Anatomie

Introduction Position anatomique de base: debout, le regard horizontal, jambes serrées, pieds joints et parallèles, bras le long du corps, paumes de mains vers l’avant Il existe 3 plans pour se référencer dans l’espace: • un plan vertical, d’avant en arrière, coupe l’homme en 2, c’est le plan saggital; dans ce plan les articulations vont pouvoir bouger parallèlement à cet axe; dans des mouvements de flexion et d’extension – un autre plan vertic frontal; on coupe l’in réalise ici des mouve des mouvements dia per or ss ide ggital, c’est le plan ement au front,’ on vers l’intérieur) et ieur ) – le dernier plan est le plan transversal, il réalise une coupe horizontale du sujet; on réalise des rotations internes et des rotations externes dans ce plan Le mouvement est permis par 3 éléments: les os, les articulations et les muscles I Généralités d’ostéologie Les os sont des éléments constitutifs du squelette, le squelette représente l’armature du corps. Il existe une variabilité anatomique, environ 206 os; certains individus en ont que d’autres n’ont pas. l’os; un muscle fort va pouvoir déformer l’os. Une bosse pointue c’est une épine, plus importante c’est un ubercule et encore plus importante c’est une tubérosité. Attention lorsqu’on fait un schéma ne pas oublier le titre faire schéma os long P2 Les os sont recouverts entièrements d’une fine membrane, périoste.

Il Généralités sur les articulations Les articulations immobiles sont appelées les synarthroses. Les articulations semi-mobiles sont les amphiarthroses. Les articulations mobiles sont les diarthroses. Leur amplitude de mouvement est très importante, on les distingue en fonction de leur nombre d’axe de liberté possible, qui se rapportent aux 3 plans principaux. Les mouvements vont être définis par 3 couples: – flexion / extension abduction / adduction – rotation interne / rotation externe Si une articulation n’a qu’un seul axe elle ne pourra réaliser qu’un seul couple de mouvements, les articulations sont distinguées en fonction de leur degré de liberté. ) 1 axe 2 types d’articulations ne f PAGF 3 eul axe de mouvement. Articulation ovoide ou condylienne Un condyle c’est une surface articulaire convexe, dont les 2 zones de convexité sont perpendiculaires. voir schéma concave et convexe P4 Par exemple le poignet est une articulation condylienne: elle éalise des flexions/extensions et des abductions/adductions. L’autre type d’articulation avec 2 axes c’est l’articulation en selle ( ou par emboîtement réciproque ). Une surface concave dans un sens, convexe dans l’autre correspond à une surface opposée inversement conformée. 3) 3 axes L’énarthrose ( articulation sphérique ) avec par exemple la hanche qui réalise les 3 couples de mouvement. ne sphère creuse correspond à une partie sphérique pleine. Cas à part avec 3 axes: l’arthrodie où 2 surfaces planes glissent l’une sur l’autre. Les gens qui font du sport ont un meilleur cartilage articulaire, car l y a une mise en pression bénéfique. Quand le cartilage est abîmé il faut attendre qu’il se régénère en balgnant dans la synovie. Quelquefois la congruence n’est pas terrible, il y a alors 2 type de solutions : soit on a des ménisques soit on a des bourrelets. voir coupe schématique d type a – surfaces articulaires Les deux parties osseuses qui entrent en contact l’une de l’autre ont une forme qui leur permet de s’adapter l’une à l’autre; le terme employé est la congruence.

Ces surfaces de contact sont les surfaces articulaires; elles sont recouvertes d’un revêtement lanc nacre : le cartilage arti- culaire. Sa composition est proche de celle de l’os; il est toutefois plus élastique et plus hydraté et sa surface est partlculièrement lisse. Ces caractéristlques en font un protecteur de l’os sous- jacent, car il est conçu pour résister aux contraintes de pression et de frottement. Il n’est pas vascularisé mais il est nourri par la synovie et par l’os; son épaisseur est proportionnelle à la pression rencontrée à son niveau. Les ménisques interarticulaires : ce sont des éléments accessoires qul existent dans certains cas, leur rôle essentiel st d’augmenter la congruence des surfaces articulaires lorsque celle-ci est insuffisante.

Ils adhèrent au pourtour des surfaces articulaires, ou y sont reliés par de petits ligaments. les bourrelets périarticulaires : ils se distinguent des ménisques par le fait que seule l’une des deux faces du bourrelet est libre et articulaire, l’autre adhère à la surface articulaire correspondante. Ils augmentent en même temps l’étendue et la profondeur de la surface artlculaire à laquelle ils appartiennent. pour la capsule la propreté est indispensable, il y a risque d’infection grave s’ily a une plaie. – capsule articulaire 3 la transformant en une sorte de chambre étanche. Elle est d’autant plus lâche que l’articulation concernée est le siège de mou- vernents de grande amplitude.

Elle participe donc au maintien des surfaces articulaires, et peut montrer des épaississements aux endroits où les forces sont les plus importantes. Les ligaments : autour de cette capsule et quelquefois même confondus comme des renforts de celle-ci, ce sont des bandes de tissu fibreux qui ont le même rôle mécanique de maintien des surfaces articulaires. Ils sont à peu près inextensibles et sont is en tension par certaines positions et relâchés par d’autres. Ils sont assez richement pourvus de récepteurs nerveux sensitifs qui perçoivent : vitesse, position, douleur d’étirement; c’est la sensibilité propriocep- tive. La face interne de la capsule est tapissée d’une membrane mince, transparente. – la synoviale dont la face interne est elle-même tapissée de petits prolongements de tissu conjonctif riche- ment irrigué, les franges synoviales qui sécrètent un liquide incolore, visqueux, la synovie, lu- brificateur des surfaces articulaires en même temps que liquide nourricier – muscles et tendons, agents de la contention active en dehors des ligaments, on observe des tendons qui entourent l’articulation, dont le rôle PAGF S 3 première protection plus sou- ple aux risques d’étirements violents pouvant déboucher sur des déchirures des ligaments et/ou de la capsule (entorse) voire des déboitements (luxation). Certains muscles sont particu- lièrement dévolus à ce rôle (exemple les muscles péroniers latéraux). Les ligaments sont quasi inextensibles, ça tient ou ça casse, ils ont beaucoup de capteurs, sensibles de l’étirement jusqu’à la douleur orrible. On peut se faire avoir par la fatigue, les récepteurs ne sont plus assez efficaces et on se fait mal.

La rééducation après une entorse est indispensable sinon c’est très dangereux et les ligaments pourront être cassés très facilement. voir schéma synoviale PE Les capsules et les ligaments constituent la contention passive. C Les muscles 10 – le tissu musculaire la qualité essentielle du tissu musculaire est sa capacité de contraction. Il est un organe « locomoteur » au sens où la déformation due à sa contraction est source de mouvement. Il st composé d’un grand nombre de cellules musculaires dont les caractéristiques sont des structures protéiques et contractiles. Un tissu conjonctif assure l’agencement des cellules musculaires et permet la transmission de la contraction à l’environnement.

On distingue deux sortes de muscles : muscles lisses ou muscles de la vie végétative -> muscles striés ou muscles de la vie animale PAGF 6 3 sont constitués d’une partie charnue, rouge, qui occupe la partie moyenne du muscle, et pour cette raison appelée corps ou ventre, ainsi que d’une partie plus étroite, très dense, résistante, lanche, la partie tendineuse; celle-ci forme les extrémités du muscle. Leur nom est emprunté tantôt à la fonction (adducteurs), à la forme (deltoïde, piriforme), à la constitution (biceps, triceps), à la direction (droits, obliques), au volume (grand, moyen et petit adducteurs), à la situation (radiaux, ulnaires), aux attaches (huméro-radial). les différentes formes de muscles il y a environ 600 muscles de formes et tailles variées un muscle peut avoir plusieurs origines (ou chefs) et une terminaison: 1 origine (brachial antérieur); 2 origines (biceps); 3 origines (triceps rachial); 4 origines (quadriceps fémoral) – il peut avoir plusieurs ventres séparés par un tendon ( grand droit de l’abdo- men) – rôle et fonction du muscle agoniste / antagoniste : un mouvement est effectué par un ou plusieurs muscles dits agonistes, et autorisé et contrôlé par les muscles dits antagonistes qui sont ceux qui effectuent le mouvement inverse. muscle mono articulaire / poly articulaire : Un muscle mono articulaire ne mobilise qu’une seule articulation. Il est parfaitement adapté aux mouvements de l’articulation qu’il croise; il réalise le mo Plet qui lui incombe, et

PAGF 7 3 de l’articulation qu’il croise. Même si en théorie il peut mobiliser chacune des articulations qu’il croise, il a en général une action élective sur la plus distale d’entre elles. Attention: un muscle part d’un os et se termine sur un autre et surtout pas sur le même. biceps: 2 origines, 1 terminaison LES MOUVEMENTS DE LA CEINTURE SCAPULAIRE A – les pièces osseuses 10 – la clavicule Cest un os court, cylindrique ayant la forme d’un « si’ horizontal. Elle s’articule avec le sternum par son extrémité interne et avec l’omoplate (au niveau de l’acromion) par son extrémité ex- erne. Elle constitue un véritable arc-boutant entre le sternum et l’omoplate. 0 – l’omoplate ou scapula Cest un os plat, triangulaire, avec une face antérieure concave qui « regarde » le thorax et une face postérieure traversée en son tiers supérieur par une lame osseuse, l’épine de l’omoplate. qui divise la face postérieure en fosses sus épineuse et sous épineuse et se prolonge vers l’extérieur par l’acromion. Trois angles: supérieur, inférieur et externe. L’angle externe est constitué d’une surface articulaire, la glène, qui correspond à la tête humérale. Près d’elle, plus n dedans et en avant, un forme de doiet plié PAGF E 3 verticalement. Cest une articulation en selle, mais qui permet trois types de mouvements : d’avant en arrière, de haut en bas, et de rotation).

L’appareil ligamentaire comprend 4 ligaments : ligaments sterno claviculaire antérieur, posté- rieur. supérieur, et ligament costo-claviculaire. inférieur. 20 – articulation acromio-claviculaire, arthrodie Les deux surfaces articulaires sont à peu près planes, allongées d’avant en arrière et un peu de dehors en dedans. La surface acromiale occupe la partie antérieure du bord interne de ‘acromion; la surface claviculaire est à l’extrémité externe de la clavicule. La surface acromiale regarde légèrement en dedans et en haut, ce qui fait que la surface claviculaire s’appuie sur la surface acromiale (ce qui explique pourquoi la clavicule se luxe le plus souvent en haut).

Parfois un ménisque augmente la congruence des surfaces. La capsule articulaire est épaisse et renforcée essentiellement par 4 ligaments: 2 ligaments acromio-claviculaires: supérieur et inférieur, et 2 ligaments coraco-claviculaires : conoïde et trapézoïde. C- mouvements de la ceinture scapulaire En théorie, l’omoplate devrait pouvoir être mobilisée, « glisser » sur le thorax en tous sens. Or elle est très solidement entourée de muscles qui la fixent autant qu’ils ne la mobilisent. 4 muscles sont directement responsables des mouvements de l’omoplate PAGF g 3 inférieur en haut et en dedans et abaisse le moignon de l’épaule (sonnette interne). Il fait une adductlon et une élévation. ‘angulaire de l’omoplate (élévateur de la scapula ) : part des apophyses transverses de Cl à C4à l’angle supérieur de l’omoplate point fixe colonne cervicale: porte l’omoplate en haut et en dedans et articipe à la sonnette interne. point fixe omoplate: incline la colonne cervicale de son côté le trapèze : il naît de l’occipital et des épineuses de Cl à T 10. Il comporte trois faisceaux : le supérieur se termine sur le 1/3 externe du bord postérieur de la clavicule et sur l’acromion, le moyen sur l’épine de l’omoplate, et l’inférieur à la partie interne de la face inférieure de l’épine de l’omoplate. Les trois faisceaux portent l’omoplate en dedans (adduction).

Les fibres supé- rieures portent en outre l’épaule en haut (élévation) et imprlment à l’omop ate un mouvement e rotation qui amène l’angle inférieur en dehors et porte le moignon de l’épaule en haut (son- nette externe). Les fibres inférieures attirent en même temps l’omoplate vers le bas (abaisse- ment) ; elles font également la sonnette externe. Lorsque le point fixe est la ceinture scapulaire : les fibres supérieures inclinent la tête de leur côté et lui imprlment un mouvement de rotation qui tourne la face du côté opposé. le grand dentelé serratus anterior : il naît de la partie la plus interne de la face antérieure de l’omoplate et s’enroule tour du thorax, formant paGF 10