ALEXANDRE ET LA FORMATION DES ROYAUMES HELLENISTIQUES Très haute période hellénistique (portraits d’Alexandr bronze romain d’un Ier (-305 / -281) ) historiographie, puis or 19 Sni* to View atue grecque, Alexandre – Séleucos vènement d’Alexandre. Ce cours est un bilan du d but de la période, des relations entre macédoine et grecques au moment où Alexandre prend le pouvoir. Il sera question d’histoire politique, les problématiques économiques ou culturelles par exemple, ne seront abordées que dans l’optique d’éclalrclr qqs décisions politlques. Axe général du cours est histoire politique.
Importance des chronologies par territoires. But général du cours : comprendre comment est-on passé de régimes basés sur prises de décisions collectives (oligarchie, démocratie (assemblées, conseils), – régime le plus répandu en Grèce à la période classique est l’oligarchie, athénocentrisme donne impression que démocratie = régime le plus courant alors monarchiques, mais a une mauvaise réputation ds les cités grecques, ex : le régime monarchique de la Macédoine contemporain de l’époque classique grecque est critiqué par Démosthène (donnera lieu à la bataille de Chéronée en 338). ?? l’époque hellénistique, le régime monarchique sera tjr en concurrence avec d’autres régimes, il y a tjr des cités démocratiques, mais inclues dans ces royaumes. Donc la royauté va devenir le principal régime de l’époque hellénistique. Ce régime, dès le IV e. s. est pensé par des grecs comme par ex : Isocrate : donc progressivement se forment pensée philo et juridique sur ces monarchies. Donc quand Alexandre prend le pvr, régime monarchique est connu, on réfléchi dessus même si mauvaise réputation dans les cités démocratiques ou oligarchiques. ème problématique: le changement d’échelle : cités grecques e l’époque classique 400000 habitants, donc États de tailles réduites, cora = taille réduite et centre urbain, sur modèle d’Athènes (sparte n’a pas de centre urbain). Les royaumes s’étendent à plusieurs milliers de Km2 On passe à de vastes monarchies, grands territoires, peuples différents avec cultures variées, ces royaumes grecs vont aller jusqu’en Inde.
Des rois grecs vont commander des peuples qui ne sont pas de culture grecque. Des cités se trouvent de facto ds royaumes, cités vt devoir entretenir relations avec les rois, car ils ne peuvent pas faire face ilitairement (cités de tailles rédultes), vont devoir composer avec ces rois. 3ème problématique : conquête militaire comme instrument du politique . Programme sur période très restreinte : Du règne d’Alexandre aux Diadoque sur période très restreinte : Du règne d’Alexandre aux Diadoques.
Il va s’agir de nous intéresser au modèle politique du règne d’Alexandre, règne court, modèle qul diffère le long de son règne, pvr de + en + personnels, puis nous verrons comment les diadoques s’approprient ce modèle politique, crée par Alexandre. La majeure partie du règne d’Alexandre dominée par la conquête, lle sera au centre de notre réflexion, apparait comme étant un instrument de construction du pouvoir politique , et ce sera vrai durant sa conquête de l’Asie mais aussi pendant période de lutte de pouvoir entre diadoques.
En effet, la guerre ses conséquences éco et pol nécessite conduite particulière des affaires royales, de la politique des rois (Cette question sur la renaissance du pvr personnel , leur légitimité et leur exercice sera reprise sur le passage de la République romaine et le pvr personnel de l’empereur, donc la continuité dans l’expérience des pvrs particuliers que sont riumvirat et dictature, exercés par des hommes dont les noms font encore échos aujourd’hui. ) orientations bibliographiques : -P.
Carlier le Iveme siècle grec -P. Cabanes le monde hellénistique -ED. Will histoire politique du monde hellénistique -C. Grandjean le monde hellénistique -J. -M. Bertrand Phellénisme, rois cités et peuples I bilan historiographique sur l’hellénisme Qu’est ce que l’époque he I’Hellénisme? PAGF lg habitent un territoire s’appelle Hellas, ce terme hellas comprend une réalité géographique et culturelle. Cette réalité est l’ensemble des territoires où l’on parle grec.
Mals les grecs se définissent aussl comme citoyens de telles ou telles cités, un Grec est hellène et athénien, donc définition selon le politique (sa cité), ou bien par rapport à son ethnique : puisque certains peuples grecs ne st pas organisés en cités mais en ethnés, ex : les étoliens. Donc l’identité d’un individu peut être plurielle. L’appartenance « nationale » ou politique ne recouvre pas nécessairement l’appartenance culturelle, c’est vrai aujourd’hui, dans l’Antiquité aussi. ette appartenance peut être plus riche que la simple appartenance politique, et être plus variée. Les recs à partir de la conquête d’Alexandre vont dominer des peuples de différentes cultures et nécessairement il va y avoir des échanges culturels Si le mot hellène est un mot grec utilisé dès l’Antiquité, les mots hellénisme ou hellénistique, ne sont pas attestés dans l’antiquité, n’apparaissent pas dans les sources antiques. Hellénistique a été forgé par les humanistes de la Renaissance XVe. pour caractériser la langue grecque employée dans le Nouveau Testament, qui diffère du grec de Platon ou Aristote, c’est celle des Juifs hellénisés et de l’occident christianisé, et qui a être ensuite utilisée par les Chrétiens et donc connue ensuite en occident. Ce terme apparait au XVIe mais n’est repris qu’au XIXe par Johan Gustave Droysen, prussien, historien, pour caractériser la période de l’histoire grecque couverte par les conquêtes d’Alexandre.
Il se fonde sur deux mots qui eux existent grecque couverte par les conquêtes d’Alexandre. Il se fonde sur deux mots qui eux existent ds le grec antique : hellénizein : cest un verbe qul signifie « parler grec »: nous avons vu que les Grecs se définissent par opposition aux barbares – celui ui ne parle pas grec – dc fondamental ds identité grecque. Ce terme va ensuite évoluer pour vouloir dire « se comporter comme un Grec » parce que culture grecque assimilée.
Cest le sens que va avoir aussi hellènistès : « celui qui parle grec » et donc par extension, « celui qui se comporte comme un grec Les Juifs sont considérés comme des hellènes autant culturellement que juridiquement. Surtout ne pas confondre hellénistique, qui va caractériser la période de l’histoire qui s’ouvre avec la conquête d’Alexandre, et l’autre adjectif, hellénique, voulant dire « grec
Droysen un des premiers historiens à s’intéresser à la période qui ns occupe car période longtemps considérée comme une période de déclin, les autres s’intéressaient plus à période classique car plus de sources aussi. Pour Droysen au contraire, la conquête d’Alexandre ouvre un monde nouveau, un monde qui va diffuser la langue grecque en orient, la conquête d’Alexandre va permettre diffusion du grec et cette diffusion aurait même provoqué fusion entre culture grecque et orientales. Il a exprimé cette idée directrice ds 3 œuvres majeures . istoire d’Alexandre le grand, 1833 istoire des dladoques, 1 836 histoire des épigones, 1843 (les épigones son ceux qui viennent après les diadoques, et correspond à la fin de notre programme) ces trois ouvrages vont être repris en 1877 (fin de vie de Droysen) dans l’ouvrage : l’histoire de PAGF s OF lg dans l’ouvrage : l’histoire de l’Hellénisme,1 877, pour comprendre le raisonnement de Droysen, il faut retenir qu’il était élève de Hegel qui a vision téléologique de l’histoire, dc histoire a un but, une fin (théléos). Et pour Droysen il s’agit ici de la fusion des cultures grecques et orientales.
Et même cette usion de la période hellénistique, aboutirait au christianisme, fin de la période antique. Cette vision téléologique de l’histoire , idée d’unité culturelle et christianisme fusion, a éte nuancée. On se rend compte à la lecture des documents, qui n’étaient pas entre ses mains, car lui a surtout écrit à partir de sources littéraires, la confrontation entre grecs et orientaux n’a pas toujours abouti a une hellénisation progressive des orientaux, les sources montrent l’inverse, et on ne voit pas globalement de fusion des civilisations.
Parler d’histoire hellénistique c’est faire référence à toute une istoriographie, tout un contexte, affirmation de la Prusse, XIXe. s. historiens imprégnés de considérations nationales (concept du XIX ) La division de l’histoire grecque actuelle est une division arbitraire des historiens, on divise : les âges obscurs (1200 – 800 av. puis archaïque (VIIIe. Vie. ), époque classique ( V – Ive. ), commence fin VI e. avec réformes de Clisthène puis époque hellénistique (fin IV — fin Ier av. J. -C. L’époque hellénistique on trouve selon ouvrages, selon historiens, plusieurs dates notamment pour commencer l’époque hellénistique. On peut trouver : 38 : bataille de Chéronée été considérée comme 338 : bataille de Chéronée, a longtemps été considérée comme fin de la belle époque grecque, des cités grecques, un gd épigraphiste Louis Robert, a noté que la cité grecque n’était pas morte à Chéronée, la défaite d’Athènes et de Thèbes nia pas marqué la fin de ces cités, Athènes a perduré jusqu’à période romaine, (un grand historien est né dans la cité : Plutarque).
Autre date, choisie pr ce cours et la plus communément utilisée pour faire débuter la période hellénistique 336 : avènement d’Alexandre, date la plus communément utilisée our faire débuter période hellénistique. mais on peut aussi trouver la date suivante 323 : mort d’Alexandre, peut être aussi date fondatrice de la période.
Pour la fin de la période, il y a un accord 30 av. J. -C. : mort de Cléopâtre VII, dernière souveraine égyptienne, suite à la défaite subie avec Marc-Antoine, contre Octave, ils se suicident, l’Égypte devient province romaine, ho s Égypte dernier royaume hellénistique qui n’était pas sous domination romaine.
La dynastie de Ptolémée (donc de Cléopâtre), la dernière à être restée indépendante de Rome même si Rome été déjà entrée ds es affaires des souverains bien avant cette période Nous étudions la haute-époque jusqu’en 276 : choisie car montre la fin des interventions grecques en Grande-Grèce, donc les souverains hellénistiques vt se concentrer sur les affaires dites d’orient donc sur la méditerranée orientale, c’est le moment où des Galates vont être repoussée (celtes), ont tenté une attaque des royaumes hellénistiques du nord.
Et la fin des années 280 270, c’est la mort des diadoques, c’est le début du règne des épigones. (Ptolémée mort e années 280 270, c’est la mort des diadoques, c’est le début du ègne des épigones. (Ptolémée mort en 283, Séleucos en donc vont mourir progressivement durant cette période) point de vue géographique Alexandre est allée jusqu’en Indus (Pakistan actuel, et va rebrousser chemin à la demande de ses soldats et va revenir vers le centre de son royaume, la Babylonie où il meurt en 323. Son royaume a été divisé à sa mort entre les diadoques qui sont ses generaux. eurt à Babylone en 323, royaume divisé entre les diadoques étendue territoriale importante Il présentation des sources archéologiques : fournissent différents matériaux céramiques, onnaies, stèles offrent aussi connaissances topographiques grands cites urbains, comme Pergame ou Alexandrie difficultés des fouilles urbaines c’est l’existence des villes modernes, on ne peut détruire l’existant pour chercher l’ancien. EW Alexandrie, on n’a tjr pas de certitudes sur l’emplacement du tombeau d’Alexandre. ouilles marines (phare d’Alexandrie) cités et sites plus modestes sont aussi au centre d’intérêts établissements ruraux, qui vont nous permettre de mleux connaître vie quotidienne des habitants et aussi la place qu’occupait ces établissement ruraux ds les différents royaumes informations sur différentes activités économiques et aussi sur la pratique du pouvoir : si dans etite cité du royaume séleucide on trouve une stèle qui m négociation avec le roi ca PAGF BOF lg (statères d’argent, tétradrachmes) valeur de quatre drachmes, unité monétaire époque classique et hellénistique même si valeur évolue selon royaumes et période Ici monnaie à ‘effigie d’Alexandre coiffé de la dépouille d’Alexandre pour montrer sa victoire sur les rois de l’Indus, donc un Alexandre conquérant, elles vont être frappées durant son règne et après sa mort , diadoques vont continuer pendant un ertain temps a frapper avec figure d’Alexandre pr garder image de l’unité, fiction de l’unité de l’empire d’Alexandre Ptolémée change, passe du type d’Alexandre à sa propre effigie il est coiffé d’un diadème, qui est la marque de la royauté ? l’époque hellénistique, le signe de la monarchie les monnaies permettent de créer des typologies des couches ds lesquelles elles ont été trouvées, la monnaie n’a pas une valeur p l’archéologue en tant que telle. dater les couches archéologiques où elles ont été trouvées, déterminer élément de l’idéologie oyale, conception du pouvoir, la numismatique dépasse donc le cadre de la simple histoire économique. ources épigraphiques : stèle entièrement conservée ici mais pas de la période car rare quand entièrement conservée cintre de la stèle, l’ensemble du texte, et base de la stèle peuvent contenir lettres royales, décrets, mais la plupart sont cassees elles peuvent porter des lettres royales adressées à une cité, des décrets pris par les cités, car elles vt continuer à avoir une vie polltique pendant période hellénistique des fois c’est une lettre royale qui va entraîner un décret de la cité ar ex décret honorifique pour le roi. les décrets sont des textes officiels mais ne sont pas forcément décret honorifique pour le roi. es décrets sont des textes officiels, mais ne sont pas forcément objectifs : il y a un arsenal de présupposées complexes qui sont ? l’origine de l’établissement du décret les rois quand ils prennent décret veulent montrer et imposer un pouvoir, de même les cités peuvent utiliser les décret pr affirmer leur autonomie par rapport au pouvoir royal déclamer leur autonomie par rapport au pouvoir royal – presupposées idéologique derrière établissement d’un décret lles vt montrer par exemple qu’elles ont des relations réciproques avec les rois. M. Mauss a parlé de théorie du don-contredon = relations réciproques, le roi donne à la cité en échange la cité donne décret honorifique pour le roi Par ailleurs docs épigraphiques ont valeur performative, c’est à dire qu’ils induisent une action. Austin J. L. ? que dire, que faire », où il montre que dans tt acte d’écriture, il y a une action, si on rapporte à nos décrets cette idée d’Austin on voit que la cité Clté est en acte dans son discours, elle agi en prenant un décret, t pour le roi toute inscription va être un acte de gouvernement, dc tjr chercher contexte présupposée et motivations des protagonistes à côté de cette épigraphie officielle, étatique, on va avoir l’épigraphie privée (contre officielle), ex : stèle funéraires, donne éléments sur la vie quotidienne des gens et affirmation de l’identité, etc. source particulière, papyrologiques : avant d’être rédigés sur pierre, les décrets étaient rédigées sur papyrus, ensuite reproduits sur pierres et stèles, sont également transmis entre rois et cité en papyrus le papyrus utilisé par chan 10 Iq