GÉOGRAPHIE – THEME 1 Chapitre 1 : Les enjeux du développement Le développement n’est pas qu’économique : il y a un impact social et environnemental. Cest une idéologie. Leçon 1 : Un développement inégal et déséquilibré à toutes les échelles l/ Qu’est-ce que le développement ?
A/ Une tentative de définition Cest un processus de passage d’une société (plus ou moins rapide) en partant d’une économie de subsistance (auto production et auto consommation), avec une Sni* to View agriculture dominée majoritairement cam gn or 17 lolntain, où la grande population est indép eaucoup d’animaux, à l’argent est assez sobre où on utilise une économie dite « de croissance » ou l’argent devient la principale préoccupation, une économie de loisirs (souvent payants), de forte consommation énergétique fondée sur une énergie fossile, une société technique, majoritairement urbaine ou rurbaine, où les échanges sont nombreux, parfois virtuels et artificiels. Développement en résumé : Passage d’une société archaïque ancienne, à une société telle que nous la voyons aujourd’hui : moderne, société de consommation, avec du gaspillage, où l’avenir domine ‘être.
Le développement augmente les revenus mais peut dépasser ses objectifs : détruire des traditions et entraîner une perte de la biodiversité. Le développement peut constructeur, cela entraîne une idéologie qui n’a pas le sens des limites. Le développement entraîne une richesse des objets, de la consommation, mais d’un appauvrissement des cultures, de la biodiversité, des espaces, des traditions, des âmes : il y a moins de la communication dans la réalité par exemple. Il y a un usage démesuré des richesses, des productions. B/ Les conditions nécessaires du développement On peut en distinguer trois : économique, démographique, politique.
Economique : pour qu’il y ait dvlppmt, il faut une hausse durable de la valeur des richesses produites (tourisme, prostistution, activités agricoles… ), qui doit être supérieure à la hausse de la population La production nécessaire pour l’ensemble de la population augmente et cela fait également augmenter les revenus des habitants, qui entraine une élévation de leur niveau de vie. Mais ce développement a aussi des conséquences plus graves. Le développement entraîne la destruction de milieux et secteurs comme l’agriculture vivrière et ‘on déstructure les anciennes sociétés. Malgré tout, le bilan économique global apparaît positif. Démographique : doit profiter à une plus grande part de la population.
On va consommer plus d’aliments (surtout carnés), de calories, il va y avoir un accès ? une eau potable plus facile, des conditions d’accès à la santé plus nombreux, un accès à l’écriture même si l’enseignement oratoire est remplacé par l’enseignement écrit (25 à 30 langues disparaissent chaque année). On a donc une ouverture à la culture de PAG » 7 à 30 langues disparaissent chaque année). On a donc une uverture à la culture de plus en plus mondialisé. Ily a une hausse d’espérance de vie mais une extinction cependant d’anciens peuples, on les détruit avec ces nouvelles conditions qui ne sont pas les leurs. Les conditions sociales s’améliorent, il y a un accès au progrès, au confort. Politique : « un pays ne peut être considéré comme développé que s’il y a une bonne démocratie. » Le dvlpt a d’abord été une idéologie, venue des pays occidentaux. Mais aujourd’hui, elle ne sert pratiquement à rien, elle n’est pas valable. ar exemple, l’Inde s’appuie toujours sur cette idéologie et evrait dépasser la Chine aujourd’hui, qui est un pays très développé. Or ce n’est pas le cas. Il n’y a donc pas besoin d’une démocratie pour avoir dvlpt, contrairement à ce que pensaient ses fondateurs. La Chine a réussi car elle est devenue le 2ème PIB mondial. Ily a une extension de la politique, même s’il n’y a pas de lien entre dvlpt et politique, on a quand même besoin de s’appuyer sur une structure. C/ Comment mesurer le développement ? Pendant longtemps, on l’a mesuré sous l’angle des indicateurs économiques. Explosion des revenus grâce à la technique utilisée.
Le premier indicateur économique est le PIB (Produit Intérieur Brut) : il mesure le niveau de production d’un pays, il additionne la valeur totale de la production de biens et de services dans un pays par des acteurs (agriculteurs, producteurs) résidants dans ce pays au cours dune année. Il donne une valeur globale. (agriculteurs, producteurs) résidants dans ce pays au cours d’une année. Il donne une valeur globale. Le premier PIB au monde est celui des Etats-Unis, le second la Chine et le troisième le Japon. L’autre indicateur économique est le PIB par habitant, qui ne onne qu’une moyenne : il mesure le niveau de vie des habitants et donne une valeur indicative de son pouvoir d’achat, c’est la quantité de biens et des services que l’on peut avoir avec une somme donnée, il donne une indication sur le revenu de la personne.
Le PIB dépend aussi du lieu où l’on consomme, et dépend aussi du revenu de la personne (ex : le prix du mètre carré dans le Marais et 2 à 3x plus cher que celui dans le centreville de Rennes) On fait le PIB de parité de pouvoir d’achat entre les pays en prenant compte de chaque type d’économie, les écarts extrêmes sont considérables (ex . Luxembourg et Malawi : écart de 1 à 134. ) Les indicateurs permettent de mesurer le niveau de vie et de richesses des habitants d’un pays. L’indlcateur social le plus connu est l’IDH (Indice de Développement Humain) : car les indicateurs économiques ne sont pas suffisant pour le mesurer. Cet indicateur est plus précis que l’indicateur économique mais le reprend : le PIB, mais aussi l’espérance de vie (nombre d’années que l’on peut vivre dès que l’on naît, ce n’est qu’une moyenne), plus cette dernière augmente, plus on arrive dans un pays riche et développé.
Cela marque le progrès de la santé, e la baisse de la mortalité infantile et maternelle, et quelques fois un systèm 13 santé, de la baisse de la mortalité infantile et maternelle, et quelques fois un système de protection sociale performant. Il y a aussi un troisième indicateur, un taux qui renvoie à une culture écrite : le taux d’alphabétisation des adultes et un taux de scolarisation des enfants. Il est contreversé par des cultures qui disparaissent. (ex : les langues locales de petites provinces disparaissent avec l’instauration des lois de Jules Ferry. ) Ce taux permet de mesurer le taux d’éducation et de scolarisation des pays.
Avec ces trois éléments, l’IDH permet d’avoir une image synthétique du dvlpt d’un pays. On rajoute plusieurs indices pour voir ou on en est : l’IPH (Indice de Pauvreté Humaine) : il calcule le taux de pauvreté dans un pays, et tient compte du nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté (qui varie selon où l’on se trouve) Le revenu médian est un salaire où la moitié des salariés de la population considérée gagne moins et l’autre moitié gagne plus. Il faut gagner 40 à 70% de ce revenu. Le seuil de pauvreté, c’est le niveau de ressources au dessous desquels les besoins minimaux (se nourrir, e loger, se vêtir) ne sont pas satisfaits.
L’IDH est aussi vu d’un point de vue mondial. l’IPF (Indice de Participation Féminine à la vie politique et économique) est un nouvel indice. On calcule le nombre de femmes qui participent aux activités économiques et qui sont dans les centres de décisions politiques et économiques. Remarque : dans certains pays comme l’Arabie Saoudite, pour des raisons religieuses, l’IDF économiques. Remarque : dans certains pays comme l’Arabie Saoudite, pour des raisons religieuses, l’IDF est quasi inexistant et il n’est pas considéré. D/ Les envers du développement Les problèmes environnementaux : le dvlpt s’est fait directement dans des espaces environnementaux.
Il s’est basé sur l’extraction des matières premières non renouvelables. Cela a entraîné l’appauvrissement des sous-sols, la déforestation, on a asséché les marais, et cela a dégagé une grande pollution, d’où les gaz carboniques rejetés dans l’atmosphère. A un moment, la nature « sature Le dvlpt a détruit la biodiversité : pour créer plus on la détruit. La pollution est diverse et variée : la mer avec les marées noires, la terre, l’atmosphère et l’épuisement des ressources. En quatre siècles, du XIXè au XXIIè siècle, on considérera que l’Homme aura détruit tout ce que la Terre aura produit en plusieurs siècle. Le dvlpt a dévoré l’environnement.
Les revers sociaux : fortes inégalités. Le dvlpt a entraîné le dvlpt de nouvelles inégalités et il y a un écart considérable au sein des populations. Le dvlpt s’est fait en exploitant un maximum des populations les plus pauvres, on a déraciné une main d’oeuvre pauvre, exploitée. Le fait qu’il y ait inégalité entre les populations a permis le dvlpt. On exploite 3 à 4 générations pour au final avoir une évotion du niveau de vie. Dans le cas de la mondlalisatlon, où on cherche tout le temps une main d’oeuvre moins chere, on appauvrit les populations. Dans les pays qui se développent les pl moins chère, on appauvrit les populations.
Dans les pays qui se développent les plus rapidement, on a de très riches et de très pauvres pays, on essaye ainsi de créer une classe moyenne. Il/ Inégalités et déséquilibres des pays du Nord et du Sud La mondialisation a entraîne une explosion du PIB mondial. En 20 ans il a doublé, le PIB par habitant a augmenté de 50% au niveau mondial. L’effondrement du ommunisme a fait que ce dernier a doublé, c’est un capitalisme libéral. Cela s’est marqué par un recul de la pauvreté et d’un certain mode de vie, de dvlpt. Le recul de la pauvreté est aujourd’hui inégal, ex : l’Asie et l’Afrique. A/ un développement ancien au Nord et récent au Sud Ce n’est pas la notion dhémisphère nord et sud. Au départ, ce sont oui, des pays de [hémisphère nord qui ont lancé le dvlpt.
Le Nord désigne les pays les plus précocement industrialises au cours du XIXè siècle : Amérique du Nord, Canada, Japon, les colonies de l’Angleterre (Australie et la Nouvelle Zélande), Europe. Ce sont les plus riches grâce à leur maitrise industrielle, ce sont des colonisations, ils sont aussi urbanisés. On ajoutait aussi les « quatre dragons » : Singapour, Corée du Sud, Hongkong (protectorat britannique, terre particulière) et l’ile de Taiwan. Le Nord représente moins de 20% de la population mondiale mais c’est là où l’on consomme le plus. Le Sud incarne les pays qui n’ont pas été industrialisés au XIXè siècle, ils ont été colonisés, ils sont en voie de dvlpt, on les appelle les PEVD. Parmi ces pays du Sud, ils sont d PAGF70F17