Ill/ La Découverte De L Univers Concentrationnaire. l/ La découverte des camps :-1 )Par la presse -2)Par les civils du IIIè Reich 1 )En même temps que les soldats, les reporters de guerre découvrent les camps nazis. Les premières mentions des camps apparaissent dès septembre 1 944 dans l’organe de la Résistance « Combat » au sujet de Buchenwald, et dans « Libération » à propos d’Auschwitz.
Mais ces informations sont lim- avant tout au sort d Mais dès le printemp décident delaisser co les journalistes. tte époque org Sni* to View taires mps par Les premières photos des camps ont été prises ar les Nazis eux-mêmes dès 1933 à des fins de propagande. La plupart ont été prises par des cinéastes ou des photographes accompagnant les libérateurs et sont publiées dans des magazines comme Libération ou Action.
Mais ces images de tas de cadavres abandonnés ne montrent qu’une partie de la réalité des camps : en effet, faute de temps, et la plupart des fours crématoires ayant été détruits, les nazis avaient laissé les cadavres s’accumuler devant ou dans les baraques. obligèrent les civils du IIIème Reich à Visiter les camps de concentration établis ? proximité de leur résidence. A Buchenwald, 1 habitants de Weimar âgés de 18 à 45 ans, furent amenés par les soldats américains à l’intérieur du camp afin qu’ils prennent conscience des crimes nazis .
Parmi eux se trouvaient des membres du Parti nazi. Dans plusieurs camps, les soldats alliés obligèrent les civils ? enterrer les cadavres. Des civils allemands découvrent un amoncellement de cadavres lors de leur visite du camp de Buchenwald, le 16 avril 1945. Des civils des environs de Weimar sont forcés par les soldats américains de voir les restes des corps des détenus dans les fours crématoires de Buchenwald pendant leur visite du camp de concentration. (1 6 avril 1945. ) raciaux c’est à dire les Juifs et les Tziganes. our distinguer ces différentes catégories de déportés, tous soumis au même régime, on leur cousait un triangle en tissu sur leurs vêtements rayés • Triangle rouge pour les » Politiques porté par les opposants au nazisme, puis par tous les résistants d’Europe ; – Triangle bleu pour les » apatrides » Triangle vert pour les » droits communs ‘ – Triangle violet pour les témoins de Jéhovah – Triangle brun pour les Tziganes – Triangle noir pour les » asociaux ‘ Triangle rose pour les homosexuels – Triangle jaune pour les Juifs 3)Le logement Les déportés étaient logés dans des baraques appelées blocks. _es matériaux utilisés pour construire les baraquements étaient soit de la brique soit du bois. Les » blocks » se divisaient en plusieurs parties : la salle commune, la chambre du chef, la salle des lavabos ( 4 à 5 robinets qui faisaient couler un mince filet d’eau) et le dortoir qui ne comportait aucun meuble, il n’y avait que des » Châlits ‘i de bois (des couchettes superposées) qui faisaient office de lits. Chaque couche portait un matelas de ciure, c’était le seul luxe ap arté aux détenus. était ridicule. Le matin, il y avait ce qu’on appelait le » café « , qui n’était pas du café.
C’était une décoction d’herbes sucrées à la saccharine. C’était tout jusqu’à midi. Le midi, on avait de la soupe dans une grande gamelle d’un litre. C’était du rutabaga, un peu de tout, mais bien souvent de l’eau. Cela dépendait aussi comment le responsable qui distribuait la soupe mettait la louche, soit dans le fond, soit au-dessus. Si ta tête ne lui revenait pas, tu avais pratiquement une gamelle de flotte ; si ta tête lui revenait, il renait dans le fond. Comme j’étais jeune, notre chef de block qui était pourtant allemand et qui tapait assez facilement, souvent, me donnait le fond.
Mais cette soupe était brûlante et il fallait la manger en 10 minutes à peu près et ensuite, aller laver sa gamelle. Le soir, on avait une petite tranche de pain noir avec un morceau de saucisson ersatz, fabriqué avec je ne sais pas quoi, ou de la margarine. Quand je suis arrivé au camp, j’étais avec des Normands. On a tout de suite sympathisé avec des Bourguignons et des Bordelais et on a toujours essayé de se etrouver ensemble à table, cela faisait moins de problèmes parce que la boule de pain qu’on nous donnait était coupée par le » chef de table Témoignage de M.
François Guénn (2004). Le nombre de calories que recevaient les déportés variait de 1000 à 1500 calories par jour, c’était le minimum vital calculé par les Nazis. Ces derniers ainsi que le personnel supérieur tel que les kapos (détenus responsables de la surveillance), les Vorbaiters (contremaîtres), les chefs de blocks effectuaient des prélèvemen PAGF surveillance), les Vorbaiters (contremaîtres), les chefs de blocks ffectuaient des prélèvements dans les stocks de vivres destinés aux déportés c’est ainsi qu’ils recevaient de 1800 à 2250 à calories par jour. )L’appel Dans le camp, les S. S effectuaient 3 appels par jour : le matin à l’aube (de 4 à 7 heures), à midi pour les détenus mangeant la soupe au camp et le soir pour tous (2 heures minimum). Les appels duraient très Io les S. S se trompaient Elle servait aussi de place de loisirs pendant les jours de repos ; c’était alors une sorte de forum, de lieu de rencontre et d’échanges. 6)Les punitions Dans un camp de concentration règne une discipline e fer : il est interdit de se rebeller. Sinon, en cas « d’impertinence la sanction est une punition.
Les plus fréquentes sont des coups violents (notamment sur les reins avec une matraque), des exercices de reptation, des génuflexions ou des longues stations debout ou même des tâches infaisables, car au-dessus des forces des déportés. Si cela ne suffit pas, on applique des « leçons » de gymnastique forcée, où le gardien décide l’accélération de la cadence des travaux. La cruauté atteint son paroxysme lorsque l’on décide de menacer de mort les détenus. En cas d’évasion, la sanction est immédiate : la endaison.
Le but de ces punitions était de démoraliser, de terrifier les détenus et de leur ôter leur esprit de résistance cadavres étaient brûlés dans des fours crématoires. On comptait les morts par centaines ou part milliers dans les camps de concentration, en revanche dans les camps d’extermination comme Auschwitz-Birkenau, les morts se comptaient par centaines de milliers. Les inaptes du travail et les personnes âgées étaient exterminées à l’aide de piqûres ou d’empoisonnement, soit simplement traînées jusqu’à la chambre a gaz 8) Survivre dans les camps L’objectif des S.
S était de faire mourir les déportés par tous les moyens. Il était donc très difficile de survivre dans les camps de concentration. Le premier combat d’un prisonnier était de s’empêcher de mourir malgré le froid, la faim, la fatigue et le travail insupportable. On ne ouvait donc compter que sur le hasard, c’est à dire ne pas une tuerie d’un S. S ou des choses indispensables à la survie. Les déportés les plus vulnérables comme les infirmes, les malades ou les personnes âgées n’avaient pratiquement aucune chance de survivre dans l’univers concentrationnaire.
Les bébés déportés avec leurs mères ou qui naissaient dans les camps étaient assassinés par les nazis. Ill/ Bilan Environ 1. 650. 000 personnes (toutes nationalités confondues), ont été internées dans les camps de concentration. 1 . 100. 000 y ont trouvé la mort. Ce qui représente un pourcentage de 66. 7 % environ. En France, selon l’Institut d’ Histoire du temps présent et les services du Ministère des Anciens Combattants, 42. 000 personnes ont été déportées pour des faits de résistance ; parmi elles, 23. 000 ont survécu. Libération de Buchenwald