Compte rendu critique Texte principal : Mathieu Van Criekingen, 2008, Réurbanisation ou gentrification? Parcours d’entrée dans la vie adulte et changements urbains à Bruxelles, dans Espaces et sociétés, ERES, pages 149 à 166. Résumé À Bruxelles, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’évolution démographique est marquée par des modèles de ménages distincts et non conventionnels.
De nouveaux modes de vie axés sur des valeurs sociales continuent de modifier les villes- centres, qui subissent une sorte de « gentrification urbaine due aux nombres élevés de jeunes adultes sans enfant avec ou ans partenaire qui s’ autres au parcours d’ est ralenti, car les m s soit causés par un pr contrainte du march ors Sni* to view neKtÇEge entre vie adulte, qui tissement sont Ludes ou par la s’embourgeoiser et qui en éloignent les moins nantis.
La composition territoriale reste toutefois grandement affectée par tous ses processus, surtout celui de l’embourgeoisement des villes-centres, qui mènent de plus en plus les jeunes familles aux zones péri centraux, dans d’anciens parcs locatifs.
La gentrification qui est observé dans cette analyse nous permet de bien comprendre le onctionnement qul s’y déroule, et ainsi d’introduire une nouvelle théorie basée sur la « réur Swipe to View next page « réurbanisation Concepts La gentrification C’est le processus relativement spontané de changement social et de rénovation d’un bâti résidentiel ancien, procédant par étapes successives, que du recyclage d’espace non résidentiel devenu obsolètes ou de la construction de logements neufs sur des friches urbaines par des acteurs immobiliers privés ou dans le cadre d’opérations d’urbanisme menées par des partenariats public-privé. (Van Criekingen, 2008) Le renouveau urbain C’est la création de nouvelles conditions d’attractivité des lieux à destination de publics (résidents, consommateur, touriste… ) précisément ciblés par les partenaires publics et privés.
Selon certains auteurs, cette dynamique participe de l’essor d’une nouvelle phase de croissance urbaine dans les sociétés capitalistes avancée. (Van Criekingen, 2008) La « seconde transition démographique » La norme d’encadrement du cycle de vie mise en place au sortir de la Seconde Guerre mondiale n’est plus. Désormais, quitter ses parents est de moins en moins étroitement lié au franchissement, ur un court laps de temps au début de la vingtaine, de plusieurs seuils clairs, marqueurs conventionnels de l’accès à l’autonomie, telles la fin des études, l’entrée en emploi, la formation dun couple suivi du mariage puis de la parenté, et l’accès à la propriété résidentielle. Van Criekingen, 2008) La culture du « moratoire de la jeunesse » C’est une phase prolongée balisée par un allongement de du « moratoire de la jeunesse » C’est une phase prolongée balisée par un allongement de la période de formation et le retardement (voir l’annulation) des projets de parenté. our certains, principalement issue des classes moyennes (intermédiaires ou supérieures), cette nouvelle phase du cycle de vie donne lieu à la constitution de formes familiales souples et réversibles (temporairement) en rupture par rapport au modèle nucléaire traditionnel, telles la vie en solo, la cohabitation entre partenaires ou entre amis.
Ainsi, l’acquisition d’une indépendance dégagée de responsabilités familiales favorise l’émergence de style de vie spécifique et aussi d’un système de valeurs et de pratiques centrées sur l’épanouissement indlviduel et l’expérience de réseaux sociaux on familiaux étendus et diversifiés. (Van Criekingen, 2008) La réurbanisation Elle réintroduit une réflexion sur le rôle des transformations des ménages dans les changements socio-spatiaux au centre des villes. Toutefois, cette réflexion ne peut se faire sans considération profonde des effets des changements urbains en cours sur la structuration sociale de l’espace. (Van Criekingen, 2008) Analyse critique Selon M. Van Criekingen, la croissance multiple de nouvelles formes de ménages d’une seule personne semble changer le visage des espaces urbains occidentaux (Van Criekingen, 2008).
Il st vrai de mentionner que l’essor des villes-centres à beaucoup changé pour y introduire un nouveau type de mentionner que l’essor des villes-centres à beaucoup changé pour y introduire un nouveau type de ménage moins traditionnel, mais tout aussi important. Le fait est que la modification générée par ce nouveau mode de vie pourrait avoir des conséquences et ainsi affecter les tissus sociaux existants. Selon F. Cusin, c’est l’individualisation qui augmente sans cesse dans les sociétés occidentales, qui amène une distinction dans les valeurs et les styles de vie, créant par ce fait même un omportement de « gentrificateur (Cusin, 2008) M.
Van Criekingen quant à lui marque le fait qu’il y a un décalage par rapport à la définition classique de la gentrification, qui s’agit de l’appropriation de quartier urbain populaire, et celle décrite dans son texte, qui agirait plutôt comme une approche territoriale basée sur des besoins culturels ou sociaux et dans le cas de Bruxelles, l’entrée des jeunes dans la vie adulte serait ralentie par le retour des jeunes aux études ou le manque de logements accessibles (Van Criekingen, 2008). La gentrification présente ici ? Bruxelles, est bien différente de celle qui est présente dans les grandes villes occidentales en général, qui consiste entre autres ? l’embourgeoisement des centres urbains, qui poussent les ménages moins nantis à quittés pour les zones périurbaines.
Par contre, une solution semble pouvoir améliorer ce processus de gentrification des villes-centres à Bruxelles, et dans plusieurs autres grandes villes, la PAGF de gentrification des villes-centres à Bruxelles, et dans plusieurs autres grandes villes, la rénovation urbaine. Il faut souligner que cette piste de solution pourrait amener des changements mportants dans les aspects sociaux démographiques qui consisteraient en l’amélioration des besoins, de la mixité sociale et de l’accessibilité aux logements pour la classe moyenne. (Note de cours, séance 5). Dans cette analyse, il a été démontré qu’une forme nouvelle de gentrification agit comme processus déterminant des sociétés urbaines et de la démographie du territoire urbain.
Ce processus a aussi été marqué par l’arrivée de nouvelles approches, qui pourraient favoriser un renouveau urbain rendant ainsi les villes- centres attrayantes et invitantes pour de nouveaux ménages. Dispersant par ce fait même les ménages non familiaux et les ménages de classes supérieures. Bibliographie VAN CRIEKINGEN M. (2008). « Réurbanisation ou gentrification? Parcours d’entrée dans la vie adulte et changement urbain ? Bruxelles in Espaces et sociétés, pp. 149-166. CLISIN F. (2008). « La gentrification en question. Entre stratégies résidentielles des nouvelles classes moyennes et mutations socioéconomiques des villes in Espaces et sociétés, pp. 1 67-179. DIOP, D. (2013). « Proximité spatiale et distance sociale Séance 5 des notes de cours, Espaces et sociétés URB-1113.