Art R Volution

Depuis le début du XVIIIème siècle, les arts en France sont placés sous le joug de l’Académie royale de peinture et de sculpture qui est à l’image de l’Ancien Régime une institution hiérarchisée. Elle détient le monopole de l’enseignement artistique et toute personne se dérobant à sa formation est considéré comme marginal.

L’enseignement sulvit à l’Académie est long, avec quelques concours, le prix de Rome étant l’aboutissement de cette formation. La hiérarchie au sein de l’Académie concerne les artistes, les recteurs ou bien les sujets même de peinture, insi, la peinture d’histoire surpassait les autres genres car elle devait demander un plus grand effort intellectuel et esthétique que les portraits ou les scènes de la vie quotidienne appelées peintures de genre.

L’ une exposition récur de 1751), on appelle du lieu où elle se tien souvent issus de la cl or 10 Sni* to u Louvre où il ya isannuelle à partir référence au nom Les artistes étaient artie des beaux- arts était plus prestigieux qu’ tre un simple artisan car l’artisanat suivait les codes et les règles du patronage. La corporation et l’Académie sont opposées l’une à l’autre, se disputant le onopole des commandes. On appelait Salon le lieu où les académiciens exposaient leurs œuvres.

A l’image de la fracture du système social qui ébranle le pays, l’Académie entre en crise à partir de 1789, elle va être obligée d’ouvrir ses portes à tous les artistes, ce qui marque une rup Swipe to View next page rupture avec l’Ancien Régime. L’art révolutionnaire se manifeste via la propagande et la contre-propagande Certains artistes se ralliant à la Révolution française en deviennent les artistes officiels mais artistes employés par l’aristocratie sont réduits à l’inactivité (par exemple, les ortraitistes ou les architectes) A quoi sert l’art dans la révolution ?

Sert à exprimer la situation dans laquelle se trouve le peuple français, c’est-à-dire dans une position de changement, de bousculement, de renouveau social et politique. Comment se manifeste la Révolution au sein de l’art ? En quoi est- ce que l’art incarne la volonté de changement que vit la France ? l. une révolution qui influence les différentes formes d’art A. Le néo-classicisme, fruit d’une opposition à la société des privilèges B. Les changements et oppositions intervenus Il. Une révolution qui engage les artistes, l’exemple de David A. Engagement politique B.

Un art au service de la Révolution Deux styles prlnclpaux sont présents aux cours de la Révolution française . Le rococo (qui se caractérise par une asymétrie et des couleurs pastelles) est très prisé par l’aristocratie, les peintures représentent des scènes de divertissements. Il est le courant qui vient du baroque, il a influencé les différents aspects de l’art : peinture, sculpture, architecture (ce qui inclut la décoration intérieure), littérature, musique et théâtre, ce style va néanmoins être abandonné, dû à son lien avec une société des privilèges, au rofit du néo-classlcisme.

Le néo-classicisme se développe depuis 1750 en Europe, il est notamment représenté en peinture par Jacques Louis David. Ce 10 développe depuis 1750 en Europe, il est notamment représenté en peinture par Jacques Louis David. Ce style est l’incarnation de la philosophie des Lumières. Le XVIIIème est le siècle où l’on trouve l’inspiration dans l’Antiquité : on emploie les formes et les sujets grecs et romains.

On les utilise afin représenter les valeurs de la République et une sorte daustérité et de sévérité reste présente. Des concepts qui ne sont pas présents ans les peintures typiques de l’influence du christianisme vont se développer tels que l’hérôlSme ou le courage. Ces notions vont peu à peu se substituer aux valeurs morales de l’EgIise, on trouvera alors la grandeur des sujets, la passion du commencement ou du renouveau, le goût du renoncement et de l’engagement ou bien encore le symbolisme.

Le Serment des Horace peint par David en 1785 est un des tableaux les plus significatifs du néo-classicisme. Les principaux thèmes présents dans les œuvres sont généralement l’opposition entre la lumière qui l’emporte sur les ténèbres et la vie sur la Mort. Cela est en parfaite opposition avec l’Ancien Régime dont les sujets sont des personnages emblématiques souvent rattrapés par leur destin ou bien menés à leur perte à cause d’une passion destructrice (par exemple Don Juan ou le vicomte de Valmont).

Durant la Révolution, les œuvres exultent la Révolution triomphant de la monarchie, ainsi La Bastille dans les premiers jours de sa démolition d’Hubert Robert (1789) montre bien la déchéance du pouvoir royal. De plus, la plupart des tableaux ont été achevés pendant 1789, cela signifie que la tension et la fin de a monarchie absolue était palpable plus cela signifie que la tension et la fin de la monarchie absolue était palpable plusieurs mois, voire quelques années auparavant.

Les changements ne sont pas seulement présents en peinture, ils sont également perceptibles dans le domaine de l’architecture : Fichte, un philosophe allemand, parlera de l’image de rédifice régulier « les nouveaux bâtiments s’étendront peu à peu et finiront par former un ensemble régulier » (par rapport aux châteaux, etc… qui créaient une discontinuité du paysage), la implicité est préférée aux « frivolités » des ornements luxueux (style rococo ou bien l’art baroque).

Cette volonté de retourner à la simplicité est vue comme une manière de refuser de cacher les structures essentielles, parchitecture peut être le reflet de la structure politique souhaitée. Il y a une dimension morale, on souhaite la vérité, les matériaux sont purs et utilisés tels quels. L’idée des proportions parfaites, la taille/grandeur d’un édifice n’importe plus. Il s’agit donc de l’opposé des bâtiments du XVII et début XVIII qui étaient spacieux et forts luxueux car destinés ux gens de la Cour ou bien à l’Église.

Les aspects narcissiques et illusionnistes du baroque sont prohibés, le luxe est une décoration superflue destinée à l’ostentation des privilèges ou des plaisirs, le faste est l’incarnation de la royauté ou de la noblesse ainsi l’aspect ostentatoire va disparaître au fur et ? mesure. De plus, on peut se demander si le souhait de réformer les institutions ne se manifestent pas à travers la création d’édifices, à l’époque, Dieu est vu comme un architecte qui organise le monde à sa manière, il a donc le pouvoir de tran 0