D2F35 Devoir MENOU LOIC

LEITRES MODERNES MONSIEUR NOM : MENOU Nom d’épouse : prénom : LOIC NO d’étudiant : 2100 Adresse : 7 AVENUE D2F35 Devoir MENOU LOIC Premium gy altaalto MapTù 16, 2015 17 pages Université Paris Ill – Enseignement à distance Sv. ivx to or 17 Code postal Ville : PARIS : 75008 Pays : FRANCE NO de téléphone : 0660488458 E-mail : altaest@yahoo. fr Licence 1 C] Master 1 0 3 2 1. 2 Expression des sentiments . Dimension mythique : Orient et Occident 1. 4 Musicalité des sons Il Narrateur témoin de son temps 11. 1 Hommage et allégorie à Madame de Montespan 11. 2 Critique des injustices de son temps Ill Dimension spirituelle 111. 1 Multiplicité des implicites 11. 2 Dualité : Souveraineté de droit et Souveraineté du cœur 111. 3 paradoxe et métaphysique : Bon Démon et Mal Souverain. PAG » 7 première œuvre.

Adaptation moderne d’une fable indienne de Pilpay datant du XIVème siècle, dont les arrangements et références sociales ainsi que politiques ne peuvent être comprises que dans le contexte du XVIIème siecle Apparaissant dès le début du recueil, « les souhaits » sont situés entre les fables « Le Héron La fille » et «La cour du Lion la première est ne critique du dédain et la seconde un enseignement sur l’art de donner des réponses évasives si on veut durer à la cour du Roi.

Ainsi l’incipit de ce recueil présente les ressentiments du locuteur dans un contexte politique. « Les souhaits » se décomposent en deux mouvements, le premier ou la part est donnée à la place du follet dans la maison d’un couple de bourgeois puis un deuxième temps ou le follet devant partir, offre trois souhaits aux hôtes pour qui il travaillait. La force et la particularité de cette fable réside dans la multitude des messages et implicites qui sont parfaitement déclinés dans le yrisme et le rythme de l’œuvre.

Afin de comprendre cette particularité et de saisir l’enjeu que représente une reprise de poème, nous nous efforcerons d’examiner le procédé de l’art des sentiments moralistes et la dimension mythique à travers les deux mouvements de l’œuvre. Puis nous tenterons de montrer comment La Fontaine se veut témoin et crltique de son temps. Enfin nous présenterons la dimension spirituelle qui se veut bien plus marquée que nous le laisse suggérer l’auteur.

Cette fable, clairement d’inspiration poétique puisque ayant pour ource une fable de Pilpay du XIVème siècle, es clairement d’inspiration poétique puisque ayant pour source une fable de Pilpay du XIVème siècle, est remise d’actualité dans le contexte du siècle de La fontaine. Dans ce poème on retrouve les caractéristiques de La Fontaine à savoir une œuvre de genre poétique avec la description de traits de caractères et de sentiments au travers d’une galerie de différents personnages.

Le tout accompagné d’une visée didactique par l’enseignement d’une morale. S’il s’agit bien d’un texte poétique de genre narratif n s’aperçoit que ce poème est un des rares ne comportant pas de personnages d’animaux mais bien des personnages humains et légendaires avec la présence d’un Lutin, d’un Démon et d’une déesse. On retrouve l’essence poétique de La Fontaine dans l’allégorie des sentiments et des éléments naturels qu’il compare à des êtres soit humains ou mythologiques.

Ainsi dès le vers 2, les follets, petits lutins dans la mythologie orientale, sont présentés comme des « valets Ensuite vers 11 ou les vents doux et agréable que sont les zéphyrs son comparés à un « peuple ami du Démon ». La comparaison continue vers 18, où les follets sont nommés « esprits puis vers 25 le follet reprend forme humaine avec t « Lapon Vers 48, c’est le nom qualificatif de « Indou » e médlocrité qui est personnifié métaphoriquement par les mots « Déesse ».

Ainsi qu’une personnification en périphrase avec « Mère du bon esprit » pour « médiocrité La conception de l’art poétique se matérialise aussi par la multiplicité de la fréquence lexicale pour évoquer des sentiments ou des traits de car 13 par la multiplicité de la fréquence lexicale pour évoquer des entiments ou des traits de caractère. Ainsi l’ensemble de l’œuvre propose sept champs lexicaux décomposés suivant les deux mouvements du poème.

Le premier mouvement part du vers 1 jusqu’au commencement de la fable proprement dite vers 26 : « Avant que de partir l’esprit dit à ses hôtes Ce premier mouvement introduisant la fable sur « les souhaits », tend à montrer une vie simple et agréable qui n’est altérée par aucun changement ni souci. Ainsi ce sentiment de douce continuité sans difficulté est représenté par trois champs lexicaux.

Le premier avec des termes lié à la vie ranquille du foyer montre le calme et l’agrément d’une vie posée et honnête, ainsi on trouve une terminologie liée à la maison ou à la nature avec « valets » « maison » deux fois « jardinage » « jardin » deux fois, « logis « Gange » « Zéphirs » qui a le sens de vent doux, « cultivait » et « hôtes » deux fois.

Ce sentiment agréable de manque de mouvement est représentatif des vies paisibles et rangées, on retrouve le sentiment épicurien de La Fontaine. Cela se confirme quand l’auteur emploi les mots « toujours » et « arrêté » vers 15: « Chez ces gens pour toujours l se fût arrêté » ainsi que deuxième mouvement en utilisant « repos » , vers 50 « compagne du repos ».

Le deuxième champ lexical montre une activité honnête en employant des mots liés au travail avec « travaillait » « travaillant » « tâche » « affaires » on notera que l’effet d’un travail sincère est renforcé par l’emploi de mots mélioratif avec « travaillai que l’effet d’un travail sincère est renforcé par l’emploi de mots mélioratif avec « travaillait sans bruit » et « travaillait sans relâche » et avec « adresse Enfin sentiment de sérénité par ’emploi d’un champ lexical lié à l’enthousiasme et au bonheur « plaisirs » « zèle « bon heureux » « grâce » « aimer » « ont soins Vers 9 1’effet agréable et heureux est renforcé par l’allitération et assonance en « aim »: « aimer le maître et la maîtresse n. On retrouve la volonté d’une création lyrique dans le deuxième mouvement avec ici quatre nouveaux champs lexicaux avec deux thématiques se faisant écho le malheur et la richesse répondant à la satisfaction et à la pauvreté. Ainsi le malheur est exprimé par des termes sombres : « fautes ? peine « malheureux « importune » « empêchés » dans le sens de « ennuyés » « embarrassé » et « chimères h. On retrouve la richesse avec les termes : « abondance » deux fois, « finance » « chevance » « registre » « fortune » deux fois, « biens » « richesse » « tresor » deux fois.

La satisfaction et la vertu avec « largesse » dans le sens de généreux, « sagesse » « grâce » « chanceux » et enfin la pauvreté dans: « pauvres » « indigents » « pauvreté » « médiocrité » deux fois avec le sens de « manque Si dans la pensée commune l’adage oppose le malheur et la auvreté à la richesse et au bonheur, ici l’auteur nous propose non seulement une œuvre poétique mais aussi une leçon car il emploi la figure rhétorique du paradoxe pour faire l’apologie du bonheur d’être pauvre, d’ailleurs cela se confirme par une succes paradoxe pour faire l’apologie du bonheur d’être pauvre, d’ailleurs cela se confirme par une succession d’oxymores, vers 45 : « Malheureux par trop de fortune » et vers 47 : « heureux les indlgents Ainsi que d’antithèse vers 46 où le locuteur oppose « biens » avec « affluence importune » et vers 48 où « pauvreté » épond à « richesse Cet ensemble d’opposition renforce non seulement le thème de la fable mais aussi l’effet lyrique. D’ailleurs le locuteur pousse le symbolisme harmonique à son apogée quand on comprend que dans le même passage de quatre vers continu s’alterne oxymore (vers 45,47) et opposition (vers 46,48) avec quatre thèmes mis en contraste : heureux d’être pauvre et malheureux d’être riche ! Dans cet apologue Finspiration poétique prend naissance non seulement dans la multitude des sentiments abordés mais aussi dans la dimension mythique que l’on retrouve disséminé ous le long du rythme de l’œuvre.

Jean de La Fontaine montre clairement ses sources d’inspiration ou le ton de l’orient et ses mythes est donné non seulement le long du premier mouvement mais aussi dès les deux premiers vers avec les termes successifs de « Mogol » et « follets ». Ainsi le Mogol, royaume voisin de la Perse et des Indes représente une contrée asiatique tandis que follet est un lutin qui en Asie est destiné à des emplois subalternes. Ensuite vers 6 avec « Gange » célèbre neuve de Vinde et enfin vers 25 avec « Indou Si La Fontaine s’inspire de l’orient ans ce recueil, on voit avec évidence qu’il ne renie pas ses autres sources d’inspiration à savoir les PAGF70F17 recueil, on voit avec évidence qu’il ne renie pas ses autres sources d’inspiration à savoir les fabulistes de l’Antiquité Gréco-latine.

Ainsi un mélange entre la mythologie occidentale et orientale, en effet en faisant la parabole entre Déesse et médiocrité vers 49, La Fontaine fait référence au poète romain Horace et sa déesse « médiocrité dorée Antiphrase ou oxymore que l’on trouve dans le deuxième recueil d’odes d’Horace. Ici la symbolique est a même, à savoir que vivre dans l’extrême simplicité permet de vivre en sureté. Mais la référence ne s’arrête pas ici, quand on lit vers suivant : « Mère du bon esprit » on retrouve l’influence de l’orient quand on comprend que bon esprit fait référence à Vohu Mana, l’esprit du bien dans la religion Zoroastrisme, ancienne religion perse et Mogol. Rappelons aussi que dans l’ancienne mythologie de la Rome antique, la déesse Egestes était la déesse de la pauvreté.

Donc une multitude de références mythiques qui se trouve ici mêler et qui accentue l’esprit lyrique du poème. Poésie non seulement dans l’inspiration thématique mais aussi dans la richesse de la musicalité des sons. Pour évoquer les sentiments plaisants comme le calme, la bonté le repos on retrouve toute une gamme de sons doux et langoureux au ton long. De fait si l’orient nous est présenté sans clrconlocution dès l’entame, il en est de même avec la tonalité ainsi les trois premiers vers avec une double assonance en O et ON et une triple allitération en L et Fet p pour le troisième vers • « Mogol des follets » et « office de valets » « Tiennent la maison PAGF