AUTISME AUTISMES TROUBLES ENVAHISSANTS DU DEVELOPPEMENT TROUBLES DU SPECTRE AUTISTIQUE Yvan LE FLOHIC, FEV 2015. INTRODUCTION • Daniel Marcelli dans « Position autistique et naissance de la psyché ». Ed PUF, 1986, p5. « L’enfant autiste déti l’adulte qui l’approch l’enfant autiste mobil hors du monde, hors mêlent l’effroi face ? org Snipe to View cité de fasciner communication; me d’un enfant fantasme où se ce devant ce qui est perçu comme une toute puissance inaccessible. » Saint Exupéry: « Si tu diffères de moi, frère, loin de me léser, tu m’enrichis. UN PEU D’HISTOIRE ?? Jusqu’à la fin du XIXè siècle: Il n’y a pas de distinction entre les différents types de retards ou d’anomalies dans le développement des enfants. Tous sont considérés comme des arriérés, plus ou moins profonds. beaucoup insisté sur les premières relations à la mère. Le nourisson n’a pas conscience de son unité corporelle. Il est un ensemble de pieds, mains, ventre, à peine séparés de la mère: c’est l’autisme primaire normal, qu’elle décrit dans les années 50. Pour Tustin, Quand tout se passe bien, l’enfant sort de l’autisme primaire normal en prenant conscience de son untié corporelle.
Dans un cas d’autisme, l’enfant se repliera sur lui-même, rejetant ce qui vient du dehors et n’attendant de satisfaction que de lui-même. Et ceci, indépendamment de la relation à la mere. BETTE HEIM Psychologue américain, Bettelheim considère que l’angoisse est l’élément central de la psychose de l’enfant. Il a la conviction que sans une pédagogie centrée sur un milieu voué à l’écoute, ses angoisses et ses besoins, aucun enfant perturbé ne peut trouver les bases sur lesquelles peut se construire une personnalité harmonieuse.
Bettelheim reprend à Kanner le terme de « mère réfrigérateur Mais alors que Kanner éfendait l’idée d’une cause innée de l’autisme, Bettelheim considérait schémati uement que l’autisme résultait d’une ca des CIM 9 et en 1980, dans le DSM IV. L’autisme est conçu comme un trouble neurodéveloppemental aux origines multifactorielles, notamment génétiques. DE LA MALADIE ALJ HANDICAP LOi CHOSSY en 1996. Elle modifie la loi 75-535, relative aux institutions sociales et médico-sociales. Celle-ci est ensuite rénovée par la loi 2002-2.
Cette loi tend à assurer une prise en charge mieux adaptée pour les personnes autistes. L’autisme est enfin reconnu officiellement comme un handicap. LOI CHOSSY Toute personne atteinte du handicap résultant du syndrome autistique et des troubles qui lui sont apparentés bénéficie, quel que soit son âge, d’une prise en charge pluridisciplinaire qui tient compte de ses besoins et difficultés spécifiques. Adaptée à l’état et à l’âge de la personne et eu égard aux moyens disponibles, cette prise en charge peut être d’ordre éducatif, pédagogique, thérapeutique et social.
DIAGNOSTIC CIM 10 et DSM IV Regroupés sous l’appellation « troubles envahlssants du développement »: TED, ces troubles se caractérisent par: CILJne altération globale des capaciités de ommunication. Des perturbations dans les relations aux autres. DDes activités et des intér répétitifs, deux catégories de symptômes subsistent: DTroubles de la communication sociale (les problèmes sociaux et de communication sont combinés) acomportements restreints et répétitifs. Les catégories d’autisme du DSM IV sont maintenant regroupées dans les TSA (Troubles du Spectre Autistique) Critères diagnostiques du DSM 5 A.
Difficultés persistantes dans l’utilisation sociale de la communication verbale et 1. Déficits dans la réciprocité socio-émotionnelle. 2. Déficits dans comportements de ommunication non-verbale utilisés pour les interactions sociales. 3. Déficits dans le développement, le maintien et la compréhension des relatlons. B. Répertoire de comportements, d’intérêts ou d’activités restreint et répétitif, tel qui se sont manifestés ou se manifestent via au moins deux de ces critères: 1 . Mouvements moteurs, utilisation d’objets ou vocalisation stéréotypés ou répétitifs. . Insistance sur la smilitude, adhérence inflexible à la routlne ou schémas ritualisés de comportements verbaux ou non-verbaux. 3. Intérêts tres restreints et figés avec un degré anormal ‘intensité et de focalisation. 4. Réaction inhabituelle au oriels ou intérêt dans le domaine social, professionnel ou encore dans d’autres domaines de fonctionnement. E. Le handicap intellectuel (trouble du développement intellectuel) ou un retard général du développement ne justifient pas mieux ces troubles. L’AUTISME EN IMAGES intentions… que l’on peut prêter ? l’autre.
Elle permet de se représenter les situations sociales, de mentir, d’anticiper les conséquences de ses actes. DONNEES NEUROBIOLOGIQUES Ces études se basent sur la morphologie du cerveau, sur l’étude de son fonctionnement. Ces études ont permis de mettre en évidence des différences de morphologie du cerveau des personnes autistes, des différences dans leur cinétique développementale, des anomalies du traitement de l’information révélées par des anomalies dans l’activation des différentes zones et des différents circuits cérébraux, des anomalies biologiques significatives.
LES DONNÉES PSYCHANALYTIQUES Les particularités perceptives, sensorielles et motrices des personnes autistes entraîneraient des troubles dans la constitution du psychisme, et notamment dans la constitution de l’image du orps et des enveloppes corporelles. Ces difficultés entraîneraient un débordement émotionnel luimême responsible de difficultés surajoutées dans le développement et l’organisation des perceptions sensorielles et de la cognition. L’AUTISME VU DE L’INTERIEUR DOCUMENTAIRE: Laurent MOTTRON, psych atre, chercheur.
Les personnes avec autisme décrites par ellesmêmes. PRISE EN CHARGE DE L’AUTISME Il n’y a pas à ce jour de traitement ca ables de guérir l’autisme. *AGF 6 rif q apprentissages. DThérapeutique, avec pour objectif la santé mentale et physique du sujet. L’intérêt d’un accompagnement précoce est econnu. Il faut aussi prendre en considération qu’une personne autiste peut continuer ? progresser toute sa vie, y compris à l’âge adulte. L’accompagnement intensif. oit être suffisamment L’accompagnement doit être individualisé c’est à dire adapté aux particularités de chaque personne et régulièrement réévalué en fonction de son évolution. PRISE EN CHARGE DE L’AU ISME Il n’existe pas une prise en charge de l’autisme mais modalités différentes d’accompagnement qui peuvent être plus indiquées pour certaines personnes, pour certaines difficultés, ou à certains moments de ‘évolution de la personne. souples, PAGF3CFq À la gestion et expression des émotions.
COMPRÉHENSION Utiliser le langage verbal, mais toujours favoriser le visuel (illusion du verbal). Pas de vocabulaire imagé. Répéter les consignes. Solliciter l’attention conjointe selon les capacités : en face ou à côté. Compréhension réduite de l’humour, de l’ironie. Poser des questions fermées. Renforcer les comportements positifs en précisant les réussites. EXPRESSION Favoriser le langage verbal. Donner les moyens adaptés aux ca acités de la personne (pictos, image ets).
PRISES EN CHARGE GLOGALES : TEACCH (Treatment and Education of Autistic and related Communication handicapped Children) ABA (Applied Behavior Analysis). PECS Picture Exchange Communication System Travailler la communication. Exprimer ses envies, ses besoins. Travailler les relations sociales. Initier une interaction. Travailler la communication spontanée. Echange d’objets. Classeur d’images et échange d’images. Construire des phrases. Apprentissages par étapes et adapté au rythme de chacun. MAKATON Sollicitation de 3 canaux d tian : Sollicitation de 3 canaux de communication :