tahitienne, les Pomar de file. À partir de la missionnaires protes au milieu du xixe sièc des Établissements f Corrig Bougainville Diderot Premium gy 1010418terreira MapTa 3D, 2015 8 pages ORAL BAC. N03 Lecture analytique Page 231 Supplément au voyage de Bougainville, Denis Diderot Remarques générales Louis Antoine de Bougainville, né à pans le 12 novembre 1729 et mort dans la même ville le 31 août 1811, est un officier de marine, navigateur et explorateur français.
L’histoire de Tahiti a été marquée tout d’abord par le peuplement de l’île par les navigateurs polynésiens, d’origine austronésienne, uis par la découverte de l’île par les explorateurs européens. Les échanges avec les Européens ont permis à une famille to nextÇEge org e sur l’ensemble t colonisée par des protectorat français e colonie, membre nt d’être rattachée ? un ensemble d’archipels qu’on appelle Polynésie française.
Le Supplément au Voyage de Bougainville participe pleinement d’une révolution du regard sociologique: le naif indigène, le barbare prétendu devient le juge de PEuropéen. Le sauvage comprend mieux la civilisation que Bougainville lui-même. Ainsi, l’indigène devient l’observateur, volre l’ethnographe de ceux qul oulaient l’observer. Introduction. Commencez par la présentation de l’auteur et du contexte historique (à faire avec les indications données dans le reste de la séance) Diderot a recours au dialogue, pour exposer ses propres interrogations.
Ici c’est une longue tirade adressée à Bougainville. Le ti titre « supplément » correspond à une interprétation de la société Tahitienne d’après les voyages de Bougainville, Diderot n’est pas allé à Tahiti mais interprète, d’après les écrits de Louis Antoine de Bougainville, les remarques que pourraient faire les Tahitiens sur I ‘arrivée de colonisateurs et sur la société des « Lumières « ligne 19.
Diderot donne la parole à un vieillard pour défendre les Tahitiens et leur mode de vie. Le naif devient le juge de l’européen. Cest l’inversion des rôles et cela rejoint le thème essentiel au 18e siècle, du regard sur l’autre et de l’autre sur soi : le « sauvage » comprend mieux la civilisation que Bougainville lui-même. Problématique :Comment Diderot fait du discours du vieillard un véritable réquisitoire?
Plan : Le personnage du tahitien dénonce la colonisation et fait ‘éloge d’une vie proche de la nature qui s’oppose aux valeurs de l’Europe.. I. Un discours accusateur : 1/ L’accusateur : le personnage vieillard Le tahitien est moins civilisé que le français c’est pourquoi son point de vue est plus naturel, a plus de bon sens, c’est le mythe du « bon sauvage » évoqué depuis Christophe Colomb, et son regard neuf et simple permet à Diderot de critiquer la société.
Extrait de Wikipédia • Le mythe du bon sauvage est l’idéalisation des hommes vivant et plongeant au contact de la nature. L’idée que « le bon sauvage » vit dans un paradis sur terre avant le péché originel ‘est développé au XVIIIe siècle, ayant ses fondations chez les explorateurs et conquérants de la Renaissance. ? la suite de Christophe Colomb et d’Amerigo Vespucci, Jacques Cartier, explorant le Nord de l’Amérique, découvre ains explorant le Nord de l’Amérique, découvre ainsi une « jeune humanité En français, comme en espagnol ou en latin, ces textes sont le certificat de nalssance du « bon sauvage Le mythe du bon sauvage a permis aux écrivains contemporains de développer une forme de critique sociale sur les aberrations et les justices de la société.
L’adaptation la plus connue actuellement st Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley Diderot légitime la prise de parole du vieil homme à travers des traits qui font du Tahitien un véritable sage – Il ne parle pas français mais la vraisemblance de la situation est assurée par la présence d’Orou (voir ligne 3) qui sert de traducteur puisqu’il comprend la langue des Européens. Sa sévérité est celle d’un homme d’expérience (plus 90 ans 1. 29) qui garde la tête froide et juge ses contemporains Il se montre distant et méprisant face aux valeurs des Européens et prédit un avenir sombre à Tahiti « Malheur à cette île ! . 9 Il développe un discours assuré (Affirmations du début « Nous sommes libres… démon », l. 1) et argumenté avec de nombreux procédés rhétoriques (interrogations, exclamations, opposition, chiasme, parallélisme… ) Le lexique soutenu ( pour la dénonciation du crime ou l’exaltation des valeurs fondamentales) donne de la force à son discours : « notre futur esclavage » (LI 2), « une des méprisables bagatelles » (1. 8) « le vol de toute une contrée »(I. IO), « tes besoins factices » (1,23), « tes vertus chimériques » (1. 23), « défendre sa liberté et mourir » (1. , 12), « nos mœurs… sages et honnêtes » (l. 21 La dénon et mourir » (l. 11, 12), « nos mœurs… sages et honnêtes » (l. 13). 2/ La dénonciation de la violence faite aux Tahitiens L’anaphore (répétition en début de phrase): « avons-nous » lignes 14, 15, 16 annoncent et renforcent l’affirmation « nous avons respecté notre image en toi »=Tahitien plus civilisé, a des valeurs humaines Le chef tahitien fait un certain nombre de reproches aux Européens : la privation de liberté de son peuple, Pesclavage à venir (l. 1-2) ; – l’usurpation de la propriété des iles de l’archipel (l. 7) ; – l’usage de la force pour pawenir à leurs buts (« Tu es le plus fort – leur manque de respect pour les mœurs et les croyances tahitiennes (l. 16-30). Les mots de la civilisation sont multiples et les termes employés par le vieillard soulignent avec force la violence qui est faite aux Tahitiens : « Tu t’es récrié, tu t’es vengé » (l. 9). La possession et la jalousie ont brisé l’harmonie. De même, le lexique de la bataille, de la guerre, revient dans le discours : « jeté sur ta personne, pillé ton vaisseau, exposé aux flèches » (l. 14-15).
Bougainville est ansi evenu, d’illustre explorateur qu’il était, un « chef de brigands » (nom qui lui est donné dans les lignes qui précèdent le passage étudié) sans foi ni loi. « «La brute » (1. 12), c’est-à-dire la bête féroce (note 2) n’est pas celle que l’on croit. La dénonciation du vieillard consiste à remettre les choses à leur place, en les observant du point de vue de la nature, de l’humanité et de la raison – et non plus de la gloire du conquérant, du colonisateur. Le jeu des oppositions, en partlculier celles qui mettent en évidence le « nous » d PAGF