3 Sujet Inegalit S 2014 Metropole

Date Classes Professeur D. S. T/examen de Durée du DST Sortie autorlsée Documents 18-09-2014 BTS 2ème Année M. Garnaud Economie Générale 2 heures 1h 30 Aucun Conservez les sujets La partie economiqu heures org Sni* to View aitée en deux PARTIE ÉCONOMIQUE Inégalités et politique de redistribution L’association « Solidarité et Entraides » est une organisation reconnue d’utilité publique qui a pour vocation d’aider les plus démunis.

Elle propose des services multiples d’hébergement, d’aide aux démarches administratives et de réinsertion par le travail. Dans le cadre de votre formation de technicien supérieur, vous réalisez un stage au siège de l’association. Son président souhaite avoir une vision globale de l’évolution des inégalités en France et s’interroge sur les enjeux de la politique de redistribution. atteindre , 3) Vous montrerez à quelles contraintes la France et les pays de la zone euro sont confrontés dans la conduite de leurs politiques de redistribution.

Documents : Document 1 : Évolution du coefficient de Gini entre 1975 et 2010 en Allemagne, France, Royaume-Uni et pour l’ensemble de L’OCDE. (source : www. oecd. rg Rapport 2012) Document 2 : L’inégale répartition des patrimoines dans le monde et en France (en % par décile) (source : Observatoire des inégalités – juin 2013 et INSEE Première 06/2011) Document 3 : Inégalités de revenus : comment l’État redistrlbue la richesse (source : Observatoire des inégalités – 12/10/2010) Document 4 : Taux de prélèvements obligatoires en France et dans l’OCDE (source : www. ie-publique. fr 07/06/2013) Document 5 : Les déficits budgétaires en Europe (source : Eurostat avril 2012) Document 1 Évolution du coefficient de Gini entre 1975 et 2010 our la France, I ‘Allemagne, le Royaume IJnl et l’ensemble de l’OCDE Notes : La valeur du coefficient de Gini varie entre O (qu’ correspond à une « égalité parfaite », chaque personne reçoit la même fraction de revenus) et 1 (qui représente une « inégalité parfaite la fraction de la population la plus riche reçoit l’intégralité des revenus).

Source : wwv,’. oecd. orq 201 2 Document 2 L ‘inégale répartition des patrimoines dans le monde et en France Répartition des patrimoines au niveau mondial en 2012 *AGF 9 rif q 2012, soit une moyenne de 49 000 dollars par individu. Il est réparti de façon profondément inéquitable : 82,4 % de ce patrimoine est détenu par seulement 8,1 % de la population dont le niveau de fortune est supérieur à 100 000 dollars. En revanche, 69,3 % de la population mondiale disposent de seulement 3,3 % de l’ensemble.

Répartition des patrimoines en Fr ance en 1998 et 2010 (en % par décile) source : INSEE Première no 1380 NOVEMBRE 2011 Début 2010, la moitié des ménages vivant en France concentrent 93 % des avoirs. Les 10 % les mieux dotés détiennent en moyenne plus d’un million d’euros de patrimoine brut. À ‘opposé, les 10 % de ménages les moins dotés détiennent chacun en moyenne 1 351 euros de patrimoine et collectivement moins de 0,1 % de la masse totale.

Entre 2004 et 201 0, les inégalités de patrimoine se sont accrues, le rapport entre le patrimoine moyen des 10 % de ménages les mieux dotés et celui des 50 % les moins dotés ayant augmenté de près de IO Document 3 Inégalités de revenus : comment l’État redistribue la richesse Tous les ans à l’automne, la loi de finances arrive en discussion au Parlement. Elle sera votée avant la fin de l’année. Son rôle est ssentiel en matière d’inégalités : c’est cette loi qui détermine l’affectation des dépenses et fixe le niveau des recettes de l’État pour l’an prochain.

Le « projet de loi de financement de la sécurité sociale quant à lui présente les recettes et dépenses des régimes obligatoires de base (assurance maladie, retraite, allocations familiales). Les impôts et les prestations sociales •ouent toujours un rôle essentiel dans la réduction Les impôts et les prestations sociales jouent toujours un rôle essentiel dans la réduction des inégalités de niveaux de vie. Avant redistribution, le niveau de vie des 20 % les plus aisés est au minimum 6,9 fois plus élevé que celui des 20 % les plus modestes, mais il l’est de 3,8 fois plus après impôts et prestations sociales.

En prenant en compte l’ensemble de la distribution des revenus, les prestations sociales expliquent 32 % de la réduction de l’écart entre les plus riches et les plus pauvres, alors que les impôts directs n’en représentent que 17 ‘h. Les impôts qui corrigent le plus les inégalités sont dits « progressifs parce que le taux d’imposition augmente progressivement avec la ressource axée (c’est le cas de l’impôt sur le revenu notamment). Mais l’impôt sur le revenu ne représente plus que 7 % de l’ensemble des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales).

A l’opposé, les allocations logement ou chômage et les minima sociaux notamment jouent un rôle de plus en plus grand. Les services publics de santé, d’éducation et de logement fournissent des prestations en nature gratuites ou subventionnées. Leur rôle dans la réduction des inégalités est central : le montant global de ces services est bien plus important ue les prestations monétaires. Au total, ils expliquent 70 % de la réduction de l’écart de revenus entre les plus riches et les plus pauvres.

C’est ce qui explique qu’ils ont davantage d’impact sur la redistribution des revenus. L’école gratuite, les logements sociaux ou les remboursements de soins ne se limitent pas ? redistribuer de la richesse, ils permettent également remboursements de soins ne se limitent pas à redistribuer de la richesse, ils permettent également de réduire les inégalités sociales d’accès aux soins ou au logement et d’accroître la obilité soclale. Source : Observatoire des inégalités – www. inegalites. fr, le 12/10/2010 Document 4 : Taux de prélèvements obligatoires (T.

P. O. ) dans l’OCDE et en France Comparaison dans l’OCDE en 201 1 source : OCDE 2012 Évolution des prélèvements en France depuis 1970 jusqu’à 2014 source : www. vie-publique. fr 07/06/2013 Le TPO apparait relativement élevé en France par rapport aux autres grands pays développés, mais a connu une évolution smilaire à celle des autres pays de l’OCDE (qui est passé, en moyenne, de 25,4 % du PIB en 1965 à 33,8 % en 2009 et 33,9 % n 201 0) et de l’Union européenne (qui est passé, en moyenne, de 27,6 % en 1965 à 38,4 % en 2009).

L’ensemble des pays de l’OCDE s’est récemment engagé dans une politique de maîtrise du taux de prélèvements obligatoires : ainsi, après avoir progressé de près de IO points entre 1965 et 2001, le TPO s’est ensuite stabilisé jusqu’en 2007, avant de diminuer du fait de la crise financière. La nécessité de maîtriser les déficits et la croissance de l’endettement public tend toutefois à faire augmenter à nouveau ce taux dans la zone euro. Document 5 . Les déficits budgétaires en euro e