AU OBIOGRAPHIE Elodie, 19 ans, originaire d’Arras. Tout a commencé un 18 février, celui de l’année 1993. un grand frère m’attendait déjà, prêt à veiller sur moi, et bien sûr prêt à scruter mes moindres faits et gestes. Celui-ci était un grand bonhomme, débrouillard, ce qui à mon sens m’a permis de grandir plus vite, et d’être celle que je suis. Presque comme mon père, il m’a inculqué des valeurs, m’a expliqué ce qui était mon frère m’a fait co davantage aller vers I au, • De plus, étant assez croire que c’est lui qu or 4 ns.
L’autonomie de e aussi, je devais je persiste ? Très vite, la petite arapace que j’avais en tant petite s’en allait, cela se voyait notamment pendant les moments de jeux, ou je n’hésitais pas à lâcher mes chères poupées pour me rapprocher des autres et jouer aux tracteurs – bien entendu, cela ne me passionnait guère, mais la solitude encore moins. On peut même aller plus loin, en primaire, je tentais d’aider les autres dans leurs devoirs, afin que eux également deviennent autonomes, et puissent ensuite avancer dans leurs devoirs, quitte à en sacrifier mes récréations.
Ce dévouement a probablement été acquis grâce à mon frère, puisque en étant 2 enfants, on acquiert le sens du partage, et ‘autres valeurs qui vont de pair, et que Fon retr Swlpe to vlew next page retrouve aussi dans le métier d’éducateur spécialisé. En primaire, une rencontre m’a beaucoup apporté. une amitié, qui s’accompagne aussi d’un lien avec le social. Cette amitié perdure depuis maintenant 11 ans, et c’est depuis cette date que mon esprit ne cesse de s’élargir.
Cette amie m’a beaucoup parlé de différents métiers liés au social, qui ont de suite captivé mon attention. Psychologue, éducateur spécialisé, assistant de service social, ou même l’aide humanitaire. J’ai compris que moi aussi je voulais faire partie de la grande amille qu’est le social. Ensuite, les années difficiles sont arrivées, changement d’adresse, changement d’école. Le collège, une étape difficile dans la vie dun adolescent.
Pour certains l’étape du conformisme, qui se manifeste par la ressemblance qu’il y a entre les collégiens de ce collège de Lens. A côté de cela, la moindre différence était rejetée. En 6ème, je ne comprenais pas vraiment pourquoi, un garçon de ma classe était mis à l’écart. Il ne présentait rien de vraiment différent. Il se démarquait de peu avec des problèmes d’élocution et un léger retard. Pourquoi l’exclure ? Dans ma famille, mon cousin présente un petit handicap, il a mon âge, mais un peu plus de retard.
Même si je n’ai pas effectué de stage dans le domaine du handicap, c’est quelque chose qui m’attire beaucoup, car je n’accepte pas que les personnes en situation de handicap soient en marge de la société. D’autant plus que cela peut toucher n’impor PAG » OF d que cela peut toucher n’importe qui. Côté loisir, je me suis intéressée à la danse, puisque bâtir des chorégraphies au sein d’un groupe m’attrayait beaucoup. Le côté paillettes m’émerveillait, le fait de participer à des galas, et de artager nos réalisations.
Avoir un rôle à jouer dans un groupe, comme pour la danse, c’est ce qui m’a permis d’accroître l’estime que j’ai de moi- même. Je n’avais pas tellement confiance en moi, mais me sentir importante dans ce groupe de danseuses m’a énormément apporté. Je pense que s’investir dans une activité, n’importe laquelle, permet de se sentir utile, et surtout, les activités peuvent favoriser l’intégration. Puis, les années lycée, quant à elles, se sont annoncées particulièrement pénibles. Ma mère, secrétaire, voulait que je fasse son contraire : quelque chose qui me pla-t.
Tandis que mon père, opérateur dans l’automobile, avait décrété que je devais faire un métier qui devait avant toute chose payer mes factures. A cette période, n’ayant pas eu d’expérience dans le métier du social je ne savais pas encore bien ce que je voulais faire, mon choix n’était pas encore arrêté, c’est pourquoi je me suis lancée dans un bac scientifique, pour ne pas me fermer à des possibilités futures. Pendant plusieurs annees, mes études n’étaient pas vraiment brillantes, c’était même pour dire les choses telles qu’elles le sont, assez laborieux. En parallèle, rai fa