Colle de lettres : 23/01/15 Les Confessions- Jean-Jacques Rousseau De « Nous dinâmes dans la cuisine… » à «… laide en ce moment. » Intro : Le livre 4 des Confessions est compris dans la première grande partie de l’œuvre écrite par Jean-Jacques Rousseau entre 1 782 et 1789. Cette première partie couvre les années 1725 à 1758, elle comprend donc les années de formation de Rousseau de sa naissance à Genève à son installation à Paris à 28 ans. Au début du livre IV des Confessions, Rousseau se souvient d’une journée qu’il a passé vers la fin juin 1730 à Thônes, aux environs d’Annecy.
Ily a rencontré deux jeunes filles qui l’invitent dans leur maison de campagne, au ha passé à la campagne cv org étudié. A Flncpit du li 4, . de Graffenried et Gal chevaux, il se voit réc moment heureux ns le passage que j’ai idé Mesdemoiselles e avec leurs bravoure en étant invité au château de Mademoiselle Galley. Cet épisode est longuement raconté par Rousseau éprouvant du plaisir à se remémorer ce moment en l’écrivant. Cet événement semble être l’un des plus heureux de la vie de l’auteur.
Le bonheur qu’il ressent alors est basé sur un équilibre : pureté, chasteté et ensualité. LECTURE DU PASSAGE PBM : En quoi Rousseau dresse t’il le tableau d’un art de vivre ? PLAN : l- Une idylle chaste 1 . Bonheur favorisé par les circonstances 2. Expression des sentiments personnels 3. Expression de la sensualité Il. Moment de b bonheur regretté ; revécu par l’écriture 1. Plénitude et euphorie 2. Un réclt nostalgique 3. Un souvenir clair . Sorte de mise en situation romantique de l’extrait grâce au décor et aux demoiselles à cheval au début du livre 4.
Rousseau fait le récit d’une expérience « amoureuse » savoureuse car elle n’a pas de conclusion. Ds le récit de ce souvenir bien vivant dans le cœur et Vesprit de Rousseau il y fait l’éloge de la sagesse qui, pour lui, donne davantage de plaisir que les amours conclues. La nature occupe une place centrale dans la philosophie rousseauiste. L’auteur des Confessions à beaucoup réfléchit sur l’état de nature (état mythique où l’homme vit dans un état d’innocence et de liberté, opposé à l’état social où l’homme est asservi).
Mais avant d’être une notion, la nat est d’abord un paysage et un endroit de valeur pour Rousseau. Le jeune Jean- Jacques y ressent des émotions vives qui vont façonner sa ensibilité et sa mémoire. Rousseau, très sensible mais peu attentif aux objets qu’il a sous les yeux, décrit relativement peu la nature, les descriptions sont brèves dans son récit. pour lui le spectacle de la nature est plutôt l’occasion d’un mouvement de rêverie qui prend différentes formes. Def de « rêverie » : images porteuses d’émotion & plaisir, donnent poss md commun.
La rêverie idyllique et rétrospective de Rousseau lie des paysages à des personnes aimées, par ex : Mme de Warens est associée au paysage que Jean-Jacques voit de sa fenêtre à Annecy. Cette êverie imaglnaire s’épanouit de façon euphorlque, et projette Jean-Jacques vers un futur pressenti comme h imaginaire s’épanouit de façon euphorique, et projette Jean Jacques vers un futur pressenti comme heureux. Elle prend une forme sensuelle et gourmande ou une forme pastorale & fait voir la campagne à travers certains clichés empruntés à des lectures romanesques. paysage campagnard est syn de simplicité, dinnocence & d’abondance. La nature de Bossey est liée ? l’innocence de l’enfance, à une atmosphère paisible. La nature champêtre est prodigue. Rousseau la voit toujours abondante et ourricière. Il jouit de cette simplicité avec autant de sobriété. 2. L’écriture autobiographique devient alors le lieu d’émergence de la cs sociale et de la cs de soi. D’où le florilège de détails, qui peuvent lasser le lecteur, dans ces 4 livres où sont exposés l’enfance et la jeunesse des premières sensations si fortes qu’obligatoirement intactes sous les couches du souvenir.
Le bnhr de Rousseau réside ds sorte de système de valeur & ne semble pouvoir s’exprimer que ds nat. Cadre bucolique= gde simplicité et Rousseau s’y sent à l’aise : « cuisine de la grangère, la able, les bancs, l’escabelle « à si peu de frais goûter des plaisirs si purs et si vrais La sobriété et la frugalité st les facteurs du bonheur pour Rousseau « jamais souper des petites maisons de Paris n’approcha ce repas ». Son allégresse dépend de choses simples et non matérielles. ociété des hommes) 3. L’auteur exprime des sentiments très personnels, les souvenirs de son adolescence qui ont marqué sa jeunesse mais aussi ce qui a fait ce qu’il est lorsqu’il écrit ses Confessions : « des plaisirs si purs et si vrais » anaphore avec « qu’il est lorsqu’il écrit ses Confessions : « des plaisirs si purs et si rais » anaphore avec « folâtrer avec la plus grande liberté ». Rousseau insiste sur la décence de ses relations avec les deux filles : « avec la plus grande décence. as un seul mot équivoque, pas une seule plaisanterie hasardée » Les réactions sont naturelles et montrent toute la transparence et l’honnêteté de ses sentiments exprimés. « La plus grande privauté qui m’échappa fut de baiser une seule fois la-main de Mlle Galley Un note de sensualité résonne dans l’épisode ou Rousseau retranscrit le baiser de Mlle de Galley et les cerises qui tombent dans son décolleté : « Je lui fis tomber… bon cœur Rousseau voudrait littéralement être à la place des cerises : « Que mes lèvres ne sont-elles pas des cerises Après avoir baisé la main de Mlle de Galley, l’auteur montre son trouble, partagé par la demoiselle : « Nous étions seuls, je respirais avec embarras, elle avait les yeux baissés La bouche, partie sensuelle du corps, est personnifiée : « Ma bouche s’avisa de se coller D. Les plaisirs immédiats de la table sont eux remis ? plus tard : » nous fimes une économie ‘ » Au lieu de prendre le café . nous le gardâmes pour le goûter avec de la crème et des âteaux ‘ Cela relève du prlncipe épicurien qui consiste à différer certains plaisirs pour mieux les savourer. Des images concrètes s’offrent à l’esprit ; sorte de mise en appétit : goûter & pour la jeune fille qui s’offre à lui » café, crème, gâteaux i’ ; détails visuels et physiques » le sein , « mes lèvres ». « Que mes lèvres ne sont-elles des cerises PAGF visuels et physiques » le sein « , « mes levres ». « Que mes lèvres ne sont-elles des cerises ! Comme je les leur jetterais ainsi de bon coeur ! : la dimension érotique est évidente dans cette image. Le déslr qui s’empare de Rousseau le trouble & Fémeu » je respirais avec embarras. On a comme l’impression que la bouche de Rousseau agit indépendamment de sa volonté. pour autant, il ny a ici aucune stratégie de séduction, aucun libertinage. Il. Moment de bonheur regretté ; revécu par l’écriture 1 . Ds le livre premier des Confessions Rousseau affirme qu’il « ne faut point juger les hommes par leurs actions », d’entrée il pose sa pensée et s’immunise en quelque sorte d’un jugement trop sèvre de la part de son lecteur.
Ce qui est paradoxal chez Rousseau c’est qu’il entend se « mettre à nu » dans son œuvre pour à la ois apprendre à se connaître et se donner à connaître à son lecteur dans « toute la vérité de la nature Sa démarche est donc désintéressé, il dit plus d’une fois que l’avis de ses contemporains ne l’importe pas alors pourquoi vouloir se prémunir d’un avis négatif de la part de son lectorat ? Peut être pour échapper à la tyrannique incompréhension des adultes.
Rousseau intériorise ts ses actes, il dénonce rapparente culpabilité de ses actions au profit d’une certaine innocence dans ses intentions. Cela est particulièrement manifeste dans l’aveu du vol du ruban au livre Il. Les vilenies de Rousseau sont bcp moins enclines à être pardonnées que l’aveu du plaisir trouble éprouvé lors d’une fessée. Le narrateur le sait si bien qu’il ne consent ? raconter ces évènements qu’après avoir c fessée.
Le narrateur le sait si bien qu’il ne consent à raconter ces évènements qu’après avoir créé une tension dramatique destinée à évoquer la persistance de ses remords. La sincérité d’un cœur pur et la droiture d’un comportement prévalent sur ses gestes vils. 2. Dans cet extrait se révèle la perversité d’une entreprise qui préfère raconter Ihistoire d’une conscience plutôt que celle ‘une existence : sans cesse, le lecteur est invité à juger les faits par le biais 1 pt de vue démultiplié.
Celui de l’enfant ne peut que suggérer l’irresponsabilité de l’âge; celui du narrateur adulte sait habilement argumenter à la lumière de ses préventions ctr « humain & de la sincérité de son repentir. Rousseau éprouve un véritable plaisir à raconter, joulssance comparable à celle de l’instant vécu. Cette émotion que lui procure l’écriture transparait davantage aux moments où le narrateur cède à ce plaisir. Parfois Rousseau abandonne l’austérité du Préambule & sa manie quasi paranoïaque de la ustification pour céder au plaisir de l’écriture et de la rêverie.
Selon moi ces instants st les meilleurs des Confessions. De temps à autre notre cynisme nous souffle que Rousseau à trouvé le moyen d’entraîner le lecteur dans 1 complicité amusée pr mieux le convalncre de son innocence. Qu’importe après tout ? L’aventure héroï-comique de la journée passée à la campagne avec les demoiselles échappent à notre investigation comme ? la sienne. Elles st ces instants sauvés par l’écriture et le projet autobiographique y trouve sa vraie justification. « J’écris pour abréger le temps », « j’écris pour allonger le temps