Trololo

Le gland est le fruit du chêne. Les jeunes chênes ne produisent pas de glands, et les productions annuelles dites « glandaies » sont chez le chêne particulièrement irrégulières, ce qui peut avoir des répercussions sur la santé des populations de sangliers ou d’autres animaux se nourrissant de glands. Autrefois, en Europe, on menait les cochons manger les glands en forêt, mais cette activité était réglementée ou taxée, plus ou moins selon les régions. Sommaire 1 Étymologie 2 Le fruit 3 Semis pour reboise 3. Glands doux 4 Gland et maladie d 5 Décomposition 6 Culture populaire 7 Notes et références 8 Voir aussi 8. Articles connexes 8. 2 Bibliographie Étymologie n or 5 Sni* to View « Gland » vient du latin glans, glands à ne pas confondre avec glandula qui signifie glande, organe sécrétoire. Le fruit Glands de chêne vert avec leur cupule. Glands du chêne vélani Muséum de Toulouse Sur le plan botanique, le gland est un akène, c’est-à-dire un que l’afflux d’anthocyane au printemps qui colorie le gland en rouge ou orange. Cette coloration permet aussi de le camoufler aux yeux des herbivores qui confondent rouge et noir.

Les cupules de glands peuvent fournir d’excellentes teintures naturelles : beige, gris, noir pour le Chêne velani, dont en articulier Quercus macrolepis, présent en Asie Mineure et en Grèce, Albanie, Algérie, Chypre et Crète. Leurs cupules, de la taille d’une pomme sont récoltées après deux ans de maturation. Dans les pays du Maghreb, le gland est connu sous le nom de belot ou baloutel (en arabe) et ablud (en kabyle, prononcé « avelodh »), peut-être en relation avec l’espagnol bellota ; le jambon ibérique issu de porcs nourris exclusivement aux glands porte alnsl l’appellation de jamén ibérico de bellota.

Semis pour reboisement Compte tenu de sa bonne résistance aux incendies, le chêne pubescent est avec le chêne vert une des principales espèces de hêne utilisées pour les reboisements artificiels. Pour le semis de reboisement, mieux vaut cueillir les glands plutôt que les récolter au sol. Commencer la cueillette des glands de teinte brune quinze jours après que les premiers glands (généralement tarés) sont tombés au sol. Ne pas conserver les glands en sacs ou autre contenant en plastique. préférer des sacs de jute ou contenant en bois ajourées (cagettes).

Les glands se consewent au frais et à lihumidité dans du sable pendant deux mois. Pour une conservation plus longue, on peut placer un sac perforé (pas de sac fermé hermétiquement) Pour une conservation plus longue, on peut placer un sac perforé (pas de sac fermé hermétiquement) de glands mélangés à du sable au réfrigérateur entre un et 4 DC. L’idéal est de planter dès la récolte dans un trou de 30 cm ameubli en tout sens. Pour la plantation en masse, on peut utiliser une canne à semer. Le gland est à semer entre 3 et 5 cm de profondeur.

Pour protéger le semis des prédateurs (rats, sangliers), on peut placer par dessus le gland un carré de grillage fin de 20 cm de côté à mailles de 1 cm. Celui-ci pourra être laissé en place et se dégradera avec le temps. Glands doux Certains glands ont une teneur en tanins (qui les protège habituellement des prédateurs) plus faible que les autres, ce qui rend leur saveur plus douce et les rend donc consommables par l’homme : mais le gland est toxique pour l’homme et les ruminants lorsqu’il est consommé en grandes quantités.

Ainsi, les glands du chêne-liège (Q. suber L. ) sont traditionnellement commercialisés et consommés au Maroc et en Algérie2. Isidore de Séville, au VIIe siècle de notre ère, dit de l’yeuse que son nom latin, ilex, signifie  » élu  » choisi  » « parce que son fruit est le premier cueilli par l’homme pour sa nourriture « 3 (on ait aujourd’hui que la variété ballota du Q. ilex = Quercus rotundifolia, serait la seule de l’espèce à avoir de gros glands doux toujours très consommés comme des châtaignes notamment en Turquie). Séchés, décortiqués, puis finement moulus, ils fournissaient un pain très pâteux qui fut consomme en Europe jusqu’au finement moulus, ils fournissaient un pain très pâteux qui fut consommé en Europe jusqu’au XVIIIe lors des périodes de disette4.  » Les Indiens d’Amérique (notamment en Callfornie) vivaient essentiellement d’un régime à base de glands de chêne (Quercus alba L, Quercus agrifolia Née, Quercus chrysolepis Liebm. t Quercus undulata Torr. ) et de poissons.

Ils enlevaient l’amertume de la farine de glands par un lessivage » compliqué « à l’eau chaude obtenue par la technique de pierres incandescentes ». Aujourd’hui on peut faire ce lessivage plus simplement en cuisant les glands dans de l’eau. Dès que l’eau vire au brun, on recommence jusqu’? ce que l’eau reste claire, signe que les tanins (hydrosolubles) auront disparu et que les glands seront devenus comestibles. On recense aujourd’hui une vingtaine d’espèces de chênes ? glands doux5 dont notamment Quercus ilex ‘ballotta’, Quercus macrolepsis (syn.

Quercus aegilops), Quercus michauxii, Quercus rojana, Quercus virginiana et certaines variétés de Quercus pyrenaica, Quercus suber Gland et maladie de Lyme Un lien inattendu a été mis en évidence par une étude nord américaine6 récente (1996) entre la densité de chênes et le risque de maladie de Lyme • Cette étude – fondée sur 13 ans de données prélevées au cœur de la zone d’endémie nord-américaine et de la zone croissance de la maladie de Lyme – a montré qu’il existait (dans cette zone et au delà des variations annuelles ou saisonnières) un faible lien avec la présence de cervidés (Odocoileus virginianus), un lien assez bref PAGF