1

Faculté Polydisciplinaire de Larache Politique de change Réalisé par TAKI Nidal ; SEG 14/11 EL YAAKOUBI Souhaila ; SEG 552 11 1 KHABBICH safaa ; SEG 48 11 1 Encadré par : Professeur Ahmed O or 13 Sni* to View ANNÉE UNIVERSITAIRE 2014-201 S SOMMAIRE Introduction Concepts générale 1) Le change 2) Taux de change 3) Marché de change l- Définition de la politique de change ll- La balance des paiements III- Le mécanisme de la politique de change 1) Système de change a parité fixe 2) Système de change flottant IV- Les instruments de la politique de change directement ou indirectement, à créer des emplois.

La stabilité des prix, traduite par le taux d’inflation. Il s’agit pour l’Etat de garantir le maintien du pouvoir d’achat des agents économiques en luttant contre l’inflation qui l’érode. l’équilibre des comptes extérieurs, indiqué par le solde de la balance des paiements. Ces objectifs doivent conduire à améliorer la situation économique et sociale du pays. Les pouvoirs publics disposent dun certaine nombre d’instruments : politique monétaire, politique de change, politique d’emplois, politique des revenus, politique sectorielle, politique budgétaire, et politique sociale ; pour atteindre les objectifs.

Notre sujet sera focalisé sur la politique de change, où on va expliquer de quelles façons les taux de change se fixent en distinguant les systèmes de change à parités fixes, systèmes de change à taux de change flexibles ou flottants. Nous verrons aussi, les instruments, les objectifs et les moyens de la politique de change et enfin l’actualité marocaine. Le change est une opération de conversion d’une monnaie dans une autre monnaie (appelée devise) nécessaire à un échange économique entre deux a 2) aux de change 13 coefficient multiplicateur. Exemple : 1 euro = 1,25 US dollars, noté EUR/USD=125

Appelé aussi marché des devises (ou encore FOREX (FOR Eigen EX change)), c’est un marché mondial qui fonctionne 24h/24 et sur lequel il y a confrontation des offres et des demandes de devises. Chaque jour, plus de 2000 milliard de dollars sont échangés, soit l’équivalent du PIB annuel de la France. Le marché des changes est à différencier des marchés boursiers qui ont une localisation géographique précise (New-York, Londres, Paris… ). Le marché des changes lui ne connaît pas de frontières, il y a un seul marché des changes dans le monde. Le marché des changes peut être scindé en trois catégories :

Le marché au comptant. Appelé aussi marché « spot », le marché au comptant est le marché sur lequel des devises sont échangées entre banques. Il est nommé ainsi car les transferts de devises (qui restent virtuels) s’effectuent dans les deux jours ouvrés. Comme beaucoup de marché, il n’est pas localisé en un lieu géographique précis, les vendeurs et acheteurs (opérateurs) communiquent par téléphone, internet, télex… Le marché du dépôt : Appelé aussi marché « interbancaire», c’est sur ce marché que se traitent des opérations de trésorerie en devises sous forme d’emprunts et de prêts Le marché à terme :

Le marché des changes à terme est un marché où les devises s’échangent à un cours fixé sur le moment pour une livraison qui se fera ultérieurement à une date déterminée. par exemple, ce marché peut être utile pour un exportateur qui va recevoir des devises à une échéance donnée et qui souhaite dès maintenant figer le cours de chan e de son exportation afin PAGF 13 donnée et qui souhaite dès maintenant figer le cours de change de son exportation afin de garantir le prix de ses ventes en devises nationales. Même principe pour un importateur qui veut fixer d’avance le coût de son approvisionnement. Définition de la politique de change La politique de change qui représente l’action des pouvoirs publics visant à modifier le taux de change de la monnaie nationale. Il s’agissait surtout de rétablir l’équilibre commercial, la politique de change est utilisée aujourd’hui pour lutter contre l’inflation. Alors puisque chaque pays a sa propre unité monétaire, les transactions internationales mettent en jeu un nouveau facteur économque, le taux de change qui représente le prix de l’unlté monétaire étrangère exprimée en monnaie nationale ou le prix de l’unité monétaire nationale en devises étrangères.

Le taux de change constitue un des plus importants instruments de politique econamque. Il. la balance des paiements La balance des paiements est un document statistique qui enregistre la valeur de toutes les transactions internationales d’une économie, effectuées entre les résidents et les non résidents, au cours d’une période déterminée (généralement ? l’an), que ce soit en monnaie nationale ou en devises. La balance des paiements est habituellement divisée en deux parties.

La première enregistre les opérations courantes (balance des opérations courantes) et la seconde enregistre les opérations ortant sur le capital réel et financier (balance des mouvements de capitaux englobant le compte de capital et le compte de financier). Le solde de la balance des paiements est égal à la somme du solde de la balance des opérations courantes et du solde de la bal 3 paiements est égal à la somme du solde de la balance des opérations courantes et du solde de la balance des mouvements de capitaux. Il a comme contrepartie une variation des avoirs de réserve figurant à l’actif du bilan.

Si la balance des paiements est déficitaire (son solde est négatif), il correspond a une perte de réserves de change. Lorsqu’elle est en surplus (son solde est positif), on enregistre une entrée d’avoirs extérieurs. III. le mécanisme de la politique de change Le régime de change désigne l’ensemble des règles par lesquelles un pays ou un ensemble de pays organisent la détermination des taux de change. Il existe une grande variété de taux de change correspondant plus ou mons à deux grands types de régimes : le régime de changes fixes et le régime de changes flottants (ou flexibles).

Le choix d’un régime de change par rapport à une autre relève de la politique monétaire décidée par un pays ou une zone monétaire. Dans un régime de change fixe, le cours d’une devise est fixé par rapport à un étalon – souvent une monnaie ou un panier de monnaies- par la banque centrale qui émet cette devise. Le cours ainsi fixé est appelé le cours pivot (ou parité fixe) et constitue le taux de change de référence autour duquel une certaine marge de fluctuation peut être autorisée (de plus ou moins quelques pourcents).

Les autorités monétaires sont tenues de défendre le cours pivot pour le maintenir à l’intérieur de la marge de fluctuation autorisée. Des modifications du cours pivot (dévaluation ou reévaluatian) peuvent néanmoins être autorisees ous certaines conditions. Il existe plusieurs formes de régimes de change fixe. Un taux de change pivot p PAGF s 3 certaines conditions. Il existe plusieurs formes de régimes de change fixe. Un taux de change pivot peut être fixé avec une marge de fluctuation autorisée plus ou moins large.

Dans un régime de monnaie unique (cas de l’euro), une banque centrale établit des taux de change fixes et irrévocables, les monnaies locales étant remplacées par une monnaie commune. l’émission de monnaie dépend strictement des quantités de monnaie de référence mises en réserve par la banque centrale du pays concerné. Parfois les deux monnaies, locale et de référence, circulent librement à l’intérieur du pays. Dans un régime de change flexible (ou flottant), à l’inverse, aucun engagement n’est pris au sujet du taux de change, qui évolue librement, en fonction de l’offre et de la demande sur le marché des changes.

Il existe de même plusieurs formes de régimes de change flottant, depuis le régime « pur » dans lequel seul le marché définit l’équilibre, jusqu’au régime de flottement administré dans lequel les banques centrales interviennent de façon coordonnée pour informer le marché des taux de change souhaités. Ce qui est notamment le cas de la Chine Avec le poids grandissant de la Chine dans le commerce international, la maîtrise du taux de change de la devise chinoise, le yuan, par la Banque Populaire de Chine est devenue un thème de débat récurrent lors des sommets économiques mondiaux.

La Chine est en effet souvent accusée de ne pas jouer le jeu des changes flottants, comme la plupart des pays développés, en maintenant sa devise sous-évaluée afin de favoriser ses exportations. Cette politique monétaire plus dirigiste qu’ailleurs est considérée comme une forme de concurrence d 6 3 olitique monétaire plus dirigiste qu’ailleurs est considérée comme une forme de concurrence déloyale par ses partenaires commerciaux, en premier lieu les Etats Unis. IV. Les instruments de la politique de change l.

Dévaluation et réévaluation Les principaux instruments sont la dévaluation et la réévaluation de la monnaie nationale. La distinction entre dépréciation et dévaluation et entre appréciation et réévaluation est liée à la manière dont s’établit le cours d’une monnaie. Dans un système de parités fixes. Les cours des monnaies sont établis par les autorités ouvernementales : en cas de hausse de la valeur de la monnaie, en parle de réévaluation et, en cas de baisse, de dévaluatlon.

Dans un système à taux de change flottant, les cours des monnaies résultent de la confrontation de l’offre et de la demande ; en cas de hausse de la valeur de la monnaie, la terme « appréciation » est utilisé ; en cas de baisse le terme « dépréciation » est utilisé. Une dévaluation est une décision officielle des autorités monétaires consistant à diminuer la valeur de la monnaie nationale par rapport à un étalon de référence (or, une autre monnaie, etc. ). enons l’exemple d’une dévaluation du Dollar Américain contre le Dollar Canadien (cette dévaluation ne se prononce plus par un Gouvernement à une date donnée. Le cours de change s’établi chaque jour sur le marché des changes. Ci-dessous). Avant dévaluation 1$ US = 1 $ can. Après 1$ US = 0,90 $ can. Ainsi, après une dévaluation, il est nécessaire de fournir davantage de monnaie nationale pour obtenir la même devise étrangère qu’auparavant. Il est donc plus coûteux d’acheter à l’étranger.

Inversement, les étrangers trouvent le territoire national 7 3 coûteux d’acheter à Pétranger. Inversement, les étrangers rouvent le territoire national meilleur marché (favorable au tourisme, favorable aux exportations, etc… ). IJne dévaluation (ou l’opération inverse qu’est la réévaluation) n’est possible que dans un système de changes fixes, où les parités des monnaies correspondent à des taux de change officiels et stables par rapport à un étalon.

La dépréciation d’une monnaie (sur le plan externe) doit être distinguée de la dévaluation. Dans un système monétaire international où les changes ne sont pas fixes, c’est à dire lorsque les banques centrales ne sont pas obligées d’assurer la stabilité e leur propre monnaie par rapport à d’autres devises, les taux de change fluctuent librement sur le marché des changes. La dépréciation correspond alors à la diminution de la valeur d’une monnaie par rapport à une ou plusieurs autres devises. ne dépréciation (ou, à l’inverse, une appréciation) peut être un processus très lent, à l’inverse d’une dévaluation qui est une modification brutale et officielle de la valeur d’une monnaie. L’usage du terme de dévaluation (ou de réévaluation) est devenu impropre depuis l’abandon des parités fixes entre les monnaies en 1973. Il demeure cependant dans le cadre des accords onétaires européens puisque l’on parle de dévaluation ou de réévaluation lorsque l’on modifie les « cours-pivots » entre les monnaies appartenant au mécanisme de change du Système monétaire européen.

Il. Les effets traditionnels d’une dévaluation En opérant une dévaluation, un pays cherche à réduire un déficit commercial ou à améliorer le solde de sa balance des transactions courantes. L’objectif est de diminuer la valeur de sa monnaie par rap 3 balance des transactions courantes. L’objectif est de diminuer la valeur de sa monnaie par rapport aux monnaies des partenaires commerciaux étrangers. Lorsque l’on passe, par exemple : 1 $ – 1 € à IS = 0,60€ les achats de produits français aux États Unis (importations, tourisme, investissements) vont être plus onéreux.

Ceci va freiner les américains à acheter français (ou ? venir passer les vacances en France, car plus chères). Réciproquement, les acheteurs français trouveront les produits américains « bien placés » en prix et auront tendance à plus les acheter au détriment des produits français (ex : Boeing contre Airbus). Moins chères pour les clients étrangers, les exportations se développeront tandis que le rencherissement des importations n freinera la croissance sur le marché intérieur, les acheteurs français préférant alors les produits nationaux meilleurs marchés.

Le solde des échanges (balance commerciale ou balance courante) doit donc s’améliorer grâce à la dévaluation- dépréciation. Ill. Les limites des dévaluations l’inflation On observe désormais dans les pays occidentaux un effet important et néfaste des dévaluations : celles-ci favorisent l’inflation. Avec l’Incompressibilité de certaines importations, si nécessaires que leur demande ne diminue pas alors que leurs prix augmentent après une dévaluation (énergie, matières remières, machines), se produit un accroissement des prix intérieurs (inflation importée).

Les coûts de production des entreprises s’élèvent alors, ce qui contribue à l’augmentation générale des prix et annule les effets bénéfiques de la dévaluation. Le cercle vicieux de la dévaluation IV. Les moyens de la politique de change 1) l’utilisation vicieux de la dévaluation 1) l’utilisation des réserves de change La banque centrale intervient sur le marché des changes en achetant (demande) ou en vendant (offre) sa propre monnaie en utilisant ses réserves. (Or, devises, D. T. S. ). D. T. S.

Droits de tirage spéciaux = panier de monnaies (dollar, mark, yen, franc français et livre sterling) égal à 1 dollar Ex : La Chine utilise ses fortes réserves de Change en rachetant sa propre Monnaie pour maintenir les taux de change bas ! 2) Le contrôle des changes principe • Limiter la convertibilité de la monnaie nationale objectifs : Éviter la fuite de capitaux pour soutenir le taux de change empêcher l’entrée de capitaux spéculatifs. 3) Le recours au taux d’intérêt -Un taux d’intérêt élevé rend plus intéressants les placements nationaux attrait des capltaux étrangers et mons de fulte de apitaux nationaux. Cette plus forte demande de monnaie nationale fait augmenter le taux de change . Aujourd’hui, l’élévation du taux d’intérêt permet de maintenir un taux de change fort. Cette méthode est utilisée par la BCE pour maintenir les prix et non pour un aspect commercial ! V. les objectifs de la politique de change 1) les effets d’une monnaie faible a) Résorber le déficit de la balance commerciale -Le taux de change rend les prix plus compétitifs, et influe sur les volumes exportés (augmente et im ortés (diminue) -L’amélioration des expo port aux importations