Euthanasie Ver2

Bonjour M. Alexandre, Voici le précis méthodologique pour faire la dissertation du cours d’éthique. Vous devrez traiter de l’une des deux problématiques suivantes: 1) Devrait-on légaliser l’euthanasie? 2) Pour lutter contre le réchauffement climatique, doit-on continuer de faire confiance au capitalisme ou demander à l’État d’intervenir? Bon travail, et a mardi prochain. Vous devez traiter le sujet choisie à l’aide de trois philosophes provenant du manuel obligatoire pour le cours: MÉTAYER, Michel,: » La philosop édition. Erpi. La troisième éditlon Vous aurez droit lors aide mémoire. bats actuels. 4ieme Sni* to View tionnaire et à un L’aide mémoire est une feuille mobile, crite à la main recto- verso. Bonne journée. Jean-Nicolas Hébert Introduction Le débat sur l’égalisation de l’euthanasie et du suicide assisté suscite beaucoup d’émoi et fait couler beaucoup d’encre tant qu’au Canada par le projet de loi 0384 présenté à la Chambre des communes par Mme Francine Lalonde, ancienne députée du Bloc Québécois qu’au Québec avec le projet de loi n052 concernant les soins de fin de vie de Mme Véronique Hivon, Ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse.

Le sujet divise la société en deux camps. D’un côté, les partisans sur le principe que la vie humaine est sacrée et que personne n’a le droit d’ôter la vie de son prochain. Cette division au sein de la société, nous amène à nous demander si on devrait légaliser l’euthanasie ?

Avant d’aborder les arguments des adversaires et des partisans de l’euthanasie, il faut préciser que nous distinguerons deux catégories: l’euthanasie passive qui consiste ? laisser mourir la personne de mort naturelle, en débranchant par exemple les appareils qui le maintiennent en vie et l’euthanasie ctive où l’on donne la mort par l’administration de médicaments ou de poisons qui provoquent la mort du malade.

Dans mon développement, je présenterai des arguments basés sur les théories morales de l’utilitarisme du philosophe Jeremy Bentham appuyant l’euthanasie, dans un deuxième temps un argument David Hume, un contre-argument d’Emmanuel Kant basé sur la raison et le respect de la dignité humaine. pour conclure, je réfuterai l’argument de d’Emmanuel Kant et je donnerai ma position sur la légalisation de l’euthanasie. Argument d’Emmanuel Kant basé sur la raison Kant se base sur le principe d’universalisation l’impératif atégorique.

Ce théorie dit que nous devons agir uniquement quand nous voulons que notre acte devienne une loi universelle: « Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux aussi vouloir que cette maxime devienne une loi universelle » A partir de cette maxime toute action nous amènerait à se questionner « ce qu’adviendrait si tout le monde agirait comme moi Dans le contexte de l’euthanasie active, l’action serait de mettre fin aux souffrances inévitables d’un individ 6 de l’euthanasie active, l’action serait de mettre fin aux souffrances inévitables d’un individu malade en provoquant sa mort.

Donc, si e malade décide d’accepter l’euthanasie active pour mettre fin à mon état de souffrance intolérables; on doit l’appliquer cette action pour les malades sans exception, donc tout le monde pourrait choisir l’euthanasie pour comme un droit à la mort. Kant nous montre qu’avec l’universalisation Veuthanasie active n’est morale pas acceptable. Dignité humaine dans le cas de Kant Kant soutient que Hêtre humain devrait être une fin en soi et non utilise comme un moyen. ? Agis de telle sorte que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne d’autrul, toujours en même temps comme fin, jamais simplement omme moyen» L’acharnement thérapeutique vient contredire le principe de la dignité humaine décrit par Kant de sorte qu’en infligeant une vie à un être humain ne souhaitant plus vivre en lui prodiguant les soins dans le but de prolonger sa vie porte une atteinte à sa dignité humaine car l’être humain est utilisé comme un « moyen » et non une «fin en soi »Dans ce cas-ci utilisée comme un moyen d’abréger la souffrance des proches devront faire face au deuil en d’autres termes on tente de retarder leur deuil et aussi comme un moyen pour le personnel médlcal d’éviter toute confrontation avec la famille du patient et en ernier lieu d’éviter toute poursuite pénale. De plus, les médecins pourraient utiliser les malades comme des cobayes dont l’ultime but de tester de nouveaux médicaments qui ne donnent aucuns résultats si ce n’est faire souffrir d’avantage les ma de nouveaux médicaments qui ne donnent aucuns résultats si ce n’est faire souffrir d’avantage les malades.

Sachant que ces médecins pourraient aussi bénéficier des avantages financiers, puisqu’ils sont, eux aussi, payés par des entreprlses pharmaceutiques par exemple, et qu’ils rapportent des bénéfices aux hôpitaux à travers les malades qu’ils y soignent L’utilitarisme du philosophe Jeremy Bentham (1748-1832) L’utilitarisme est une théorie éthique qui se base sur la notion d’utilité et a comme principe que l’être humain recherche le plus de plaisir possible, au détriment de la douleur donc le bien-être par le bonheur. «… le bonheur que les utilitaristes ont adopté comme critérium de la moralité n’est pas le bonheur personnel de ragent, mais celui de tous les intéressés. Ansi, entre son propre bonheur et celui des autres, l’utilitarisme exige de l’individu qu’il soit aussi rigoureusement impartial qu’un spectateur intéressé et bienveillant ».

Mettons en contexte cette définition à la situation de l’euthanasie active et par la suite, effectuons le calcul utilitariste du bonheur. Dans le cas de l’euthanasie active, la personne décide de mettre fin à ses jours. Cette même personne qui peut avoir recours à l’euthanasie doit être atteinte d’une maladie incurable qui lui inflige des douleurs et des souffrances atroces. Dans cette optique, il est considéré comme légitime d’optimiser l’utilisation des ressources médicales en privilégiant les patients dont la vie peut être sauvée, et de considérer comme un fardeau les ressources destinées ? maintenir en vie des gens. Nous voyons ici que l’utilitarisme pourrait 6 ressources destinées à maintenir en vie des gens.

Nous voyons ici que l’utilitarisme pourrait soutenir par définition facte de l’euthanasie par le fait d’épargner dans une action, une immense douleur et le plaislr au choix de la personne concernée. Toutefois pour justifier la position, nous devons poser le calcul utilitariste du bonheur. Celui-ci doit ce calculer selon: « pour toutes les actions possibles, on calcule le bonheur et le malheur de l’ensemble des personnes touchées et on détermine quelle action engendre le lus grand excédent total de bonheur sur le malheur. Contre Argument-Réfutation Ma position est que je suis favorable à une législation qui légaliserait et encadrerait l’euthanasie volontaire. Tout d’abord, le choix du recours à l’euthanasie pour mettre fin à ses jours est une question de liberté individuelle.

Cet individu est le seul maitre de son corps et cette liberté devrait être accordée ? quiconque en a décidé ainsi. Le fait de pouvoir choisir de mourir pour éviter des douleurs à soi-même et à nos proches devrait être une alternative possible au patient en fin de vie. Bref, ‘être le maitre de sa mort. L’objectif de ceci serait d’épargner d’immense souffrance à la personne malade, car en effet les seules personnes éligibles seraient ceux qui présenteraient plusieurs critères spécifiques. Leur donner le droit de mourir dans la dignité, de donner le respect de la vie humaine qu’il mérite, et d’épargner des douleurs qu’ils ou elles ne veulent pas infliger à ceux qu’ils aiment.

De plus, le fait de faire une législation empêcherait la reproduction de ces actes comme nous avons vu trop sou PAGF s 6 fait de faire une législation empêcherait la reproduction de ces ctes comme nous avons vu trop souvent avec les cas de Robert Latimer, Vincent Humbert, Terri Schiavo et malheureusement beaucoup d’autre. Le simple falt de leur donner un cadre médicale, un accompagnement adéquat et d’accepter leur choix préserverait la dignité de leur vie. Conclusion Pour conclure, nous pouvons dire que l’utilitarisme permet d’établir une position favorable à la légalisation de l’euthanasie volontaire active, mais que Kant s’opposerait lui à une telle législation.

Selon moi, comme plusieurs pays l’ont déjà fait, nous devrions pouvoir offrir ces soins de fin de vie à des patients éslreux de les recevoir. Cependant, comme nous le savons bien, l’humain est un être très complexe avec ces mystères et ces variables. Ce qui nous amènes à penser si une seule vision et une seule manière de penser tel que l’utilitariste ou celle de Kant est suffisante pour répondre à tous les aspects et le lot de question que l’humain comporte. Ma position est que je suis favorable à une législation qu le choix du recours à l’euthanasie pour mettre fin à ses jours est une question de liberté Individuelle. Cet individu est le seul maitre de son corps et cette liberté devrait être accordée à quiconque n a décidé ainsi.

Le fait de pouvoir choisir de mourir pour éviter des douleurs à soi-même et à nos proches devrait être une alternative possible au patient en fin de vie. Bref, d’être le maitre de sa mort. L’objectif de ceci serait d’épargner d’immense souffrance à la personne malade, souffrance à la personne malade, car en effet les seules personnes éligibles seraient ceux qui présenteraient plusieurs critères spécifiques. Leur donner le drolt de mourir dans la dignité, de donner le respect de la vie humaine qu’il mérite, et d’épargner des douleurs qu’ils ou elles ne veulent pas infliger ? eux qu’ils aiment. http://www. assnat. qc. ca/fr/travaux-parlementaires/projets-loi /projet-loi-52-40-1. html http://vwww. lfecanada. org/le-projet-de-loi-sur-leuthanasie-au -quebec-projet-de-loi-52 Euthanasie active volontaire. Depuis quelque temps dans la médecine, une nouvelle pratique est apparue. Soit celle de l’euthanasie active volontaire qui sous le contrôle d’un médecin, provoquerait le décès (sous son consentement répété) d’un individu atteint d’une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales et/ou physiques intolérablesl . Plusieurs pays, comme les Pays-Bas ont décidé réé des législations pour permettre d’encadrer ce genre de pratique et du fait même permet d’instituer des initiatives d’accompagnement des patients en fin de vie.

Cependant au Canada, ce genre de pratique n’a pas de législation et laisse place à des cas comme Robert Latimer qui a purgé une peine d’emprisonnement pour avoir mis fin au souffrance de sa fille malade souffrante d’affections neurologiques dégénératives, et Sue Rodriguez qui c’est donnée la mort après avoir perdu son combat en Cours Suprême pour pouvoir avoir recours ? l’euthanasie active volontaire. Une loi qui permet 7 6 n Cours Suprême pour pouvoir avoir recours à l’euthanasie active volontaire. Une loi qui permettrait et encadrerait l’euthanasie active volontaire éviterait-elle de telles cas ? C’est pourquoi une question s’impose : Au Canada, devrait-on légaliser l’euthanasie active volontaire comme aux Pays-Bas et d’autres pays ? Ce cours développement présentera deux positions.

Soit celle de l’utilitarisme face à cette situation et la position de Kant, les forces et faiblesses que ceux-ci comportent et pour finir, ma position sur la légalisation de l’euthanasie active volontaire. Commençons donc par la présentation de la position de ‘utilitarisme. Celui-ci a comme principe que l’être humain cherche, à travers toutes actions, à obtenir le maximum de plaisir (bien) et le minimum de douleur (mal). posons d’abord cette définition à la situation de l’euthanasie active volontaire et par la suite, faisons le calcul utilitariste du bonheur. Dans l’acte qu’est l’euthanasie active volontaire, l’individu décide de mettre fin à ses jours. Cette même personne qui peut avoir recours à l’euthanasie douleurs et des souffrances insupportable.

Nous voyons ici que l’utilitarisme pourrait soutenir par définition l’acte de Feuthanasie ar le fait d’épargner dans une action, une immense douleur et le plaislr au choix de la personne concernée. Toutefois pour justifier la position, nous devons poser le calcul utilitariste du bonheur. Celui-ci doit ce calculer selon : « pour toutes les actions possibles, on calcule le bonheur et le malheur de l’ensemble des personnes touchées 8 6 les actions possibles, on calcule le bonheur et le malheur de l’ensemble des personnes touchées et on détermine quelle action engendre le plus grand excédent total de bonheur sur le malheur. 2 » L’euthanasie active volontaire permettrait à un individu e soulager l’immense douleur qu’amène sont état incurable et de finir ces jours sans douleur et au bonheur de son choix personnel.

De plus, les membres de la famille qui sont affectés psychologiquement par l’état de leurs proches malades, seront soulagés de savoir qu’enfin, celui-ci pourra terminer ces jours dans une absence de souffrance et de douleur, plutôt que de le laisser plus longtemps dans un état de torture. Les probabilités qu’un tel calcul soit erroné sont presque nulles, car l’euthanasie active volontaire n’est pratiquée seulement quand il y a certitude d’un état incurable et qui entraine à la mort dans d’intense ouffrance. Donc, une certitude d’épargner souffrance, tristesse, malheur, douleur, etc. En effet, l’utilitarisme soutient que : « la seule chose désirable comme fin est le bonheur, c’est-à-dire le plaisir et l’absence de douleur. 3 » Ensuite présentons la position de Kant.

Le principe de Kant qui s’appliquerait ici serait le principe d’universalisation. Ce principe dit que nous devons agir uniquement quand nous voulons que notre acte devienne une loi universelle. Dans le contexte de l’euthanasie active volontaire, l’action serait de mettre fin aux souffrances inévitables d’un individu malade en provoquant sa ort. Donc, si je décide d’accepter l’euthanasie active volontaire pour mettre fin à mon état de souffrance inévitable et incurabl PAGF q 6 l’euthanasie active volontaire pour mettre fin à mon état de souffrance inévitable et incurable; je dois appliquer mon action universellement, donc tout le monde pourrait choisir l’euthanasie pour comme droit à la mort sans souffrance. ar contre, Kant impose des cas où [‘universalisation ne serait pas valable. Soit, si elle entraine la mutilation ou la mort d’êtres humains, ce qul selon lui serait contre nature. Ce qui nous amène à déduire que ême si la situation est imaginable, soit de vivre dans un monde où l’euthanasie active volontaire pourrait être légalisée, Kant serait contre une telle législation car l’acte de provoquer la mort serait contre sont éthique. Donc : « que cette maxime ne peut donc en aucune façon occuper la place d’une loi universelle de la nature, et qu’elle est en conséquence contraire au principe suprême de tout devoir. 4 » Poursuivons avec les forces et faiblesses des positions présentées ci-dessus.

Premièrement, une des forces est que l’utilitarisme permet d’effectuer un calcul avec certains critères spécifiques tels ue la durée du bonheur/malheur, intensité, certitude, proximité dans le temps (présent ou futur) et l’étendue (nombre de personne affectées). Ces critères permettent de partir d’un point commun et de se diriger vers une position en tenant compte des clrconstances de chaque situation. Cependant, une des fablesses de l’utilitarisme est que le calcul est très ouvert et peut comporter plusieurs aspects et dimensions. En effet, certaines choses peuvent ne pas être prises en compte lors d’un calcul car celui-ci peut être très général et/ou très complexe. Donc, le