ASTHME

DÉFINITION DE L’ASTHME – L’asthme = maladie inflammatoire chronique des bronches ‘k hyper-réactivité bronchique * inflammation locale ‘k production excessive de mucus – Fonctionnelle= Obstruction bronchique réversible * VEMS VEMS/CV (V Expiratoire Max par s Vitale) : diminué * VR (Volume Résidu or 11 Sni* to View * bronchoconstriction * CPT (Capacité Pulmonaire Totale) : normale – Plusieurs types d’asthme . Les facteurs de risque : * l’asthme allergique, IgE dépendant avec réaction immunitaire anormale 70-80% des personnes asthmatiques * la prédisposition génétique Éducation thérapeutique peu épandue PHYSIOPATHOLOGIE ‘hypersensibilité allergique est une réaction immunitaire disproportionnée par rapport à la dangerosité de l’intrus ici un allergène – Le mécanisme de l’allergie passe par deux phases : ‘k phase de sensibillsatlon : phase de reconnaissance de l’allergène par l’organisme avec pénétration de l’allergène et production d’IgE * Phase d’apparition de la réaction inflammatoire : second contact avec l’allergène, activation des cellules immunitaires via les IgE, libération des médiateurs inflammatoires, apparition des symptômes Les différentes étapes de la éaction inflammatoire : 1/ exposition à un allergène 2/ activation de lymphocytes Th2, induisant une hyperéosinophilie et la stimulation de lymphocytes B 3/ production d’IgE provoquant la dégranulation des mastocytes avec libération des médiateurs de l’inflammation (histamines, leucotriènes, cytokines, prostaglandines… PAG » 1 patient : * antécédents familiaux et personnels ‘k habitudes toxiques ( tabac, drogue) * allergies connues, habitudes alimentaires ‘k mode de vie, facteurs déclenchants * description symptômes : fréquence des crises Exploration d’une allergie Prick-tests = tests cutanés : dépôt d’allergènes de dilutions connues sur la peau, observation réaction cutanée ( érythème, papule, grosseur), comparaison à un témoin positif ‘k Test de provocatlon : administration de l’allergène suspecté ? faible concentration et observation des éventuels signes cliniques * Dosage des IgE spécifiques : incubation du sérum dilué du patient avec des anticorps anti IgE, révélation par fluorochrome ou enzyme DIAGNOSTIC (suite) – Exploration Fonctionnelle Respiratoire : * La spirométrie : évaluation degré d’obstruction des bronches mesure de la Capacité Vitale (CV), le Volume Expiratoire Maximale par Seconde (VEMS), le rapport Tiffeneau ( VEMS/CV) * DEP ( Débit Expiratoire de Pointe) : diagnostic, suivi et auto surveillance – débit le plus élevé obtenu lors d’une expiration maximale la plus rapide possible, après une inspiration profonde, varie en fonction de l’âge, du sexe, de la taille et s’exprime en ourcentage * Test d’inhalation à la mé PAGF30F11 pouvants déclencher les crises : AINS, bêta bloquants traitement des pathologies associées : RGO, rhinite allergique environnement : éviction allergènes ( tapis, peluches, animaux ), volr un taux d’humidité faible, aérer 30 min par jour, température au domicile 18-20 degrés Traitement spécifique de l’asthme allergique : la désensibilisation administration sous-cutanée de doses croissantes d’allergènes qui normalement ne doivent pas entraîner de réactions allergiques induit : une synthèse d’IgG (à défaut d’IgE) et synthèse de lymphocytes T régulateurs TRAITEMENT Traitement de la crise : soulage rapidement les symptômes, ouvre les bronches * les bronchodilatateurs bêta 2 mimétiques d’action rapide sous forme inhalée * en cas d’urgence associés ux anticholinergiques * en cas AAG : hospitalisation + bêta 2 stimulants courte durée d’action en SIC + corticoïdes IV oxygène à fort débit PAGFd0F11 inhibition synthèse protéines pro inflammatoires – inhibition de la phospholipase A2 et l’acide arachidonique – raucité de la voix – irritation du pharynx candidose buccopharyngée : se rincer la bouche après administration – viroses en évolution ( herpès et zona oculaire, hépatites virales) – état infectieux ou mycosique – ulcère gastro duodénal en évolution – troubles psychiques ‘k Anti-IgE : – inhibe fixation des IgE ur leur récepteur sur mastocytes – douleur au site d’injection – céphalée – hypersensibilité grossesse E-<12 ans s 1 fréquentes Bêta 2 agonistes CDA + anticholinergique - Ipratropium + fénotérol * Anti-leucotriènes : vo Effets indésirables récepteurs aux leucotriènes bronchiques : Al STADES SYMPTOMATOLOGIE FONCTION RESPIRATOIRE CRISE (comparée à la valeur théorique des individus) FOND - absence Asthme intermittent moins de 1 crise/semaine - moins de 2 épisodes 6 1 sur le bouton poussoir du flacon, une dose précise sous forme d'aérosol est libérée - la chambre d'inhalation : ex Babyhaler, système interposé entre la bouche et l'aérosol doseur, lavage à l'eau et au savon mais ne pas essuyer sinon électricité statique, ne pas utiliser si dispositif mouillé DISPOSTIFS D'INHALATION * Nébulisateur : * Aérosol-doseur : - Avantages . Avantages : 'k peut être utilisé en cas d'urgence, adapté à tout âge * facile à transporter, peut être utilisé en cas d'urgence * peut être utilisé si obstruction 'k traitement de courte durée, peut être associé à toutes les substances PAGF70F11 enfants et aux personnes âgées - Inconvénients : k taille des appareils, difficilement transportables DISPOSITIFS D'INHALATION Conseils Bien expirer avant l'inhalation - Comment améliorer la prise en charge ? Fermer sa bouche de manière hermétique autour du dispositif * des capacités d'inspiration du patient Après l'inhalation, retenir sa respiration pendant IOS pour que le principe actif se dépose au niveau des poumons B1 - Le contrôle de l'asthme : Asthma Control Test apprécie l'activité de la maladie sur quelques semaines et s'évalue sur les événements respiratoires, cliniques et fonctionnels, et sur leurs retentissements.

La valeur et/ou la fréquence des paramètres suivants sont utilisés : * symptômes diurnes, nocturnes * activité physique * exacerbations ‘k absentéisme professionnel ou scolaire * utilisation de traitement de crise le test comprend 5 questions et s’adresse aux plus de 12 ans. A chaque questlon il y a 5 nlveaux de réponses possibles, comptant de 1 à 5 points, ce qui fait un score allant de S à 25 points en dessous de 20, l’asthme n’est pas contrôlé : * orienter vers une consultation médicale * vérifier la technique d’inhalation * évaluer l’observance du traitement de fond recommander le suivi de la fonction respiratoire EDUCATION THERAPEUTIQUE L’article L. 125-1-1 A du code de la santé publique , qui définit les rn Issions des pharmaciens d’officine, mentionne qu’ils « peuvent participer à l’éducation thérapeutique et aux actio enement de patients 11 patient du dispositif d’inhalation, lui dire de le refaire en corrigeant les éventuelles erreurs Dûaider dans l’apprentissage de l’autosurveillance de l’asthme . expliquer comment utiliser le débit mètre de pointe, comment interpréter les résultats, indiquer les valeurs normales Cl[]soutenir et accompagner tout au long de la prise en charge. ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE (chez l’enfant) – chez l’enfant, la démarche éducative ( contenu et outils) doit être ludlque et interactive. Elle doit prendre en compte son âge, sa maturité et ses capacités d’autonomisation.

Elle doit s’adapter à la sévérité de l’asthme, aux besoins de l’enfant et à son environnement de vie – l’éducation thérapeutique s’intègre dans une prise en charge globale de renfant et de ses parents et contribue à atteindre les objectifs thérapeutiques suivants : une isparition ou un minimum de symptômes ; une fonction pulmonaire normale ; une scolarisation normale, des activités physiques, sportives et quotidiennes facilitées – toutes les méthodes éducatives, individuelles ou collectives peuvent être proposées (méthode magistrale, méthode de questionnement, méthode intuitive, résolution de problème, pédagogie par objectif, apprentissage indépendant ou autonome, pédagogie par contrat, non-directivité, pédagogie différenciée, tutorat). Quelle que soit la méthode éducative utilisée il est recommandé d’utiliser les techniques de