Analyse d’œuvre : Avant la piqûre – Norman Rockwell. IO) Généralités . – Avant la piqûre, Norman Rockwell, 1958 à la demande d’un journal (The Saturday Evening post). Huile sur toile, 288x304cm. – Norman Rockwell Museum à Stockbridge. • Hyperréalisme (mouvement artistique américain des années 1950-1960 en peinture et en sculpture. Il cherche à reproduire la réalité avec précision et minutie. Cest un réalisme quasiment photographique. Aux Etats-Unis, il est appelé photorealism). Sni* to – Cette peinture a été vaccin contre la polio c or 3 et à l’époque des gra es – – estinées aux enfant maladie.
Cette peint des années 1950. 110) Analyse iconographique : ise au point du édecin américain nation gratuite Is contre cette novation médicale Le sujet représente est une scène de vaccination. Nous savons que le vaccin est celui contre la poliomyélite, ou «polio», mis au point par Jonas Edward SALK. La scène se situe dans un cabinet médical typique des années 1950 (on le remarque grâce aux objets). Il y figure deux personnages. Rendu réaliste et vivant car les per Swipe to nex: page personnages ne nous regardent pas directement. Les personnages : Médecin : (II s’agit du docteur Donald CAMPBELL).
Il nous tourne le dos. Il est reconnaissable à sa blouse blanche, et à ropération qu’il est en train de faire. Sa tenue est celle des médecins des années 50. Le docteur, de dos, pantalon gris, blouse blanche. Cheveux grisonnants. Il se penche légèrement sur le meuble et, est en train de préparer la piqure. On voit la seringue dans ses mains, le coton, l’ampoule du vaccin sur le meuble Cenfant : (II s’appelle Eddie LOCKE). C’est un garçon d’environ 6, 7 ans, il est de profil. Il est à moitié dévêtu. Ses vêtements sont eux aussi typique es années 50 et de la classe moyenne américaine . ls nous donnent une indication de la saison, nous sommes en hiver. On remarque la casquette fourrée, l’écharpe, le gros blouson. Le garçon, debout sur une chaise. Il a le pantalon à moitié baissé sur les fesses, qu’il retient de ses deux mains. Sa ceinture est débouclée. Il porte un tricot blanc. De profil, légèrement courbé, il lit un cadre accroché au mur. Le reste de ses vêtements est sur le dossier de la chaise. Il ne semble pas inquiet. – Vue frontale, de plein pied. es lignes de fuite donnent l’illusion de la profondeur.
Elles sont eprlses par les dalles du lino gris, l’alignement des chaises, des plinthes le long des murs, par la position des pieds du médecin. Le point de fuite se situe en direction du meuble et de la fenêtre, d’où vient la lumière. vient la lumière. – Les couleurs, sont en majorité froides, une déclinaison de bleus et de gris. Seul l’orange des assises des chaises est une touche de couleur chaude. Ce sont les couleurs classiques d’un cabinet médical. – La lumière vient de la fenêtre, située à l’angle supérieur gauche du tableau. Fenêtre occultée par un store à lamelles. Elle éclaire le mur ? auche.
On le voit dans le traitement de la couleur gris bleu, mêlée de blanc. 1110) Analyse iconologique : Tout le talent de Norman ROCKWELL est de nous faire participer à cette scène, à la f01S très réaliste et pleine d’humour. Il nous raconte une histoire en une image… Chaque détail, même petit, a un rôle dans la narration. On caractérise son style de «storyteller», narratif. Cette scène est remarquablement vivante. Et en même temps, elle nous laisse notre part d’interprétation… L’objectif, «convaincre les familles de vacciner leurs enfants contre la polio», est très sérieux.
C’est une maladie incurable et très dangereuse, qui touche les enfants, ce qui est très angoissant. Il aurait pu traiter ce sujet avec gravité. Mais ce n’est pas son style. Il préfère utillser l’humour. Montrer une scène de la vie quotidienne, où intervient un gamin, attendrissant et drôle. Son style est optimiste. Convaincre les mères de vacciner est plus efficace ainsi qu’en utilisant le tragique ou en jouant sur leur angoisse. De même que choisir le moment «gefore the shot», est bien plus convaincant! Le détachant de la fameuse angoisse de la «piqure» qu’ont les enfants, et donc les parents.