tout ou une partie du système financier. L’économie mondiale et particulièrement les économies des pays développés ont connu depuis quelques années un important mouvement de financiarisation.

Ce mouvement s’est renforcé au début de ce siècle à travers le développement de nouveaux produits de plus en plus complexes. Mais, si ce mouvement a contribué au financement des économies et au renforcement de la croissance, l a été néanmoins à l’origine d’une plus grande fragilisation des pays et d’une forte montée des inquiétudes et des incertitudes, particulièrement du fait du caractère complexe des nouveaux produits financiers, qui échappent de plus en plus au contrôle des banques et des organismes financiers.

Si l’on considère l’histoire économique de ces deux derniers siècles, il apparait en premier lieu que jusqu’à la crise de 1929, récessions et dépressions se manifestaient le plus souvent d’abord par une altération de la sphère financière, qui propage ensuite ses effets à l’ensemble de l’économie. On remarque nsuite que de la fin de la seconde guerre mondiale jusqu’aux années 1970, le secteur financier, à cette époque étroitement réglementé, a connu une longue période de calme pendant laquelle ces crises ont pratiquement disparues.

Il est donc frappant de constater que depuis les années 1980, en lien avec la déréglementatio disparues. lien avec la déréglementation financière et la liberté de circulation des capitaux, leur fréquence, leur intensité et leur coût pour la collectivité ne cessent de s’élever. Ce constat sera suivi d’une identification de la dernière en date, dite crise des sub-primes, uis d’une analyse de ces ressorts et de ces effets. Section 1 : identification de la crise financière mondiale : A l’origine, le terme de crise relève du vocabulaire médical. Il désigne l’inévitable moment de fièvre qui précède le rétablissement du malade.

Par analogie, dans le champ économique, toute crise se traduit par une détérioration brutale de la conjoncture économque et se mesure par la dégradation des principaux indicateurs macroéconomique. une réflexion stratégique sur l’après-crise est rendue, par conséquent, nécessaire afin d’identifier les problèmes et de prévoir les réponses adéquates. Le Maroc doit consolider les acquis réalisés au cours des deux dernières décennies, en même temps il doit entamer et accelérer la mise en œuvre des chantiers urgents, à même de lui permettre d’assurer une croissance saine et durable.

Ce modeste travail composé de deux chapitre et d’une étude de cas, ce projet de fin d’études vise à illustrer la thématique de la crise financière internationale et son impact sur l’économie marocaine, en commençant par son historique, ses causes et ses conséquences dans un premier chapitre, ensuite, son impact sur l’économie marocaine, les facteurs de résilience e cette dernière ainsi que les stratégies de préparation de l’après crise. Chapitrel . la crise financière internationale de 2008 PAGF 7 OF l’après crise.

Chapitrel : la crise financière internationale de 2008 Sectionl : origine de la crise l- identification de la crise: 1- Définition de la notion de crise . Les économistes font la distinction entre les crises économiques et les crises financières. a- Les crises économiques . « Le terme de ‘crise économique’ renvoie à un épisode défavorable de la conjoncture, où la croissance de la production est plus faible que le trendl, la tendance à long terme de la roissance. Elle est indissociable de la notion de ‘cycle’, car elle marque la rupture entre une phase d’expansion2 et celle de récesslon ou de dépression»3. Une ‘récession’ désigne une phase de contraction de Pactivité. Au sens large, elle caractérise un simple ralentissement de l’activité, où la production ne diminue pas forcément, mais croît faiblement. une définition plus précise est néanmoins de plus en plus souvent utilisée. Selon celle-ci, inspirée de radministration américaine, un pays est en récession quand il connaît pendant deux trimestres consécutifs une baisse du PIB*»4. Une diminution durable de la production est appelée ‘dépression’, mais ce terme s’applique surtout aux grandes crises du XIX siècle ou à la période des années 1930 »5. – Les crises financières : On peut distinguer trois caté ories de crise financières, même si en pratique, elles coexiste PAGF E OF 1929 et celui d’octobre 1987, où les cours ont chuté de plus de 2096 en une journée. II existe aussi des krachs plus lents. Cest notamment le cas de celui qui débute aux Etats-lJnis en 2000, suite à l’explosion de la bulle spéculative6 qui concerne les valeurs internet : en deux ans, les cours diminuent de plus de n France, l’indice du CAC* 407 perdra plus de Crises bancaires : « Elles se caractérisent par une chute de la rentabilité, voire une faillite, pour une ou plusieurs banques importantes.

Ces crises peuvent être consécutives à une crise boursière si les banques ont massivement investi sur les marchés financiers. C’est ainsi une mauvaise anticipation de l’évolution de l’indice japonais NIKKE19 par l’un des traders de la Barings (banque britannique), Nick Leeson (traders), qui a conduit cette banque anglaise à la faillite. Les crises bancaires sont souvent dues à des crédits qui ne peuvent être remboursés. C’est généralement le cas lors d’une crise immobilière»10. ?Aussi, c’est la chute des prix de l’immobilier qui est en partie responsable des déboires en France du crédit lyonnais, en faillite en 1993, la banque n’avait pas bénéficié du soutien de l’Etat, ou de l’ensemble du système bancaire japonais qui resta profondément fragile durant toutes les années 1 990»11. «Cest également la chute des prix de rimmobilier aux Etats- Unis qui est la cause des lourdes pertes qu’a connues l’ensemble du système bancaire international en 2008…. , cette défiance profonde vis-à-vis du secteur bancaire inquiète les marchés inancier, ce qui se manifeste par une chute des cours.

Crises bancaires et crises boursières sont donc intimement liées »12. Crises de change . PAGF q OF Crises bancaires et crises boursières sont donc intimement liées Crises de change « Les crises de change sont des variations brutales du cours d’une monnaie. Dans un système de change fixe, cela oblige ? une dévaluation. Les crises de change sont dues à des attaques spéculatives contre des monnaies jugées surévaluées. Les exemples de ces crises sont nombreux : attaques contre des monnaies européennes en 1992-1993, qui obligent l’Italie et la

Grande-Bretagne à sortir du système monétaire européen ; crise mexlcalne de 1 994 (le peso perd en un mois de sa valeur par rapport au dollar) »13 2- Explications théoriques des crises financières . L’ampleur et l’imprévisibilité de beaucoup de crises financières ne peuvent s’expliquer uniquement par la brusque variation de fondamentaux (déficit de la balance des paiements, dégradation de la rentabilité des entreprises, etc. ). « Les économistes classiques ne disposent pas des instruments d’analyses adéquats pour les comprendre autrement que comme des évènements purement conjoncturels ou des phénomènes aberrants.

Pilier de féconomie politique de ce temps, la loi des débouchés formulée par Jean-Baptiste Say établit en effet que toute offre créant sa propre demande, une crise générale de surproduction ne peut advenir. Si à tel ou tel moment apparaît un excès d’offre dans tel ou tel secteur, ce déséquilibre sera vite corrigé par la réallocation de la main-d’oeuvre et des capitaux vers les branches qui inévitablement en ont besoin »14. « Il ne peut en être autrement, dès lors qu’on laisse fonctionner sans entrave les lois ‘naturelles’ de l’économie. Malthus, toutefois, pressent que la demande peut être insuffisante. Mais fau