La Responsabilit Sociale Des Entreprises

La responsabilité sociale de Ventreprise Travail réalisé par : par . Hamzaoui Yas Bouhrime Ya Bezzari Mo Encadré Mr. HABBA or 14 Sni* to View Remerciements De prime à bord, nous profitons de l’occasion pour remercier notre encadrant Mr Badr HABBA qui n’a pas cessé de nous encourager pendant la durée de réalisation de ce projet ainsi que pour sa contribution et ses conseils précieux. Nous remercions également toute personne qui y a participée d’une façon ou d’une autre.

RESUME La notion de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) connait depuis plusieurs années un certain engouement. Elle rouve ses origines dans un mouvement de contestation de la mondialisation économique, auquel les entreprises proposent de répondre de deux manières : en élaborant un dialogue avec INTRODUCTION 4 Il. Définition et Origine de la RSE 1. Definition: 5 2. origines de la RSE5 Ill. La governance ET La RSE6 1 Quelle place la responsabilité sociale occupe-t-elle aujourd’hui dans la gouvernance de l’entreprise ? 2. Pourquoi la RSE au sein des entreprise ? 6 A. Facteurs principaux qui orientent aujourd’hui les entreprises vers la RSE: 6 B. La RSE, un outil précieux en faveur d’un nouveau modèle de développement 7 C. COMMENT S’APPLIQUE LA RESPONSABILITE SOCIALE CONCRÈTEMENT SUR LE TERRAIN 1 1 IV. Cas pratique : la société HOLMIC 12 es finalités de RSE : 13 2. les domaines que couvre la RSE. 13 A. Au niveau interne. 13 B. Au niveau externe. 14 V. CONCLUSION 15 l.

INTRODUCTION Les crises que nous connaissons, sous leurs multiples aspects, financiers, économiques, sociaux et écologiques, mettent en lumière la responsabilité des entreprises dans nos sociétés, bousculant ainsi l’un des dogmes néolibéraux résumé par la célèbre formule de Milton Friedman 1970) « La responsabilité des entreprises est de fair r rémunérer ses PAGF au rôle de l’entreprise à l’égard de ses parties prenantes directes (salariés, actionnaires, fournisseurs, clients) mais également à sa responsabilité à l’égard de la société dans son ensemble (environnement, territoires, consommateurs, santé publique).

Aucune organisation, qu’elle soit publique ou privée, ne peut aujourd’hui ignorer la RSE qu’il s’agisse de la réduction des émissions de C02, de la biodiversité, de l’accès à l’eau, de la gestion des déchets ou encore de la prise en compte des droits humains, de l’égalité professionnelle, du dialogue avec les parties renantes, de la souffrance au travail, etc. Autant de thèmes de débats de société dans lesquels surgit naturellement le rôle des entreprlses. Il. Définition et origine de la RSE : 1.

Definition: IL n’existe pas de définition exacte de la RSE. Elles sont diverses et non harmonisées. A nos yeux, la responsabilité sociale consiste pour l’entreprise à dépasser les normes et réglementations en vigueur, à être responsable vis-à-vis d’elle-même et de ce qu’elle fait et à consacrer davantage de ressources au capital humain et aux relations avec les différents groupes d’intérêts t parties prenantes, construisant ainsi son avenir de manière durable tout en prenant en compte son environnement.

Cest un processus d’amélioration dans le cadre duquel les entreprises intègrent de manière volontaire, systématique et cohérente des considérations d’ordre social, environnemental et économique dans leur gestion en concertation avec leurs parties prenantes La Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) est la démarche qui consiste à rechercher des performances non pas seulement financières mai les aspects sociaux et intégrant les aspects sociaux et environnementaux.

La RSE st fondée sur des valeurs éthiques de respects des parties prenantes. 2. origines de la RSE Les démarches de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) sont en grande partie nées d’une critique de la mondialisation de l’économie et de ses dérives. Dès les années 1 950, Howard Bowen décrivait une telle société mondialisée, dans laquelle quelques centaines d’entreprises « constituent les véritables centres de pouvoirs qui déterminent la vie des citoyens » (cité par Rosé, 2007). ? Pour répondre à ce défi, Bowen proposa une synthèse très novatrice : passer de l’opposition classique entre anagers et actionnaires à l’idée stratégique de soumettre l’entreprise à une légitimité résultant d’un contrat avec la société. Ainsi venait de naître la Corporate social responsibility ». La RSE s’affirma dès lors comme réponse à l’excès de pouvoir des multinationales, par une limitation du caractère absolu du droit de propriété des actionnaires (en particulier les marchés financiers), au profit de ce que l’on appelle partout aujourd’hui, à la suite de R.

E. Freeman, les parties prenantes » (Rosé, 2007). Il s’agit donc, à l’origine, d’une démarche d’autorégulation de a part des entreprises qui consiste à impliquer une partie de la société civile pour contrebalancer le pouvoir hégémonique de l’actionnariat. Concrètement, les démarches de RSE se sont effectivement développées parallèlement à la montée en force d’une critique de la mondialisation économique portée par la société civile, ainsi qu’à Yémergence du concept de développement durable.

On observe d’ailleurs une concomitance entre l’apparition du Mouvement altermondlaliste et la dlffuslon des démarches de responsabilité sociétale, en particulier de 2 altermondialiste et la diffusion des démarches de responsabilité ociétale, en particulier depuis la fin des années 1990. Face ? cette critique de la globalisation, les entreprises proposent donc une démarche d’ouverture et de conciliation (« de la confrontation au partenariat » (Chauveau & Rosé, 2003)) basée sur [‘idée d’autorégulation.

Ill. ca governance ET la RSE 1 . Quelle place la responsabilité sociale occupe-t-elle aujourd’hui dans la gouvernance de l’entreprise ? En observe partout dans le monde ,un intérêt croissant accordé par les investisseurs mais aussi les actionnaires à la performance économque et financière de l’entreprise mais ils sont devenus ttentifs à ce que fait l’entreprise aux résultats qu’elle obtient dans ses champs sociétal , social , environnemental et la gouvernance . e ce fait , toutes les entreprises cherchent ? améliorer leurs pratiques sociales. D’abord, en impliquant leurs organes de direction et de gouvernance davantage sur ces questions-là : l’assemblée générale, le conseil d’administration, le comité exécutif. En renforçant aussi leurs outils de mesures et d’évaluation en matière environnementale, sociale. 2.

Pourquo la RSE au sein des entreprlse ? vers la RSE : – LES VALEURS DE L’ENTREPRISE ET DE ses DIRIGEAUNTS L’ANALYSE DES INTERETSE DES ENJEUX SPECIFIQUES A L’ENTREPRISE – LES NOUVELLES ATTENTES DES DONNEURS D’ORDRE LA RSE permet à l’entreprise : – d’évoluer en prenant en compte les attentes de la société pour ne pas être marginalisée PAR . – améliorer la qualité. se démarquer de la concurrence – anticiper les besoins futu besoins futurs – innover – générer un sens lisible et cohérent pour toutes ses parties prenantes, dans une approche globale et pour une performance globale : – conforter l’investissement des actionnaires – assurer la mobilisation des salariés et développer la fierté d’appartenance De renforcer sa vigilance sur les risques économiques, environnementaux et sociaux – anticiper les réglementations et les contraintes – réduire les risques commerciaux, environnementaux développement a) un levier d’action pour les parties prenantes Face à ces diverses objections, plusieurs arguments favorables ? une prise en compte de la RSE par l’opinion publique et les partis politiques progressistes peuvent être avancés : En premier lieu, si l’origine confessionnelle, moraliste et paternaliste de la RSE est une réalité, il existe aujourd’hui de nombreux référentiels et indicateurs mesurables et vérifiables. En second lieu, certaines entreprises (notamment multinationales) ont fait contre mauvaise fortune bon cœur en adoptant une attitude proactive à l’égard des pressions des pouvoirs publics et de l’opinion internationale, se traduisant par un engagement sincère dans une stratégie RSE (ou du moins sur certains de ses aspects) ou, à défaut, par une attitude de suivisme face à ces pressions. En troisième lieu, il convient de ne pas sous-estimer l’importance de l’image, part intégrante du capital incorporel de l’entreprlse.

La multlplication de classements et de notations des entreprises sur des critères extra-financiers poussent es entreprises à tenir compte de leur image sociale et environnementale so 6 2 extra-financiers poussent les entreprises à tenir compte de leur image sociale et environnementale sous peine de conséquences parfois très négatives sur leur activité. L’image des organisations, et en partlculier des entreprises, s’apprécie de plus en plus au niveau international et toute entreprise multinationale qui n’observe pas les valeurs qu’elle affiche dans l’ensemble de ses pays d’implantation s’expose à une dénonciation parfois coûteuse en termes d’image.

La RSE modifie en profondeur la manière de produire (conditions e travail, y compris chez les sous traitants, matieres utilisées, éco-conception, impact sur l’environnement et notamment sur le bien précieux qu’est l’eau), de transporter (empreinte en émissions COz), de distribuer (traitement des déchets) et de consommer (impact sur la santé, par exemple). De ce fait la RSE modifie à terme le modèle économique des entreprises (ensemble des moyens de mobilisation des ressources, de rentabilisation des actifs). b) La RSE permet de combiner efficacité économique, respect des normes sociales et environnementales : Si l’on trouve diverses définitions de la RSE, ce qui fait l’intérêt e ce concept sur le plan du modèle de société sous-jacent, c’est qu’il tend à combiner efficacité économique, respect des normes sociales et de l’environnement.

Efficacité économique : il est clair que le concept de RSE ne nie pas la nécessité du profit mais il introduit le long terme et le conditionne au respect des hommes et de l’environnement. – Respect des Hommes : en reprenant, par exemple, les principes de l’OIT, la RSE n’est nullement conciliable avec le travail des enfants dans les pays en voie de développement, les obstacles au droit de se syndiquer, etc. – Respect de l’environnement 2 obstacles au droit de se syndiquer, etc. – Respect de l’environnement et de la santé : la RSE signifie un modèle de production sobre et efficace en termes énergétique et d’émissions polluantes et prévolt les mécanismes incitatifs et répressifs pour diminuer les émissions de ou encore valoriser les déchets, par exemple.

Pour être efficace, la RSE implique une trilogie pression, implication, contrôle – Pression des pouvoirs publics, de la société civile (syndicats, association de consommateurs, ONG) par un ensemble de mesures contraignantes et/ou incitatives encourageant les ntreprises dans leurs pratiques RSE. – Implication des entreprises elles-mêmes par des engagements clairs et une planification à long terme de la mise en œuvre de ces engagements, ce qui implique une remise en cause d’un profit uniquement axé sur le court terme. Contrôle et évaluation de la mise en application des engagements par une ou plusieurs autorités indépendantes, ainsi que par les parties prenantes, ce qui implique la détermination de référentiels communs.

L’un des préalables à la mise en œuvre de la RSE est celui de la conception d’outils d’évaluation des pratiques RSE reconnus ar tous et donnant lieu à une normalisation et à des systèmes d’évaluation et de classement des entreprises en fonction de leur performances sociales, environnementales et de gouvernance (communément désignées « performances ESG Certes, cette approche comptable fondée sur des objectifs et des indicateurs ne permet pas de mesurer certaines dimensions plus qualitatives comme l’intérêt du travail, la motivation des salariés ou le bien-être. Cette politique de pression, d’évaluation et de reporting est cependant un préalable pour inciter les entreprlses et leurs dirigeants à intégrer I 2 reporting est cependant un préalable pour inciter les entreprises et leurs dirigeants à intégrer la dimension sociale et environnementale dans le cœur même de leur stratégie économque, et non pas seulement une figure imposée de l’extérieur. Le reporting extra-financier a explosé ces dernières années. A titre d’exemple, en 2008, des 250 plus grandes entreprises mondiales ont publié un rapport consacré au développement durable (contre en 2005).

On observe, toutefois, un manque patent de contrôle de la qualité et de la véracité du contenu de ces rapports, favorisant ainsi le isque d’éco-blanchiment et d’engagements non réalisés par la suite. Cest dans le but de limiter ces biais que divers outils ont été créés pour dépasser de simples engagements de communication et impliquent que les entreprises rendent compte de toutes leurs actions, les positives comme les négatives, en particulier : La Global Reporting Initiative qui regroupe, depuis 1997, des sociétés, des ONG, des organismes de comptabilité et d’autres parties prenantes du monde entier. L’objectif est de s’inspirer des règles et principes du reporting financier de façon à ce que e reporting extra-financier soit aussl fiable et permette des comparaisons entre entreprises.

La norme ISO 26 000, dont le texte définitif doit être publié ? la fin 2010, définit la « responsabilité sociétale » comme la « responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui contribue au développement durable, à la santé et au bien-être de la société, prend en compte les attentes des parties prenantes, respecte les lois en vigueur, qui est en accord avec les normes nternatio parties prenantes, respecte les lois en vigueur, qui est en accord avec les normes internationales de comportement et qui est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations Cette norme, dont la dénomination technique ne doit pas masquer l’enjeu politique et social, est l’unique norme internationale qui vise à fournir aux organisations les lignes directrices pour élaborer des stratégies responsabilité sociale. Ce document, établi par consensus, décrit les principes et thèmes que recouvre la responsabilité sociale et propose une méthode ‘appropriation et de mise en œuvre dans une organisation (entreprises, collectivités, ONG, syndicats… ), quelle que soit sa taille ou ses domalnes d’actions. La norme ISO 26000 respecte les grands textes fondateurs internationaux comme la Déclaration Universelle des Droits de IHomme, les conventions de l’organisation Internationale du ravail. Elle prône la publication d’informations extra-financières mais également la consultation pour avis des parties prenantes de l’entreprise. ) Un outil de compétitivité des entreprises Le développement exponentiel de l’investissement socialement esponsable démontre l’intérêt grandissant des investisseurs pour les entreprises responsables. A cet égard, les performances extra-financières des entreprises deviennent un argument de compétitivité pour attirer vers elles les financements. Cette compétitivité qualitative s’étend peu à peu au niveau des clients, des jeunes diplômés en quête de sens et des acheteurs publics. La crise multi facettes que nous traversons implique un nouveau modèle de développement et sa mise en œuvre. Ce modèle de développement durable doit concerner l’ensemble des acteurs, en partlculier les grandes entreprises multina