Rapport Sur L Cotourisme Au Maroc

Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales SOUISSI Rapport sur Pécotourisme au Maroc or2s Sni* to View Fait par • Safouane Kaoutar TALBI Encadré par : professeur MOUSSABIH Adil L’écotourisme au Maroc Introduction I-Ecotourisme 1-1 Etat de Fécotourisme au Maroc 1-2 L’écotourisme entre économie et sociale 1-3 L’écotourisme et le développement durable Il-Situation actuelle de l’écotourisme au Maroc 11-1 Cadre juridique de Pécotourisme au Maroc complexe, elle pourrait avoir plusieurs définitions comme on peut le voir selon la définition ‘The International Ecotourism Society ? L’écotourisme est une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’envlronnement et au bien être des populations locales » Notant aussi que la notion d’écotourisme fut définie pour la première fois en 1983 par le directeur de la commission écotourisme de l’UlCN afin de décrire les voyages de découverte dans une nature préservée, avec l’accent mis sur l’éducation et la sensibilisation sur l’intérêt du développement écologique et durable.

Cette nouvelle forme de tourisme représente certainement une niche qui reste compatible avec une clientèle bien déterminée éanmoins elle a un aspect commercial où elle peut générer des chiffres d’affaires très important, selon Lindberg « l’on peut s’attendre à une augmentation de par an du tourisme conventionnel, tandis que l’on prévoit une croissance annuelle de 10 à 15 % du tourisme naturaliste et des voyages thématiques qui lui sont associés » Au Maroc le ministère donne un chiffre de 150 000 visiteurs par an, dont pour la seule destination de l’Atlas et 30% pour le produit désert. L’écotourisme est passé du simple stade de protection et de conservation de la nature à la notion d’enrichissement ?conomique portant le label d’un produit réussi économiquement Vue l’importance de ce secteur qui, de par son aspect économique engendre d’important bénéfice non seulement au secteur privé mais aussi au secteur étatique, il est nécessaire de savoir Quelles sont les impacts économiques, sociaux et durables de l’écotourisme entant qu’intermédiaire entre le tourisme et l’environnement OF et durables de l’écotourisme entant qu’intermédiaire entre le tourisme et l’environnement naturel?

Comment cette nouvelle forme de tourisme écologique est gérée par l’Etat : Quel sont les ispositifs Juridiques et réglementaire nationales? Et quelles sont les institutions qui interviennent dans l’écotourisme ? l- Ecotourisme au Maroc 1- L’écotourisme au Maroc Tout d’abord, il est important de mentionner que le secteur écotourisme est généralement associé, pour ne pas dire confondu au développement du tourisme de nature, vert, rural. L’offre éco touristique au Maroc et peu, voire pas visible dans la destination Maroc. Le Maroc est caractérisé par deux réalités qui cohabitent entre elles . Premièrement: LJne biodiversité d’une extrême richesse et qui est ontinuellement menacée de dégradation naturelle.

Deuxiemement: des zones rurales qui souffrent d’une réelle négligence et de manque d’intérêt et qui dépendent essentiellement d’une économie agricole qui n’est pas toujours fiable. En conciliant ces deux réalités, l’écotourisme représente un réel intérêt permettant de créer un certain équilibre économique et consiste un attrait pour la protection de l’écosystème marocain qui est de plus en plus fragilisé. Il existe un potentiel éno ourisme au Maroc, la PAGF l’engagement écologique et solidaire, Pécotourisme est considéré armi les facteurs de développement socio-économique qui sont largement sous-exploité au Maroc et constitue un marché émergent à l’échelle mondlale.

L’écotourisme présente de nombreuses possibilités d’exploitation durable des potentialités naturelles et culturelles, ainsi il joue le rôle d’un contre poids positif à une revalorisation et la croissance économique pour permettre un nouvel équilibre de l’espace rural. L’écotourisme représente un remède durable et relativement simple à la précarité économique et sociale notamment des citoyens du monde paysan par: Création des emplois et des revenus dans les zones ruraux Aménagement des paysages et des réserves naturelles Renforcement de l’agriculture locale et l’économie d’énergies Lutter contre l’exode rural et l’exclusion économique et sociale des plus pauvres Contribue au financement infrastructures telles que les routes, les opérations d’approvisionnement en eaux, le traitement des eaux usées, la gestion des déchets…

Dans une poursuite du développement et de la croissance économique à tout prix, l’explo’tation abusive et irresponsable du patrimoine naturelle a générer une haute pression insoutenable ur le maintient et l’équilibre environnementale et des dommages qui pèsent sur des divers écosystèmes à savoir: la pollution atmosphérique et maritime, la désertification et la déforestation Face de telles menaces la Commission Mondiale du Développement et l’Environnement (CMDE) propose un système de contrôle et de protection environnementale comme: L’implication des mesures de conservation des sols dans les politiques agricoles protection des espèces menacées pour préserver dans les politiques agricoles Protection des espèces menacées pour préserver la diversité biologique

Lancement des politiques énergétiques basées sur les sources d’énergie propre, renouvelable et durable Constat: pour que les intérêts touristiques et industriels ne mettent pas en danger l’environnement, une approche écologique et responsable est indispensable pour assurer un développement durable compatible avec la protection des écosystèmes et les enjeux mondiaux. 3- L’écotourisme et le développement durable Le développement durable vise un mode de croissance socialement juste et écologiquement soutenable permettant de préserver un avenir prometteur. Cette approche permet d’offrir ux activités touristiques une définition plus proche de la nature et de l’écologie qu’on peut appeler « tourisme durable Dans cette optique, l’écotourisme implique un engagement concret des touristes et des opérateurs dans des actions de protection de la nature et de sensibilisation à la biodiversité des sites d’accueil.

Cependant quand le touriste est conscient du rôle positif qu’il occupe dans le ter itoire visité, il devient plus proche de ses habitants et comprend mieux leurs modes de pensée et de vie, c’est pour ca qu’on considère l’écotourisme comme un « tourisme intelligent s. Dans un monde moderne où règnent le stress, la pollution et les conflits, le retour à la nature paisible devient un besoin réel. Dés lors, la planification de l’écotourisme est nécessaire pou revaloriser foffre touristique tout en assurant une éducation des voyages au sujet de l’importance des écosystèmes qu’ils visitent et les Inviter à faire un certain effort de conservation. L’imposition des règles et consignes de conduite permet PAGF s OF à faire un certain effort de conservation.

L’imposition des règles et consignes de conduite permet d’offrir un certain pouvoir aux communautés locales tout en leurs onfiant un sens de fierté de leurs ressources naturelles et leurs identités culturelles. En effet, la dégradation de l’environnement est devenue l’un des premiers facteurs de rejet de destination touristique. Contrairement au tourisme standard, l’écotourisme, pourrait être une alternative simple et rentable puisqu’il promet des emplois, des revenus aux communautes locales et une entrée de devises indispensable au gouvernement. Ainsi les projets de tourisme écologique et d’écotourisme n’empêchent pas le tourisme de masse de continuer à se développer en parallèle avec ses excès.

Cadre juridique de l’écotourisme au Maroc A proprement parler, le Maroc ne dispose pas d’un réel arsenal juridique spécifiquement dédié à l’écotourisme dans sa signification stricto sensu. Le dispositif national, peut-on dire, connait un vide juridique manifeste en la matière. Seul le recours à des extrapolations dans l’interprétation de textes consacrés à l’environnement notamment, pourrait nous permettre d’introduire la notion d’écotourisme dans les schémas du droit positif marocain. Ceci étant dit, des textes de la catégorie d’une « Charte n’ayant pas bien évidemment le statut juridique consacré, existent bel t bien dans ce domaine. Nous essayerons de sy référer et voir jusqu’à quel point ce type de disposition peut engager l’Etat et les autres acteurs.

Mais avant de voir quel est le contenu de cette forme de texte, il serait intéressant de s’approcher de la nouvelle 101 sur les aires protégées de 2010, texte, il serait intéressant de s’approcher de la nouvelle loi sur les aires protégées de 2010, et de voir, par la suite, quelle extrapolation pouvons-nous tirer de la loi sur la protection et la mise en valeur de renvlronnement de 2003. A/ loi du 16 Juillet 2010 sur les aires protégées n nouveau texte organique qui a pour considérations et objectifs la sauvegarde et la préservation du patrimoine naturel. En listant les motifs qui peuvent être considérés comme les soubassements de la création d’un tel texte de base, le Préambule fait également référence, et d’une manière prononcée, à la Convention internationale sur la diversité biologique, ? laquelle le Maroc appartient depuis 1996.

Convention qui incite, entre autres, à futilisation rationnelle du patrimoine naturel vivant et ce, en essayant d’atténuer le stress qu’imposent les différentes actions anthropiques. Certes on retrouve les schémas classiques qui insistent sur la mise en valeur et la réhabilitation du patrimoine naturel et culturel, ou encore le renforcement de la recherche scientifique. Mais particularité bien intéressante, le texte du préambule appelle, d’une manière explicite, à « la promotion de l’écotourisme et la contribution au développement économique et social durable Une première dans les annales juridiques nationales qui, bien qu’elle ne figure pas dans le texte propre des dispositions imposables, il n’en demeure pas moins que le fait de se référer au oncept constitue à notre avis un acquis fort intéressant.

D’ailleurs, le législateur annoncera l’activité éco-touristique au niveau de l’article 4, mais dans une forme moins directe, puisqu’en définissant la notion de parc national, et notamment en traçant les axes à dév 7 OF moins directe, puisqu’en définissant la notion de parc national, et notamment en traçant les axes à développer dans cette aire protégée, parle de l’activité touristique, tout en précisant que toutes les actions devant être menées à ce niveau doivent se faire « dans le respect du milieu naturel et des traditions des opulations avoisinantes » Plus loin, et d’une manière plus subtile encore, le libellé de l’article suivant, article 5, en insistant sur la protection des écosystèmes et leur mise en valeur dans les parcs nationaux, précise que cela ne peut se faire qu’ « en assurant le maintien de ses fonctions écologiques Une fois de plus, l’analyse exégétique de cette disposition peut nous amener à l’interpréter comme une volonté prononcée ? vouloir garantir toutes les fonctions d’ordre écologique, et parmi lesquelles on ne pourrait oublier l’activité éco-touristique Sur un autre registre, ne devrons-nous pas considérer la notion de sensibilisation, à laquelle fait appel cette même loi, comme une manière d’accompagner les visiteurs de toute aire protégée.

Autrement dit, tout en faisant du tourisme, les amener à avoir des comportements qui font appel aux bonnes pratiques dans ces espaces protégés. Les concepts d’éducation et de sensibilisation, relatés dans les artlcles 6 et 7, rentrent, d’une manière ou d’une autre, dans le créneau de l’écotourisme. En regardant de près également l’article 18, on est en mesure d’invoquer la notion d’écotourisme lorsqu’à la lecture du dernier linéa le législateur a soumis « [… l la circulation, le camping et le survol ne peuvent se faire qu’avec la permission de l’administration compétente et dans le cadre des activités de gestion, de recherche scienti 8 OF gestion, de recherche scientifique ou de formation autorisées. ? Il ressort de cette formulation que le camping, action touristique par excellence, est tolérable dans les aires protégées marocaines, à condition qu’il soit préalablement autorisé. En effet, en regardant farticle 30 de cette loi, et en particulier ses alinéas 3 et 4, le texte interdit l’abandon d’objets, solides u liquides, dans Faire protégée et sanctionne toute action de cueillette ou de ramassage. Autrement dit la tolérance des visites est là, à condition toutefois, de se conformer à des règles precises. Telles sont les quelques dispositions qui nous paraissent liées à l’écotourisme dans raire protégée et ce, dans le sens de la nouvelle loi.

B/ Loi de 2003 sur la protection et la mise en valeur de En matière touristique, et bien que la présente loi parle des actions humaines en général, l’article 19 est le seul à évoquer, d’une manière explicite, l’activité touristique qu’il soumet ? es conditions préalables dans ces termes: « L’affectation et l’aménagement du sol à des fins agricoles, industrielles, minières, touristiques, commerciales, urbaines, ainsi que les travaux de recherche archéologique ou d’exploitation des ressources du sous-sol susceptibles de porter atteinte à l’environnement, sont soumis à autorisation préalable suivant les cas et conformément aux conditions fixées par les textes législatifs et réglementaires C/ loi du 13 décembre 2010 portant création de l’agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier Il s’agit d’un texte spécifique, certes, mais il touche de très près la problématique écotourisme PAGF q OF problématique écotourisme dans les aires protégées. En effet, de par leur définitlon ces espaces sont considérés, en principe, comme des aires protégées. Leur gestion et leur amenagement nécessitent une volonté politique déclarée et une concertation continue avec leurs populations.

L’adoption d’une loi, entièrement consacrée à ces zones particulières, augure d’une réelle volonté à vouloir en faire des lieux particulièrement préservés. Dans cette optique, on peut dire ue la présente loi vient sceller, et d’une manière très forte, ce choix délibéré. Ainsi, et nonobstant le mode de fonctionnement de l’Agence, cette dernière est habilitée à élaborer « un programme global de développement des zones… d’assurer son exécution, le suivi de sa réalisation et son évaluation, et ce dans le cadre d’un développement durable aux niveaux économique, social, culturel, environnemental et humain conformément aux orientations et stratégies décidées. ? Plus loin, L’article 5 stipule que l’Agence prend toutes les mesures nécessaires, en particulier elle est appelée à élaborer « es programmes socioéconomiques, notamment ceux relatifs à la réalisation d’infrastructures et les équipements de base dans les domaines de l’éducation, de la culture, de la formation professionnelle, de la santé, de l’habitat, du tourisme, de l’artisanat et des services… » Parmi les missions de l’Agence, sa participation à l’élaboration et à la réalisation des projets de développement local visant « l’amélioration des conditions de vie des populations de ces zones et les Inciter à organiser leur activité en vue de développer leur production et améliorer