BAC BLANC DE SES MANON ET ROMANE

Épreuve composée Cette épreuve comprend trois parties. 1. Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de l’enseignement obligatoire. 2. Pour la partie 2 (Étude d’un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de traitement l’information. 3.

Pour la partie 3 (Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet : n développant un r en exploitant les doc en falsant appel à se en composant une in concluslon. or 10 to View elles ; ement, une Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l’expression et du soin apporté à la présentation. Première partie : Mobilisation des connaissances . Qu’est-ce qui distingue l’approche des classes sociales chez Marx et Weber ? 3 points) Les classes sociales constituent une classification consistant ? hiérarchiser la structure sociale à partir de critères principalement économiques. On peut distinguer deux approches différentes des lasses sociales, celle de Marx et celle de Weber. Pour Karl Marx les classes sociales sont déterminées en fonction des rapports de production. Ainsi, on distingue la classe de la bourgeoisie, de la classe des prolétariats. La première est propriétaire des moyens que sa seule force de travail qu’elle vend à la bourgeoisie.

Cette situation « objective » dans les rapports de production définit une « classe en soi h. La conscience collective, en conflit avec une autre définit une « classe pour soi pour lui, la lutte des classes est un conflit qui fait avancer la société et la division de a société en groupes hiérarchisés ne repose que sur les classes sociales. Pour Max Weber, les classes sociales ne sont qu’une des dimensions de la stratification sociale. Elles regroupent des individus qui connaissent la même situation économique, c’est-à-dire ayant des chances identiques de se procurer des biens et ayant les mêmes intérêts économiques.

Cependant, contrairement à Marx, les classes sociales, pour Weber, ne constituent pas de véritables communautés. Les individus appartenant à une même classe sociale n’ont pas conscience d’appartenir à cette classe. our Weber, les classes sociales constituent la première dimension de la stratification sociale. Les deux autres dimensions sont le « groupe de statut, qui concerne l’honneur social ou le prestige et le parti, qui renvoie à l’accès au pouvoir politique. Dans la théorie de Weber la mobilité social est possible tandis que dans celle de Marx les classes ont une faible mobilité sociale, seulement à l’exception de lutte.

Marx et Weber n’ont pas la même approche des classes soclales, ce qui a des conséquences sur leur analyse de la structure de la société 2. Quelle relation peut-on établir entre déclassement et paradoxe d’Anderson ? (3 points) Le paradoxe d’Anderson désigne une situation dans laquelle l’obtention de diplômes supérieurs a ceux de se 10 d’Anderson désigne une situation dans laquelle l’obtention de diplômes supérieurs a ceux de ses parents ne garantie pas d’occuper une position sociale supérieure à eux.

Le paradoxe d’Anderson trouve son origine dans l’étude de la mobilité sociale. Près de la moitié des fils de la génération actuelle peuvent avoir un diplôme supérieur à celui de leurs père sans pour utant occuper une position sociale supérieure, par exemple auparavant pour devenir infirmière le diplôme demandé était le bac, aujourd’hui un bac+4 est obligatoire.

II s’agit bien d’une forme de déclassement, dans la mesure ou l’obtention par un individu d’un niveau de diplôme plus élevé que celui de ses parents ne lui assure pas d’occuper une position sociale plus élevée dans la structure sociale, l’indlvldu par conséuent ne maintiendra pas sa position sociale d’origine. On constate un déclassement social intergénérationnel. Le déclassement revêt d’autres formes. En effet, il peut aussi correspondre à un décalage entre le niveau de qualification obtenu et le niveau requis pour l’emploi occupé. l existe alors un lien entre le paradoxe d’Anderson et le déclassement social. Deuxième partie : Étude d’un document (4 points) DOCUMENT Vous présenterez le document puis vous comparerez la répartition des étudiants dans les différentes filières selon l’origine sociale. Origine sociale des nouveaux bacheliers s’inscrivant dans les principales filières de l’enseignement supérieur en 2009 (en %) université Catégorie socioprofessionnelle des arents

Droit, Economie, Lettres, S PMI) PAGF 10 Sciences et STAPS(I ) Santé IUT Total Université CPGE STS Ensemble Agriculteurs, artisans, commerçants, chefs d’entreprlse 10,2 10,8 12,2 10,7 10,4 10,6 Professions libérales, cadres, enseignants 28,4 42,1 27,1 30,2 48,8 13,6 27,8 professions intermédiaires 13,7 14,0 14,3 12,6 0 sociale dans le choix des écoles des enfants qui se rapprochent des compétences de leurs parents spécialement dans cette CSP. De même pour les fils d’ouvriers et d’employés qui respectivement se dirigent à 21. 6% et 15. % vers des sections de echniciens supérieurs contre 6. 4% et 9. 1 % qui se dirigent vers des classes préparatoires aux grandes écoles. Ces deux données statistiques montrent bien qu’en effet le choix d’orientation dépend tout de même de Porigine sociale. 16. 8% des enfants dont les parents sont dans la CSP profession intermédiaires se dirigent vers des instituts universitaires de technologie. Grâce à toutes ces données statistiques on comprend que l’origine sociale est la principale source d’orientation des enfants, c’est ce que l’on appelle la reproduction sociale.

Cependant comme on le constate vec la CSP des agriculteurs, artisans et chefs d’entreprises 12. 2% de leurs enfants se dirigent vers un IUT. Or pour pouvoir devenir agriculteur, artisans ou chefs d’entreprises le cursus scolaire n’est pas celui que font la majorité de leurs enfants, cela s’explique par le fait que la société a besoin de moins de gens dans cette CSP ce qui explique la mobilité sociale de leurs enfants et non la reproduction sociale comme c’est le cas dans certaines CSP.

On parle alors de mobilité structurelle, ce sont les besoins de la société qui évolue et donc certaines CSP ont un taux de recrutement qui diminue. On peut donc en conclure que l’origine sociale impact sur le choix des filières dans l’enseignement supérieur mais ce n’est pas le seul facteur de mobilité sociale. Troisième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier d PAGF s 0 facteur de mobilité sociale.

Troisième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire (1 Opoints) A l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez comment le progrès technique favorise la croissance economlque. DOCUMENT 1 Contribution des facteurs de production à la croissance Taux de croissance annuels moyens en % 966-1970 1971-1980 1981-1990 1991-1995 1996-2008 Etats-Unis PIB 2,4 Travail 1,6 1,7 1,1 Capital 6 0 s’amorce au début des années 50 pour se poursuivre jusqu’au début des années 90, sans être interrompu par le 1 er choc pétrolier.

Puis s’opère une réelle rupture des évolutions relatives de productivité au cours des années quatre-vingt-dix : une accélération de la productivité aux États-Unis et au contraire un ralentissement dans les pays européens. [ _ Les écarts de gains de productivité entre l’Europe et les États- Unis : la production et la diffusion des TIC..

L’impact de la production et de la diffusion des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur les gains de productivité du travail transite par trois canaux grâce à l’augmentation des performances des processeurs la baisse rapide des prix des TIC amplifie la forte hausse des volumes produits par ces secteurs et permet des gains de productivité globale des facteurs dans ces secteurs et dans l’économie avec le renforcement de leur part dans le PIB ; la diffusion des TIC permet aussi d’augmenter la productivité globale des facteurs des secteurs non-TIC qui utilisent ntensément ces technologies, comme les assurances, la finance, la grande distribution ou l’aéronautique, grâce notamment à une meilleure coordination des acteurs du processus de production ; l’investissement en TIC entraine une hausse du stock de capital TIC disponible par emploi (substitution du capital au travail) et un renouvellement plus rapide des matériels et aurait un effet positif sur la productivité du travail. Rapports de Patrick Artus et Gilbert Cette, Productivité et croissance, Conseil d’Analyse Économique, n04, 2004. DOCUMENT 3 J. Bourdln, Objectif 3M, de recherche développ 7 0