Le cinéma muet Le cinéma est une technique permettant de créer l’illusion du mouvement, grâce à la projection d’images fixes ( en fait des photographies à un rythme suffisamment rapide pour qu’elles deviennent animées. Le cinéma désigne également l’art de réaliser des films qui sont des histoires réelles ou imaginaires : le 7ème art. Le terme cinéma naît d’une réduction du nom de l’invention des frères Lumières le « Cinématographe » et les termes cinéma muet » et film muet » ne date que de 1930, après que le cinéma sonore se soit imposé. Qu’est ce que le cinéma muet ?
Quell d’œuvres et ses icon / Les origines et la n a/ Les origines tiques, ses chefs or 10 Sni* to View On attribue les premiers pas du cin ma joseph Plateau qui inventa le « Phenakistiscope » qui se compose d’un disque rand en carton percé de fentes sur lequel les différentes étapes d’un mouvement sont recomposées. -En 1876 Eadweard James Muybridge met au point une expérience. Il dispose 12 puis 24 appareils photos, le long de l’hippodrome, déclenchés par le passage du cheval. Il obtient ainsi une décomposition du mouvement en plusieurs photographies et conçoit le zoopraxiscope.
En 1891 Edison crée le « kinetographe » qui sera la première améra de prise de vue. Les films tournés n’étaient pas projetés mais regardés à travers la visionneuse. Le « kinétoscope » ne permet pas de projeter un film. Le terme « cinematographe » apparaît dans un brevet déposé le sera perfectionné par les frères Lumières. En 1892 Emile Cohl crée le premier film animé en en associant l’art des frères Lumière à celui des Pantomimes lumineuses d’Emile Reynaud projetées sur le « théâtre optique système proche du projecteur de cinéma. /la naissance Le 13 février 1895, les frères Auguste et Louis Lumière déposent le brevet du « cinematographe ». Le 28 décembre 1895, ils organisent une projection publique payante au Salon Indien du Grand Café à Paris. Au programme de cette projection, Farroseur arrosé, le repas de bébé, la sortie de l’usine Lumière à Lyon. A la différence des autres appareils de projection, le cinéma Lumière est à la fois caméra, tireuse, visionneuse et surplantera les autres procédés de reproduction du mouvement utilisés jusqu’alors comme le « kinetoscope » d’Edison.
Il/Les caractéristiques du cinéma muet Le cinéma muet se caractérise par l’absence de dialogues enregistrés sur un support mécanique (disque ou pellicule) qui ermet leur enregistrement, leur transport dans une salle et leur audition par un public en même temps qu’il regarderait les images, mais aussi par l’absence sur le même support de musique et de bruits ou d’ambiances sonores. Le film est en noir et blanc. On entend seulement dans la salle, le bruissement des moteurs électriques qui entraînent la pellicule mise en boucle.
Mais à partir de 1895, les séances sont accompagnées de bruitages réalisés en direct avec des instruments ingénieux, encore utilisés aujourd’hui. Le projectlonniste s’occupe de son stock de pellicules et du on fonctionnement de sa machine. Il est secondé par un bonimenteur qu 10 stock de pellicules et du bon fonctionnement de sa machine. Il est secondé par un bonimenteur qui lit le commentaire fourni avec le film, ou à défaut l’improvise. La durée des films augmente progressivement, atteignant couramment une dizaine ou une quinzaine de minutes (on parle alors de « films d’une bobine »).
A partir des années 1910, les films sont constitués de plusieurs séquences composées de nombreux plans, et atteignent deux, trois ou quatre bobines. Certains vont même dépasser une heure, ouvrant la voie aux longs-métrages. Leur présentation au public nécessite alors de doter les cabines de projection de deux machines qui fonctionnent en alternance, d’une bobine à l’autre, et assurent la continuité du spectacle. Des textes courts sont écrits sur des cartons (d’où le nom de carton donné à ses intertitres), puis filmés et enfin introduits dans le montage.
Ils précisent un lieu, une date, une ellipse temporelle, l’état d’esprit d’un personnage, un éclaircissement de l’action, etc. Les dialogues font aussi l’objet de cartons filmés intercalés entre les plans montrant les acteurs les prononçant en silence. Un onimenteur, engage par le propriétaire de la salle, les lit à haute voix. mais sa présence est jugée inutile car le public peut les lire ? voix haute, rompant ainsi les silences des projections. Aux états unis, on crée des salles populaires les « nickel-odéons » dont le prix d’entrée était de 5 cents et qui permettait de voir un ou plusieurs films court.
En France, les principaux organisateurs de projections de films sont des forains qui achètent au mètre les bobineaux impressionnés que leur vendent projections de films sont des forains qui achètent au mètre les bobineaux impressionnés que leur vendent les industriels u cinéma, en complément de l’appareil de projection dont ils doivent équiper leur baraque. b/Les réalisations du cinéma muet et les nouvelles techniques Les frères Lumière tournent en 1895 la première fiction photographique animée, le célèbre Arroseur arrosé, une « vue comique » comme la nomme Louis Lumière.
Ce film repose sur une histoire complète, proche du proverbe « Rira bien qui rira le dernier », puisque le jardinier arrose (1re action), puis surpris par l’arrêt intempestif de l’eau, ne voyant pas qu’un gamin vient d’écraser le tuyau sous son pied (2e action), il regarde le bec ‘arrosage et reçoit le jet en pleine figure quand l’espiègle libère le tuyau (3e action), mais il attrape le farceur et lui administre une fessée (4e action), puis reprend calmement son travail (5e action).
En France, des producteurs comme Charles Pathé et Léon Gaumont, à côté des inévitables « vues » documentaires, sortie des pompiers, accostage d’un navire, passage de cavaliers, etc. , développent toute une série de comédies du même rype. Alice Guy met en scène chaque station du Chemin de croix. En 1900 George Albert Smith réalise La loupe de grand_maman. En mettant en scène une histoire banale, celle d’un enfant ui observe autour de lui à l’aide d’une loupe, il invente l’unité filmique, le plan et aussi le montage.
Pour cela, il intercale dans cette action banale des prises de vue qui montrent les objets ou les êtres qu’observe l’enfant. Le comédien, cinéaste et producteur Thomas Harper Ince esti 0 êtres qu’observe l’enfant. Le comédien, cinéaste et producteur Thomas Harper Ince estime même qu’il faut prévoir avant le tournage comment seront filmées les séquences, le nombre de plans qu’elles comporteront, leur cadrage, leur durée. Il est à l’origine du genre western qui ura beaucoup de succès auprès du public américain mais aussi mondial.
A Holly. uood, Griffith tourne en 1914 son immense succès, Naissance d’une nation, , hommage douteux au ku klux klan. Le film dure plus de trais heures, et comporte en son milieu un entracte. Dans La Naissance d’une nation ,Griffith découpe et monte les séquences qu’il tourne, de sorte à ce que le rythme de l’image complète celui de l’action et maintienne constante la tension dramatique. Louis Feuillade réalisent dès 1915 les sept épisodes de la série criminelle Les Vampires.
Cette série est improvisée, heure après eure, minute après minute, par l’imagination délirante de La « Chaplinmania » débute en 1914 avec Tillie’s Punctured Romance, premier long métrage de Chaplin. Charlot devient un objet publicitaire de la Keystone, puis de la Essanay et enfin de la Mutual. En pleine Grande Guerre, les films de Chaplin traversent l’Atlantique. En 1920, Douglas Elton Ullman Fairbanks interprète son premier grand film, Le signe de Zorro, dans lequel il impressionne avec ses cascades spectaculaires et sa philosophie de l’optimisme.
Dans les années dix, le monde découvre le cinéma suédois avec les réalisateurs Mauritz Stiller, Victor David Sjôstròm. Les scenarios puissants, lyrisme de la mise en scène, dimensions dramatiques sont des qualités qui vont révéler le ciném PAGF s 0 lyrisme de la mise en scène, dimensions dramatiques sont des qualités qui vont révéler le cinéma suédois au monde. Les quatre monstres du cinéma américain Charles Chaplin, Douglas Fairbanks, D.
W. Griffith et Mary Pickford prennent leur indépendance en fondant le 19 Janvier 1919, leur propre société de distribution : « The United Artists » ou « Les Artistes Associés », société encore appelée « The Big Four ». « La petite fiancée e l’Amérique Après la fin de la première guerre mondiale se développe en Allemagne un courant culturel touchant tous les arts dont le cinéma avec Le Cabinet du Docteur Caligari, de Robert Wiene en 1920.
Dans ce film, la réalité est complètement déformée pour renforcer la valeur expressive de l’image , les décors sont réalisés par des peintres cubistes ; le jeu des acteurs est outrancier, les éclairages violemment contrastés, vont renforcer, dans l’esprit du spectateur, une impression de cauchemar. Le Cabinet du docteur Caligari, reflet de l’instabilité d’après guerre est un film angoissant. Il annonce la période expressionniste allemande.
Des recherches esthétiques du même ordre vont donc être poursuivies par Fritz Lang, avec des films comme Les Trois Lumières en 1921, Le Docteur Mabuse en 1922, les Niebelungen en 1923-1924 et Metropolis en 1926. ). L’autre film marquant de cette année 1922 est Nosferatu le Vampire. Bien que tourné en grande partie en extérieur (la nature trouve une place importante dans le film) et avec des décors intérieurs réalistes, le film est marqué par l’influence expressionniste, notamment par le choix inhabituel des angles de prise de vue et par le travail 6 0