Analyse D Oeuvre 2

Analyse d’œuvre : Les inaptes au travail – David Olère. IO) Généralités . es Inaptes au Travail, David Olère, —1950. – peinture à l’hulle. – TOile, 131x162tm. – Living Memorial to the Holocaust à New York. Oeuvre figurative. 2e Guerre Mondiale. 110) Analyse iconographique : L’arrière-plan : On retrouve un ciel issue des chambres « fantôme » et la tête symbole à la fois de or 3 Sv. ige to View nextÇEge noire (la fumée re les jambes du ouge-orangée, mort ; cet enfer est partagé en deux parties : gauche tigurent des barbelés et des silhouettes anonymes, non identifiables : ce sont les prisonniers ? erte de vue.

A droite, en noir, le crématoire et en dessous, les travaux quotidiens exigés des prisonniers. L’avant plan on page On retrouve à gauche le bras d’un personnage habillé de noir, dans l’uniforme SS classique, à la seule différence que pour le rendre identifiable encore plus aisément, l’artiste a abaissé l’insigne situé sur les épaulettes jusqu’à la manche visible sur le tableau. La tête de mort rappelle la division Totenkopf ? laquelle appartient ce soldat, c’est-à-dire les gardes des camps de la mort qui pratique aussi en 1941 1’épuration ethnique (la

Shoah par balle) dans toutes l’Europe de l’est. L’arme figurant ici est le Sturmgewhr 44, le fusil d’assaut du Reich utilisé par les gardes nazis dans les camps. Enfin, le personnage invisible porte des gants en cuir (qui ressortent en bleu) ; cette manche unique portant un fusil déshumanise le SS : il n’apparait plus dans le tableau, et le fait qu’il porte des gants rend complètement inhumaine la relation qu’il a avec les déportés. On peut voir, sans compter le SS, six juifs. Et un corps flottant au dessus d’eux. – Cette photo représente une famille juive de 4 enfants dont un très jeune.

Tous les visages expriment la tristesse, la peur, la frayeur, et Vépuisement. Les corps sont courbés, ils se tiennent mutuellement comme si ils portaient tous un lourd fardeau. Le fardeau est représenté par l’homme squelette qui repose au- dessus de leur tête. Le squelette pose sa main sur la famille comme si il allait les emporter et les rejoindre. L’homme squelette représente le désespoir, la fin de vie et la mort proche. Une main tenant un fusil représente pour la famille, la violence, la guerre et la souffrance. Les vêtements : trois enfants dont un garçon, tous vêtus de socquettes bl uerre et la souffrance.

Les vêtements : trois enfants dont un garçon, tous vêtus de socquettes blanches et de souliers, deux paysannes ou petites ouvrières portant blouse et tablier, avec deux havresacs contenant sans doute un peu de nourriture et quelques affaires. Pas d’uniforme de prisonnier ici comme sur dautres tableaux de fartiste. – Vue frontale de plain-pied. – Les personnages créent les lignes fortes verticales, le cadavre, lui, donne une impression de courbure au tableau. – Les couleurs qui apparaissent dans ce tableau sont le blanc, le orange, le noir le rouge et le gris.

Ces couleurs sont tristes et sombre mais le rouge qui apparait à l’horlzon tranche. Les couleurs dominantes sont l’orange et le gris. 1110) Analyse iconologique : Le tableau de David Olère nous permet de comprendre les spécificités du camp d’Auschwitz par rapport aux autres camps de la mort. Il s’agit d’un camp mixte, d’extermination et de concentration. Une partie des déportés juifs est sélectionnée pour travailler dans les usines autour du camp ou dans le camp. Ils y rejoignent des non Juifs (opposants politiques, homosexuels, prisonniers russes, criminels, etc. ). ? l’arrivée des convois juifs, il a donc une sélection. Les femmes avec enfants, les personnes âgées ou celles qui n’ont pas la force suffisante selon les nazis pour travailler dans le camp, sont immédiatement gazées. Les autres Juifs sont conduits dans le camp. Le camp d’extermination a fonctionné jusqu’en 1945 alors que les autres camps d’extermination ont fermé en 1943 et en 1944 pour Maidanek. David Olère a lui-même été déporté à Auschwitz. Il a travaillé dans le camp et dans les chambres à gaz. Son œuvre s’appuie sur la réalité de ce qu’il a vu et vécu. Cest donc un témoignage important pour l’Histoire.