Diversite Des Entreprises 1

Économie d’Entreprise – BTS 1 aannée Chapitre 3 : la diversité des entreprises multinationales. Diversite Des Entreprises 1 to View les PME les firmes Quels sont les différents types d’entreprises ? Les critères de classification des entreprises sont aussi bien juridiques qu’économiques. D’un point de vue juridique on distinguera, bien entendu et sommairement les entreprises privées des entreprises publiques. D’un point de vue économique les entreprises pourront ou encore selon leur dans un premier tem ? décrirons ensuite les insistant sur leur imp or 11 e de leur activité tacherons donc ts critères.

Nous es PME-PMI en ous attarderons enfin sur l’accélération, depuis une vingtaine d’années, de l’internationalisation des grandes entreprises en présentant les différentes étapes de la multinationalisation des firmes et en insistant sur les éléments propres à caractériser le rôle fondamental des firmes multinationales dans le commerce mondial. I Classification juridique des entreprises. Cette question est largement détaillée dans le cours de droit. Nous nous bornerons donc ici à une présentation sommaire de la question.

Voir le plan du cours de droit première année et consulter les chapitres relatifs à l’entreprise individuelle, aux sociétés de salariés en effet, les entreprises n’ayant aucun salarié sont qualifiées de micro-entreprises (il s’agit ici des petits commerçants ou artisans) les entreprises de 1 à 9 salariés sont qualifiées de très petites entreprises les entreprises de 10 à 499 salariés sont les PME-PMI Seules les entreprises de plus de 500 salariés entrent donc dans la catégorie des grandes entreprises.

Dans le langage courant, on qualifie de PME-PMI toutes les ntreprises de O à 499 salariés. *Le critère du chiffre d’affaires est un peu moins utilisé pour procéder à une classification pertinente. L’importance du chiffre d’affaires ne préjuge pas de la bonne santé d’une entreprise. Toutefois, ce critère permet de procéder à des classifications sur la croissance des entreprises et permet également de mesurer leur part de marché. *Le critère de la valeur ajoutée est certainement plus judicieux pour mesurer la valeur de la production réelle des entreprises.

N’oublions pas que la valeur ajoutée mesure la véritable richesse produite par une entreprise. La comparaison entre les entreprises sur la base de la valeur ajoutée qu’elles dégagent permet également de porter des appréciations sur leur productivité. Classification selon la nature de l’activité. Les entreprises sont ici classées en 5 branches Industrie–Agriculture–Commerce–Services–Assurances–Crédit NB : Les notions de » branche » et « secteur » ne doivent pas être confondues.

Toutes les entreprises d’une même activité principale relèvent d’un même secteur. Quand une entreprise exerce plusieurs activités, elle relève d’autant de branches qu’elle exerce d’activités. PAG » 1 PME-PMI. Faute d’une définition officielle, les PME-PMI sont assez dfficiles ? appréhender. Quiest-ce qu’une PME-PMI ? Le critère officiellement retenu est celui de l’effectif salarié. En France, les PME-PMI sont celles dont les effectifs employés ne dépassent pas 500 salariés.

Ce critère est quelque peu critiquable dans la mesure où on inclura dans les pourcentages aussi bien les micro-entreprises que les PME-PMI performantes, structurées et dont les parts de marché à l’export sont assez conséquentes. Alors que dans les années 60, certains économistes prévoyaient eur disparition, force est de constater que cette « sinistre » prédiction est loin d’être réalisée. Non seulement les PME- PMI ne sont pas en voie de disparition, mais encore leur vitalité est parfois exceptionnelle et leur impact économique est incontestable. es PME-PMI sont plus que majoritaires en nombre. Par des PME-PMI (selon la classification en fonction du nombre de salariés). par ailleurs, les PME-PMI emploient environ les 2/3 de l’ensemble des effectifs salariés ; elles réalisent plus de la moitié de la valeur ajoutée globale et environ 45 % de la FBCF (Formation Brute de Capital Fixe). En clair, les PME-PMI emploient la majeure partie des salariés, contribuent pour moitié à la création des richesses et réalisent environ la moitié des investissements.

Notons également que les PME-PMI correspondent à des structures d’organisation propres à caractériser toutes les économies capitalistes des a s industrialisés. Par exemple l’économie nippone repos ur les performances des PAGF30F11 innombrables et représente environ 99 % des entreprises. B. Les atouts des PME-PMI. Les PME-PMI ont parfois une vitalité incontestable. Certes, les éfaillances sont nombreuses mais beaucoup résistent de manière assez remarquable.

Ceci peut s’expliquer de la manière suivante : – Tout d’abord, leur taille leur permet d’adopter des modes de gestion beaucoup plus réactifs les PME-PMI sont beaucoup plus flexibles que les grandes entreprises et ceci dans la mesure où, d’une part, elles peuvent s’implanter dans des secteurs ? forte croissance et dans la mesure où, d’autre part, elles peuvent gagner des parts de marché dans certains secteurs en voie de récession. De plus, certaines parviennent à bénéficier d’une otoriété régionale incontestable ce qui favorise une évolution en harmonie avec les marchés sur lesquels elles se situent.

Ensuite, leurs coûts salariaux sont beaucoup moins élevés que dans les grandes entreprises. En bref, au cours des dernières années, les PME-PMI ont amorti les effets de la crise on peut même dire que les PME PMI ont atténué le chômage. En effet, les PME, et surtout les plus petites ont beaucoup mieux réussi que les grandes entreprises à gérer leur force de travail sur le plan quantitatif elle parvienne ? mieux ajuster les salaires et les effectifs et, surtout, à mieux oduler l’emploi en fonction des variations de la demande.

Enfin, les PME participent également au commerce extérieur. Certes, beaucoup d’entre elles éprouvent des difficultés ? maîtriser les réseaux de distribution ou encore n’ont pas la surface financière suffisante pour emprunter sur le marché international des capitaux mais la souplesse de leurs structures de décision et leur réactivité leur ermet très souvent de saisir les meilleures opportunités, n r des marchés où le 11 souvent de saisir les meilleures opportunités, notamment sur des marchés où le cycle de vie des produits est court.

Dans le secteur de la « hgh tech’ , les PME-PMI sont parfois les plus innovatrices (Silicon Valley). C Les faiblesses des PME-PMI. Les Faiblesses structurelles, les faiblesses au niveau de la gestion des ressources humaines expliquent la mortalité très importante des PME-PMI. En effet, 1 PME sur 2 disparait avant ses 5 ans et 1/50 des nouvelles PME disparaissent avant 1 an.. Beaucoup de PME connaissent en effet des crises chroniques de trésorerie et commettent surtout beaucoup d’erreurs commerciales en raison, notamment, d’insuffisances notoires au niveau de leur management.

L’exacerbation de la concurrence accentue leurs handicaps et cela d’autant plus qu’elles parviennent mal à réaliser des économies d’échelle suffisamment significatives pour soutenir la compétition. De plus, les processus d’apprentissage sont beaucoup plus longs dans les PME-PMI que – D’une manière générale l’absence d’une véritable GRH caractérise les PME. Les rapports sociaux sont parfois réduits à leur plus simple expression et aucune véritable politique du personnel n’est mise en oeuvre.

Si l’on rajoute à cela le peu de mobilité de la main-d’œuvre, on comprend pourquoi certaines PME connaissent des difficultés. – Financièrement, les PME-PMI sont souvent handicapées par un manque de fonds propres ( ce qui alourdit leur endettement) et par un manque de capacité d’autofinancement. De plus, l’instabilité de leurs résultats ne leur permet pas de supporter les chocs conjoncturels. Il est é alement très difficile pour les PME d’accéder aux sources de es grandes entreprises.

PAGF entreprises. D’un point de vue structurel, les PME-PMI sont fréquemment en situation de sous-traitance ou de franchise. Elles sont donc frappées de plein fouet par les fluctuations de la demande les grandes entreprises leur font finalement jouer un rôle d' »amortisseur » à ce niveau dans la mesure où la surlie des sous-traitants ou des franchisés dépend d’elles. On comprend les raisons pour lesquelles les PME-PMI restent un secteur très fragile. IV Les firmes multinationales.

Le processus de multinationalisation. Extrait d’ Alternatives Économiques numéro 1125. « Plus de 60 000 firmes multinationales aujourdhui, contre 7000 à la fin des années 60. Le nombre d’entreprises dont l’activité s’étend au-delà des frontières s’est accru de manière xponentielle au cours des trols dernières décennies. Le phénomène n’est pas nouveau, mais il prend aujourd’hui une dimension sans précédent. Les entreprises ont d’abord cherché à exporter leurs produits ? partir de leur base nationale.

Les grandes firmes américaines ont ainsi profité de leur position dominante après la seconde guerre mondiale pour accroitre massivement leurs ventes à l’étranger. Face aux obstacles mis par les états (barrières douanières ou réglementation), les entreprises ont commencé à s’installer sur place, afin d’accéder aux marchés. Là encore, les multinationales américaines ont été les premières à développer massivement leurs investissements à l’étranger, notamment en Europe. ? partir des années 80, un nombre croissant d’entreprises commence à s’organiser au niveau m stallent les différentes différents territoires. Cette « multilocalisation » qui permet de prendre le meilleur de chaque territoire tout en accédant aux différents marchés, s’accompagne bien souvent d’une centralisation de certaines fonctions stratégiques, tels que la recherche-développement où la finance. Il n’existe cependant as de modèle unique, mais une grande diversité en fonction des secteurs.

La progression de l’internationalisation productive des firmes est spectaculaire. Les ventes réalisées par des filiales à l’étranger ont dépassé le volume du commerce international à partir du milieu des années 80. Elles en représentent aujourd’hui presque le double : 13 500 mllliards de dollars contre 6 900 milliards. Les multinationales produisent 10 % du PIB mondial et contrôlent les 2/3 du commerce mondial. Le stock des investissements directs à l’étranger représente désormais plus de 16 % du PIB mondial, n niveau jamais atteint auparavant.

Enfin, sous l’effet du double mouvement de dérégulation et de privatisation, les services financiers et les entreprises de réseaux (télécoms, énergie, transport) sont en train de s’internationaliser rapidement. Toutefois, l’immense majorlté des firmes multlnationales conserve des relations étroites avec leur pays d’origine. En moyenne, les firmes multinationales réalisent encore plus de la moitié de leurs ventes totales dans leurs nations d’origine.

Mais cette proportion tend à diminuer : de 57 % en 1993 est passé à 50 % aujourd’hui pour les 100 premières multinationales. A . LES CAUSES DE L’INTERNATIONALISATION PAGF70F11 différents de ceux de son marché national dont ils sont séparés par des frontières multiformes (tarifaires, sanitaires, fiscales, réglementaires). Les raisons de [‘internationalisation sont très anciennes: Au 19 e siècle : Influence politique (émergence des états nationaux et suppression des barrières douanières internes).

Influence technique (développement du chemin de fer; les marchés sont devenus nationaux). A la Fin du 19 e siècle : Evolutlon fondamentale Alors qu’auparavant les transactions portaient sur des produits inis et étaient l’apanage des commerçants, désormais, à la fin du 19e siècle se sont les firmes industrielles qui vont chercher, pou elles mêmes et nos plus par négociants interposés : – des approvisionnements en matière première – des débouchés pour leurs produits finis.

Les FMN naissent désormais dans les domaines énergétiques (pétrole), miniers et agroalimentaires (Unilever, Nestlé). LES FACTEURS DE L’INTERNATIONALISATION Les Facteurs Techniques : Baisse des coûts de transports Baisse du temps de transport Hausse des capacités de production Importance du savoir-faire technolo i ue inégalement reparti B1